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Myr et Myroska

Myr et Myroska est un couple de vedettes internationales du music-hall des annĂ©es 1940 Ă  1980. Le numĂ©ro de Myr et Myroska Ă©tait fondĂ© sur ce qu'on appelle aujourd'hui le mentalisme : Myr posait des questions concernant un spectateur (âge, prĂ©nom , numĂ©ro de la carte d'identité…) auxquelles Myroska, les yeux bandĂ©s rĂ©pondait, supposĂ©ment par « transmission de pensĂ©e Â». Le couple donna sa première reprĂ©sentation Ă  Bordeaux en 1944[1] et fit ses adieux au théâtre Princesse Grace de Monte-Carlo en 1984[2].

Myr et Myroska
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Carrière

Myr et Myroska se rencontrèrent en 1941 dans le village de Castets-en-Dorthe (près de Langon en Aquitaine). Myroska (Marie-Charlotte Baron, née en 1909 et morte en 2011[3] - [4]) était la fille du charcutier du village et André Myr (né en 1907 et mort le ) un ancien journaliste et chansonnier parisien, avait fui la capitale pour se refugier dans le village pour éviter la menace du service obligatoire en Allemagne[5]. Myr conçut le numéro d'illusion qu'ils répétèrent et travaillèrent jusqu'à la fin de la guerre[6].

Ils durent leur popularité en France, dans les années 1950 et 1960, à leur amitié avec Jean Nohain qui programmait régulièrement leur numéro dans ses émissions, dont Trente-six chandelles, première grande émission de variétés de la télévision française naissante[7] - [8].

Leur succès fut si grand et leurs « pouvoirs Â» si convaincants que Myroska tint rĂ©gulièrement dans la presse une rubrique de courrier du cĹ“ur et de voyance[9].

Praticiens de la stĂ©ganodixie, appelĂ©e aujourd'hui mentalisme[10], stars de la tĂ©lĂ©pathie de music-hall[11], ils se sont produits avec un grand succès un peu partout dans le monde durant plusieurs dĂ©cennies. Ils ne revendiquaient ni pouvoirs extra-sensoriels, ni trucages[12]. Jusqu'Ă  leur mort, ils gardèrent leur « truc Â» jalousement secret.

Leur numéro inspira à Pierre Dac son sketch Madame Arnica, devenu avec Francis Blanche le fameux sketch Le Sâr Rabindranath Duval (1957).

Myr et Myroska terminaient toujours leur spectacle par : « S’il n’y a pas de truc c’est formidable, mais s’il y en a un, reconnaissez que c’est encore plus fort. »[8]

Reprise du numéro

Des artistes contemporains ont repris leur numéro :

Publication

  • AndrĂ© Myr, ESTAMPES, ouvrage de poĂ©sie sur « la Vie, l'Amour et la Mort », prĂ©facĂ© par Pierre-Jean Vaillard, La PensĂ©e universelle, Paris.

Notes et références

  1. Revue de la Prestidigitation, n° 436, octobre 1991, page 31.
  2. Programme des 16 et 17 mars 1984 au Théâtre Princesse Grace de Monte Carlo.
  3. Jean-Pierre Hornecker, « Myr et Myroska, les vedettes du mystère » [PDF], MAGIX UNLIMITED - STRASBOURG (consulté le ).
  4. interencheres.com
  5. télé7jours
  6. Revue de la prestidigitation, n° 436, octobre 1991, page 31.
  7. Mon programme, "toutes les émissions européenne de la semaine", n° 796, 15 juillet 1954, page 2.
  8. Le numéro de Myr et Myroska en 1957 sur le site de l'INA :
  9. La Presse, n° 449, 15-21 juillet 1954, page 6.
  10. Le terme « mentalisme Â» est rĂ©cent (annĂ©es 2000) et d'origine amĂ©ricaine ; dans les annĂ©es 1960, on parlait de « haute illusion Â».
  11. Voir aussi Stéganographie.
  12. Les magiciens, le monde fantastique de l'illusionnisme, par Maurice Saltano et Bernard Joubert.

Annexes

Bibliographie

  • Maurice Saltano et Bernard Joubert, Les magiciens, « Le monde fantastique de l'illusionnisme Â», Alternatives, Paris, 1990.

Lien externe

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