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Michel Sardaby

Michel Sardaby, né le à Fort-de-France (Martinique), est un compositeur et pianiste de Jazz français.

Michel Sardaby
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Biographie

Michel Sardaby est issu d'une famille modeste dont le père, Bernard Sardaby, tient une brasserie[1], puis employé auprès de l'entreprise de gros œuvre de construction, la maison Cottrell[2]. Durant sa première année, sa mère vient à décéder à l'âge de 42 ans[3].

Il est initiĂ© au piano par son père Ă  l'âge de cinq ans[1]. Il s'est ensuite installĂ© Ă  Paris oĂą il reçoit son diplĂ´me de l'École Boulle. En , il est l'un des pianistes, avec Joe Stride Turner, Errol Parker, Claude Bolling, Stuart de Silva et Aaron Bridgers, accompagnĂ© par le contrebassiste John Lamb, et d'autres, participant Ă  un enregistrement long de 90 minutes connu sous le nom de Tape for Billy dĂ©diĂ© Ă  Billy Strayhorn qui est Ă  l'hĂ´pital. Cet enregistrement est supervisĂ© par Duke Ellington lui-mĂŞme qui est Ă  Paris Ă  cette Ă©poque et qui veut crĂ©er une bourse au nom de Billy Strayhorn Ă  Paris[Note 1] comme pour Juilliard Ă  New York[Note 2]. En 1969, premier album Five Cat`s Blues enregistre Ă  Paris en avec cinq compositions du pianiste.

En 1970, il mène un trio comprenant Percy Heath et Connie Kay pour faire son deuxième album, Night Cap.

Un enregistrement en 1972 Ă  New York l'a vu mener Richard Davis, Billy Cobham et Ray Barretto sous son aile.

Son album de 1974 du nom de Gail, lui permet de gagner le prix Boris Vian[4]. En 1989, pour son album Going Places , il est accompagné par Rufus Reid et Marvin Smitty Smith et en 1993, il enregistre avec son quintet comprenant Ralph Moore, Louis Smith, Peter Washington et Tony Reedus.

En 2004, le Conseil international de la musique (International Music Council) et l'Université de Pittsburgh lui remettent un Outstanding Lifetime Achievement Award lors d'une cérémonie à l'UNESCO. Michel Sardaby s'est aussi passionné pour la transmission du savoir musical et a formé de nombreux musiciens aujourd'hui célèbres. Cela lui a permis de recevoir un Grammy Award pour son enseignement.

Discographie

Notes et références

Notes
  1. (en) Duke Ellington Music Society (consulté le ).
  2. (en) Juilliard Honors Lilli Lehmann (1929); J.S.Q. Débuts (1946); Strayhorn Scholarship Endowed (1968) in The Juilliard Journal (consulté le ).
Références
  1. (en) Profil: Michel Sardaby sur Discogs (consulté le ).
  2. « Actes législatifs, arrêtés, décisions et circulaires du préfet », Recueil des actes administratifs, Fort-de-France, Préfecture de la Martinique, no 8,‎ , in-4, p. 391 / 426 (ISSN 2557-356X, BNF 34418595, présentation en ligne, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Nécrologie : Mme Bernard Sardaby », La Paix, Fort-de-France, s.n., no 3152,‎ , p. 2 / 6 (ISSN 2428-1921, BNF 32831371, présentation en ligne, lire en ligne, consulté le ).
  4. Jedediah Sklower, Free jazz, la catastrophe féconde, 2006, p. 271. Éditions L'Harmattan. At Google Books (consulté le ).
  5. « Gail », sur Michel Sardaby (consulté le ).

Liens externes

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