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Mine de charbon d'Utara

La mine de charbon d'Utara (宇多良炭坑, Utaratanko) est une importante exploitation minière situĂ©e au Japon sur l'Ă®le d'Iriomote-jima dans la prĂ©fecture d'Okinawa. En 2007, elle obtient le label « Patrimoine de la modernisation industrielle du Japon Â».

Mine de charbon d'Utara
宇多良炭坑
Piliers de la mine recouverts de végétation.
Ressources
Ouverture
1935
Fermeture
1943
Pays
Préfecture
Commune
Coordonnées
24° 12′ N, 123° 29′ E
Localisation sur la carte du Japon
voir sur la carte du Japon
Piliers de briques de la mine.

Histoire

L'une des principales compagnies d'extraction de charbon de l'Ă®le d'Iriomote-jima, la compagnie Marusan, dĂ©couvre des gisements de charbon le long de la rivière Utara en 1935. Des annĂ©es plus tĂ´t, la compagnie minière Takasaki, ancĂŞtre de la Marusan, est Ă©tablie en 1926 par Koichiro Noda[1] - [2]. La compagnie se renomme Marusan Goumei en 1933. Premièrement, elle exploite du charbon le long de la rivière Nakara puis inspecte d'autres zones et dĂ©couvre de bons gisements de charbon le long de la rivière Utara en 1935. En 1936, elle commence l'extraction et construit un grand bâtiment pour loger 400 travailleurs seuls et 10 maisons pour les couples. Il y a deux Ă©paisses couches de charbon dans la mine d'Utara. La première fait 60 cm et l'autre 40 cm d'Ă©paisseur. Le charbon est d'abord envoyĂ© par berline puis par bateau sur la rivière Utara emportant 20 Ă  30 tonnes Ă  chaque voyage. En 1938, la mine produit 2 500 tonnes chaque mois. Les installations des mineurs sont particulièrement bonnes comparĂ©es Ă  celles d'autres mines. Les conditions sanitaires sont grandement amĂ©liorĂ©es et de la glace est utilisĂ©e pour Ă©loignĂ© les moustiques et donc la malaria. Il y a de grandes salles de bains, de l'eau courante potable, et une infirmerie. Il y a Ă©galement un cinĂ©ma de 300 places qui peut Ă©galement accueillir des pièces de théâtre jouĂ©es par les mineurs eux-mĂŞmes. Il y a trois festivals pour les travailleurs. Les enfants sont scolarisĂ©s Ă  l'Ă©cole Midori Gakuen (« Ă©cole verte Â»). NĂ©anmoins, avec le dĂ©but de la guerre du Pacifique en 1941 et l'augmentation de la demande en charbon, les conditions d'exploitation se dĂ©tĂ©riorent. Les hommes sont enrĂ´lĂ©s dans l'armĂ©e et l'extraction de charbon est stoppĂ©e en 1943. Les bâtiments de la mine sont dĂ©truits par des bombardements aĂ©riens. Le prĂ©sident de la compagnie, Koichiro Noda, abandonne alors la mine et s'engage dans l'agriculture. L'Ă©cole Midori donne naissance Ă  l'Ă©cole primaire d'Utara Ă  Taketomi[3].

HĂ©ritage culturel

En 2007, les ruines de la mine d'Utara sont dĂ©signĂ©es « HĂ©ritage de la modernisation industrielle du Japon Â» et une route est rĂ©novĂ©e.

Voir aussi

  • Mine de charbon d'Iriomote (en)

Notes et références

  1. Sato[1980:61-116]
  2. Miki[2003:47-57]
  3. Taketomicho [1974:457-459]

Bibliographie

  • Taketomichoshi Editing Committee, Records of Taketomi Town 1974, Taketomi, Okinawa
  • Kin-ichi Sato, Iriomote Coal Mine Memorandam 1980, Hirugi Shobo, Naha.
  • Kei Higa, Okinawa Encyclopedia 1983 jo chu ge, Okinawa Times Sha, Naha.
  • Takeshi Miki, A Collection of Documents of Iriomote Coal Mines, 1985, Honpo Shoseki.
  • Takeshi Miki, History of Okinawa Iriomote Coal Mines 1996, Nihon Keizai Hyoronsha, Tokyo. (ISBN 4-8188-0896-2)
  • Takeshi Miki, Photo Album of Iriomote Coal Mines 2003, Nirai Sha, Okinawa. (ISBN 4-931314-58-9)
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