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Mohammed Musa Al-Amri

Mohammed Al-Amri Musa (né le ) est un homme politique yéménite. Il dirige le parti politique Al- Rachad au Yémen, et a été désigné comme ministre le dans le cadre du gouvernement de Khaled Bahah. Il a maintenu son poste de ministre malgré le coup d'état de 2014 mené par les Houthis qui a engendré la chute du gouvernement de Bahah le [1].

Muhammad Musa al-Amri
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Al-Rashad Union (en)

Jeunesse et Ă©ducation

Mohammed Al-Amri Musa est nĂ© dans le village de Beni Amer dans la province de Casablanca (rĂ©gion centrale du YĂ©men.) Il a rĂ©alisĂ© ses Ă©tudes dans le domaine du droit islamique au YĂ©men (oĂč il a frĂ©quentĂ© l'Ă©cole Dar Al–Hadith) mais aussi en Arabie Saoudite. Il a obtenu une maĂźtrise en droit islamique et a fait un diplĂŽme de spĂ©cialisation Ă  l'UniversitĂ© islamique d'Omdurman, au Soudan.

Parcours politique

Mohammed Al-Amri Musa a récemment été nommé président d'Al-Rachad, le premier parti politique salafiste au Yémen créé en [1].

Il a gagnĂ© en notoriĂ©tĂ© lorsque le parti a Ă©tĂ© reconnu officiellement comme une formation politique lĂ©gitime par le « gouvernement d'unitĂ© nationale» crĂ©Ă© en novembre 2011 dans le cadre du cadre de l'accord de transition signĂ© par le parti d’ Ali Abdallah Saleh et l'opposition, sous l'Ă©gide du Conseil de CoopĂ©ration du Golfe[1]. Au cours d’un entretien accordĂ© Ă  la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision Al-Yaman TFV, Mohammed a affirmĂ© que le soulĂšvement au YĂ©men de 2011 reprĂ©senterait pour le YĂ©men une occasion d’encourager la participation populaire dans le processus dĂ©mocratique et de promouvoir un changement substantiel dans les structures politiques. Dans ce contexte, l’avenir d’un parti politique salafiste semblait, selon lui, trĂšs prometteur[1].

La mission d’Al-Rachad a Ă©tĂ© de crĂ©er un «nouveau modĂšle» d’expression politique de l’Islam au YĂ©men visant Ă  communiquer "un message islamique authentique, orthodoxe et rĂ©aliste." En 2013, Mohammed Al-Amri a fait valoir que "le plus grand frein Ă  la participation des salafistes Ă  la vie politique est la crainte que la formation d’Al-Rachad n’apporte rien de nouveau au dĂ©bat politique yĂ©mĂ©nite.»[1]

RĂ©agissant Ă  la rĂ©putation nĂ©gative du salafisme aux yeux du public yĂ©mĂ©nite, le prĂ©sident du parti Al-Rachad a dĂ©clarĂ© qu’ « il n'y a pas d'objectivitĂ© lorsqu’il s’agit d’émettre des avis sur les salafistes, » et a rĂ©affirmĂ© que « les positions prises par les salafistes sont modĂ©rĂ©es. » Le parti a fait l’objet de critiques en particulier par les salafistes intĂ©gristes de la ville de Damaj situĂ©e dans la province conservatrice de Saada. Ils ont condamnĂ© le fait que les salafistes d’AL-Rachad se soient engagĂ©s dans l’arĂšne politique[1].

Le , Al-Amri signe Ă  Sanaa l’«Accord de paix et de partenariat national », au nom d’Al-Rachad, en prĂ©sence du prĂ©sident Hadi et de l'Ă©missaire de l'ONU au YĂ©men, Jamal ben Omar[1]. L'accord a Ă©tĂ© signĂ© par des reprĂ©sentants de Ansarallah, l'union rassemblant le mouvement houthistes et les principales factions politiques au YĂ©men. Le gouvernement a Ă©galement participĂ© Ă  l’accord qui a Ă©tĂ© saluĂ© par le Conseil de CoopĂ©ration du Golfe et par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Organisation des Nations unies[1].

Liens supposés avec le terrorisme

Des rumeurs concernant l'affiliation d’Al-Rachad avec Al-QaĂŻda dans la pĂ©ninsule arabique (« AQPA ») ont commencĂ© Ă  circuler Ă  la suite de l’inclusion du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti, Abd Al-Wahhab Al-កumayqani, sur la liste des « terroristes mondiaux » du ministĂšre des finances des États-Unis en 2013. Ce « Specially Designated Global Terrorist » aurait fourni une assistance, selon le gouvernement amĂ©ricain, aux activitĂ©s d’Al QaĂŻda. En particulier, le gouvernement amĂ©ricain a affirmĂ© qu’Al-កumayqani Ă©tait une figure importante au sein d’AQP, et qu’il aurait eu une relation avec les chefs de l'organisation terroriste. Al កumayqani aurait prĂ©tendument utilisĂ© son statut au sein de la communautĂ© des organisations caritatives pour collecter des fonds pour la branche d'Al-QaĂŻda basĂ©e dans la pĂ©ninsule arabique, et aurait orchestrĂ© une attaque de l’AQPA sur une base de la Garde rĂ©publicaine yĂ©mĂ©nite dans la province d’Al-Bayda '[1].

À la lumiĂšre de ces liens et des accusations Ă©mises par le DĂ©partement du TrĂ©sor amĂ©ricain, la revue Christian Science Monitor a rapportĂ© que le gouvernement amĂ©ricain aurait conclu que le parti Al-Rachad ne serait "rien qu’une façade” crĂ©Ă© en coordination avec des dirigeants d’AQPA dans le seul but d’augmenter le nombre de membres du mouvement et d’attirer plus de soutiens pour ses activitĂ©s illicites.”[1]

Notes et références

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