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Missions japonaises dans la Chine des Sui

Les missions japonaises dans la Chine des Sui permettent d'examiner et d'évaluer les relations entre la Chine et le Japon au cours des VIIe, VIIIe et IXe siÚcles. La nature de ces contacts bilatéraux évolue progressivement de la reconnaissance politique et cérémonielle vers des échanges culturels. Et ce processus accompagne les liens commerciaux croissants qui se développent au fil du temps[1].

Entre 607 et 838, le Japon envoie 19 missions en Chine. La connaissance est l'objectif principal de chaque expĂ©dition. Ainsi les prĂȘtres Ă©tudient le bouddhisme chinois, les fonctionnaires les structures du gouvernement chinois, les mĂ©decins la mĂ©decine chinoise et les peintres la peinture chinoise. Environ un tiers de ceux qui se sont embarquĂ©s en provenance du Japon ne survivent pas au voyage de retour vers le Japon[2].

Année Commanditaire Envoyés Japonais Monarque chinois Commentaires
607 Impératrice Suiko Ono no Imoko[3] Empereur Sui Yangdi Le titre d'Imoko est kenzuishi[4].
608 Suiko Ono no Imoko Yang Takamuko no Kuromaro (no Genri)[5] et Minabuchi no Shƍan[6] avec le moine bouddhiste Sƍmin[7] restent trente-deux ans en Chine avant de retourner au Japon. Comme celui d'Imoko, le titre de Kuromaro et Shoan est kenzuishi[4].

Bibliographie

Voir aussi

Notes et références

  1. Fogel, Joshua A. (2009). Articulating the Sinosphere: Sino-Japanese Relations in Space and Time, p. 102-107.
  2. Hoffman, Michael. "Cultures Combined in the Mists of Time: Origins of the China-Japan relationship", Asia Pacific Journal: Japan Focus. February 3, 2006; reprinting article in Japan Times, January 29, 2006.
  3. Nussbaum, Louis-Frédéric. (2005). "Ono no Imoko" in Japan encyclopedia, p. 755 sur Google Livres; n.b., Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, see Deutsche Nationalbibliothek Authority File.
  4. Nussbaum, "Kentƍshi" at p. 511 sur Google Livres
  5. Nussbaum, "Takamuko no Kuromaro (No Genri)" at p. 935 sur Google Livres
  6. Nussbaum, "Minabuchi no Shƍan" at p. 632 sur Google Livres
  7. Nussbaum, "Sƍmin" at p. 900 sur Google Livres

Source de la traduction

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