Michel Jean Paul Daudiès
Michel Jean Paul Daudiès, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), mort le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Michel Jean Paul Daudiès | ||
Naissance | Perpignan (Pyrénées-Orientales) |
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Décès | (à 75 ans) Perpignan (Pyrénées-Orientales) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1785 – 1815 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le au 2e bataillon du régiment de Vermandois, il est nommé caporal le , fourrier le , et sergent-major le . Le , il devient officier et il fait la campagne d’Italie. Le , il passe lieutenant, et il est affecté début 1793, à l’armée des Pyrénées-Orientales. Le , il prend le commandement temporaire du Fort-les-Bains, il est fait prisonnier de guerre après 54 jours de siège ( au ).
De retour de 27 mois de captivité le , il est affecté à l’état-major de l’armée d’Italie. Il est blessé d’une balle au bras gauche le 20 brumaire an IV (), il prend la fonction d’adjoint à l’adjudant-général Gilly-vieux le 27 nivôse an IV (). Il est blessé par un éclat d’obus à la jambe gauche le 19 thermidor an IV (), et il passe adjoint à l’adjudant-général Boyer le 16 messidor an V (). Le 1er vendémiaire an VI (), il est affecté par le général Bonaparte au 1er régiment de cavalerie, et il reste en Italie jusqu’à la paix de l’an IX. Il assiste avec la 1re armée de réserve à la bataille de Marengo le .
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et le , il est nommé chef d’escadron au 1er régiment de cuirassiers. Il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Major au 12e régiment de cuirassiers le , il fait la campagne d’Allemagne et il est créé chevalier de l’Empire par lettres patentes du .
Le , il est nommé colonel au 12e régiment de cuirassiers, et officier de la Légion d’honneur le . Il commande lors de la campagne de Saxe, la 2e brigade de la 1re division de cuirassiers, il a deux chevaux tués sous lui à la bataille de Dresde les 26 et , et deux autres les 16 et devant Leipzig. Le , lors de la retraite de Worms, il est chargé de ramener la 2e division de cuirassiers dans Metz, formant ainsi l’arrière garde du duc de Raguse. Il est fait chevalier de Saint-Louis le , puis il est mis en non activité le suivant.
Il est promu général de brigade le , et il est admis à la retraite le jour même. Ce n’est que le , qu’il est reconnu dans son grade de maréchal de camp et maintenu à la retraite.
Il meurt Ă Perpignan le .
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 2 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
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Chevalier Michel Jean Paul Daudiès et de l'Empire, lettres patentes du .
D'argent à la cuirasse d'azur, rehaussé d'or, soutenue de trois molettes aussi d'azur : champagne de gueules du tiers de l'écu, au signe des chevaliers ; pour livrées : blanc, bleu, rouge. |
Sources
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/666/76 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 5, Bureau de l’administration, , 655 p. (lire en ligne), p. 176.
- Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 13.