Le mosenslag, ou la finesse Bizot, est une combinaison du jeu de dames, thématique de la partie classique, décrite en 1948 et 1955 dans la littérature damique néerlandaise[1].
Appellations
Cette combinaison fut appelée en 1948 la « finesse Bizot »[2] du nom de l'ancien champion du monde français Stanislas Bizot. Cette dénomination ne s'est pas imposée. Des variantes de ce coup furent publiées en 1955 par le champion néerlandais Freek Raman sous le terme générique de « Mosenslag »[3]. Le mot dérive du flamand moosen[4], équivalent au néerlandais prutsen[5]. Il est possible de traduire mosenslag par le « coup du bidouilleur », au sens de « bricoleur maladroit », du fait du mécanisme original de cette combinaison.
Cette combinaison est thématique de la partie classique lorsqu'un pion adverse se trouve en 29, ou que le pion 20 n'est pas encore en 24. L'idée est d'ôter le pion adverse 19 pour réaliser une première rafle avec le pion central 28.
L'absence de pion à la case 42 permet l'envoi préalable de deux pions adverses en « lunette fermée » aux cases 37 et 38 (voir animation). C'est cette construction singulière, permettant de faire une seconde rafle, qui peut justifier l'appellation du coup.
Bibliographie
(nl + fr) Arie van der Stoep, Alle typezetjes. Tous les coups pratiques, van der Stoep, , 2e éd. (1re éd. 2002), 232 p. (ISBN9070871297).
damclubdenhaag 2020, Mosenslag (De Bousilleur) (afgeleid van Vlaams: Moosen=Prutsen) (Mosenslag of 'prutszet', ook bekend onder Coup Bizot, deze naam (Bizot) niet meer gebruiken) (Spelsysteem: Klassiek, al 'prutsend' tot de eindslag komen ).