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Mouvement d'évolution sociale de l'Afrique noire

parti politique

Mouvement pour l'évolution sociale de l'Afrique noire
Image illustrative de l’article Mouvement d'évolution sociale de l'Afrique noire
Logotype officiel.
Présentation
Présidents Listes des dirigeants
Fondation
Disparition
FusionnĂ© dans Union dĂ©mocratique centrafricaine (en)
Siège Bangui
Fondateur Barthélemy Boganda
IdĂ©ologie Nationalisme africain (en)
Progressisme
Anti-impérialisme
Indépendantisme de l'Oubangui-Chari
Couleurs Noir

Le MESAN (Mouvement pour l'évolution sociale de l'Afrique noire) est un mouvement politique français puis centrafricain fondé le à Bangui (Oubangui-Chari), par Barthélemy Boganda. Aboli le , il est réhabilité après l'établissement du multipartisme.

Histoire

Origines (1949-1962)

Ă€ l’origine mouvement de libĂ©ration nationale de l’Afrique noire pour l'indĂ©pendance, il se charge de « promouvoir l'Ă©volution politique, Ă©conomique et sociale de l'Afrique noire, renverser les barrières du tribalisme et du racisme, substituer Ă  la notion dĂ©gradante de subordination coloniale, la notion plus humaine de fraternitĂ© et de coopĂ©ration Â»[1]. Le programme du parti tient en 5 verbes dĂ©finissant 5 besoins fondamentaux : Nourrir, VĂŞtir, GuĂ©rir, Instruire, Loger.

Parti unique (1962-1979)

Le MESAN, parti du chef de l'État David Dacko, est instituĂ© en tant que parti unique en dĂ©cembre 1962 par une loi[2] constitutionnelle[3]. En , lors du 2e Congrès du parti Ă  BerbĂ©rati, le Sängö vĂ©hiculaire est proclamĂ© en langue nationale du pays[4]. Il demeure parti unique sous la prĂ©sidence de Jean-Bedel Bokassa, y compris lorsque le pays est proclamĂ© Empire centrafricain par le dĂ©sormais empereur Bokassa Ier. Après le renversement de Bokassa en 1979, David Dacko revient au pouvoir, dissout le MESAN et crĂ©e l'Union dĂ©mocratique centrafricaine (en), qui tente un moment de s'imposer en tant que nouveau parti unique[5], avant que le Centrafrique ne repasse finalement officiellement au multipartisme et ne tienne des Ă©lections libres en 1981[6].

Multipartisme

Après la mise en place du multipartisme, le Mesan réhabilité, obtient un siège de député aux élections législatives du [7]. Le Mesan connait une division en deux factions, dirigées par Prosper Lavodrama et Joseph Ngbangadibo[8]. Ce dernier dirige, alors, le MESAN Boganda.

Dirigeants

Sept fondateurs participent au premier comitĂ© directeur du parti en 1949 : BarthelĂ©my Boganda, Maurice Yabada, Georges Mandayen, François Kopagou, Paul Bangui-Ducasse, BarnabĂ© Nzilavo et Charles Ondomat.

Congrès

Notes et références

  1. « Biographies des dĂ©putĂ©s de la IV RĂ©publique : BarthĂ©lĂ©my BOGANDA Â», AssemblĂ©e nationale (France) (consultĂ© le )
  2. loi 62.365 adoptée par l'Assemblée nationale, le 21 décembre 1962
  3. Emmanuel Germain, La Centrafrique et Bokassa: 1965-1979 : force et dĂ©clin d'un pouvoir personnel, L'Harmattan, 2001, p 38
  4. Unesco, Rapport sur la promotion et l'usage du multilinguisme, novembre 2014
  5. Pierre Saulnier, Le Centrafrique: entre mythe et réalité, L'Harmattan, 1998, page 111
  6. République centrafricaine sur Larousse.fr
  7. Perspective Monde, Université de Sherbrooke (Canada)
  8. Africa South of the Sahara 2003, Psychology Press, 2002, p 199