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Nacha Niva

Nacha Niva (Наша ніва) est le plus ancien journal de langue biélorusse. Généralement classé parmi les journaux progressistes, il est l'un des rares périodiques d'opposition au président Alexandre Loukachenko en Biélorussie.

Nacha Niva
Наша Ніва
Page de journal écrite en biélorusse.
Première édition de Nacha Niva.

Pays Biélorussie
Langue Biélorusse (orthographe classique)
Périodicité Hebdomadaire
Genre Généraliste
Date de fondation 1906
Ville d’édition Minsk

ISSN 1819-1614
Site web https://nashaniva.by/

Fondation

L'hebdomadaire Nacha Niva (« Notre Champ ») a été fondé en 1906 par les frères Anton et Ivan Loutskievitch (be)[1]. Les premiers numéros sont sortis le . Le journal était initialement destiné à un lectorat rural ainsi qu'à l'intelligentsia nationaliste.

Historique

1906-1915

Nacha Niva est fondé en 1906 à Vilna, le fief du mouvement indépendantiste biélorusse dans l'Empire russe de cette époque. Le journal publie également les œuvres littéraires des auteurs biélorusses.

Il doit faire face à la censure imposée par les autorités de l'Empire russe, qui s'étend sur le territoire de la Biélorussie actuelle. En 1915, le journal disparaît à cause des difficultés dues à la Première Guerre mondiale. Son dernier numéro hebdomadaire paraît le . En septembre, l'armée allemande occupe Vilna (aujourd'hui Vilnius).

À l'époque soviétique, le journal est accusé d'avoir été « nationaliste », « contre-révolutionnaire » et « capitaliste », bien que la majorité de ses fondateurs se réclamassent du socialisme. La plupart d'entre eux sont victimes des purges staliniennes.

Depuis 1991

Avec la perestroïka, des initiatives de rétablissement du journal apparaissent. En 1991, Nacha Niva renaît à Vilnius. Siarhieï Doubaviets en devient rédacteur en chef.

Avec l'arrivée de Loukachenko à la tête de la Biélorussie en 1996, la presse favorable à l'opposition ainsi que de nombreux journaux en langue biélorusse subissent des pressions. Ainsi, depuis 2005, Nacha Niva n'est plus vendu dans le réseau de distribution contrôlé par l'État.

Actuellement, Nacha Niva est l'un des derniers journaux en langue biélorusse (a fortiori en orthographe biélorusse classique[2]) du pays, le reste de la presse étant en langue russe.

Notes et références

  1. La princesse Madeleine Radziwill fait partie des contributeurs
  2. (en) « Pravapis.org - Belarusian language - New Orthography Rules (2005) », sur www.pravapis.org (consulté le )

Liens

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