Nadira (poétesse)
Famille et ouvrage
Elle était la fille du gouverneur de la province d'Andijan et la femme d'Oumar-khan (ouzbek : Amir Umarxon, russe : Умар-хан, 1787-1822), le khan (souverain) du khanat de Kokand de 1809 à 1822[1], lui-même poète et patron des arts et des sciences.
Elle est considérée, avec Ouvaïssi (ouzbek : Uvaysiy, russe : Увайси) et Makhzouna (ouzbek : Maxzuna, russe : Махзуна) comme l'une des figures de proue de la poésie féminine ouzbèke et un des poètes ouzbeks les plus importants[2]. Elle a écrit en ouzbek et en persan. Ses noms de plume incluent Komila et Maknuna. Plusieurs de ses diwans ont survécu, totalisant plus de 10 000 lignes de poésie.
Fin et postérité
Nadira est exécutée en 1842.
Le cratère vénusien Nadira a été nommé en son honneur[3].
Notes et références
- (en) Энциклопедик Луғат, Tashkent, Узбек Совет Энциклопедияси Бош Редакцияси, (ISBN 5-89890-002-0)
- « Uzbek Literature », Encyclopædia Britannica (consulté le )
- (en) Working Group for Planetary System Nomenclature, Gazetteer of Planetary Nomenclature 1994, Washington, International Astronomical Union, United States Government Printing Office, , 295 p. (lire en ligne), p. 20
Liens externes
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