Accueil🇫🇷Chercher

Milice bourgeoise (France)

Les milices provinciales furent les troupes auxiliaires de la monarchie française. En 1726, elles furent formées en régiments permanents, le service des hommes qui formaient ces régiments avait une durée de six ans, ils étaient engagés par tirage au sort.

L'ordonnance de 1765 établit l'effectif de ces milices à 105 bataillons de 700 hommes qui s'intitulèrent en 1778 gardes provinciales.

Effectifs

Chacun des bataillons possédait 8 compagnies dont une de grenadiers royaux et une autre de grenadiers provinciaux.

Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, la France compte trois types de milice sédentaire ou locale : la milice urbaine, la milice provinciale et la milice côtière.
  • La milice urbaine, appelĂ©e bourgeoise Ă  partir du XVIe siècle, comprend les troupes formĂ©es par les villes qui, Ă  cause de leur fidĂ©litĂ© au Roi, obtiennent le droit de s’administrer elles-mĂŞmes. On considère comme ville toutes les localitĂ©s qui ont eu des remparts au Moyen Ă‚ge ou qui constituaient le chef-lieu d’une seigneurie importante. Elles assurent leur propre police et dĂ©fense. Sous l’autoritĂ© des magistrats municipaux, la milice regroupe par quartiers ou par corps de mĂ©tier tous les habitants en Ă©tat de porter les armes. GĂ©nĂ©ralement, les gentilshommes locaux comblent les rangs des officiers (avec rang de lieutenants et de colonels). En temps de paix, les hommes sont regroupĂ©s en compagnies locales et s’exercent quelques jours par an. En temps de conflit, les compagnies forment des bataillons pour remplacer les rĂ©giments rĂ©guliers sur le front.
  • Dans les rĂ©gions frontalières, la milice provinciale locale, regroupe par paroisses les hommes qui obĂ©issent alors aux ordres des principaux seigneurs du pays.
  • Ă€ partir de François Ier, la milice cĂ´tière assure la dĂ©fense des rivages.
[réf. nécessaire]

Tirage au sort

Chaque année avait lieu le tirage au sort en présence de l'intendant et des subdélégués. Chaque célibataire était dans l'obligation de remplir ce service et, au cas où ils ne seraient pas assez nombreux, les hommes mariés sans enfants étaient soumis à ce service.

Dans une urne étaient déposés des billets noirs et blancs. Un billet blanc tiré signifiait l'exemption. Les hommes avaient la possibilité d'être exemptés de droit.

En 1789, les milices provinciales comptaient 60 000 hommes.

Uniforme

L'uniforme porté par les hommes des milices provinciales était de couleur blanc avec revers blancs, parements bleus, le chapeau était orné d'un bordure argent.

La solde

Le fusilier touchait une solde de 5 sous par jour, celle d'un capitaine de 3 livres 5 sous.

Aux côtés des milices provinciales organisées militairement, les milices bourgeoises, une dans chaque ville, secondaient la maréchaussée dans la police de ville.

Sources

Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 [détail des éditions] (ISBN 978-2-221-08850-0)


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.