Michel Henricot

Michel Henricot naît le 8 juillet 1936 ^[1] à Douai[1], d'un père d'origine italienne et d'une mère du Nord de la France , ses parents s'installent à Paris quand il a trois ans. En 1939 son père est mobilisé puis rapidement rapatrié à cause d'un grave problème de santé, il décède en 1941, Michel ne gardera de son père que le souvenir d'un grand corps entouré de bandages ce qui ne sera pas sans conséquences pour sa peinture.

Etude rapides et distraites qu’il abandonne à 15 ans pour travailler comme graveur de musique dans une maison d’édition, parallèlement il étudie le piano et peint chaque soir après son travail. Il a toujours dessiné et peint ; simplement, à l’âge ou les autres enfants s’arrêtent, lui a continué.

Il fréquente régulièrement les musées, celui d’histoire naturel de Paris pour dessiner serpents et squelettes, du Louvre ou il passa des heures à percer les mystères de la technique des peintres italiens, mais il va également y découvrir la civilisation égyptienne qui va le fasciner et l’inspirer dans nombre de ses œuvres, il fréquente également le musée Gustave Moreau pour ses œuvres de sombre splendeur. Découvre l’œuvre de Max Klinger et particulièrement la série « le gant » qui déclenchera cher lui tout un processus de création. Il est hypnotisé par les tableaux surréalistes, surtout par les magnifiques forêts pétrifiées des Max Ernst.  

Il fait sa première exposition à 21 ans, puis il interrompt deux années pour effectuer son service militaire qu’il va passé en Algérie, affecté au deuxième bureau avec pour mission de photographier les cadavres des rebelles tués pendant la nuit.

A son retour à la vie civile, un ami lui propose d’accrocher quelques gouaches dans sa vitrine qui à sa stupéfaction vont être vendues, il est alors approché par un marchand de tableau très connu de l’époque pour une exposition personnelle dans sa galerie, l’exposition est un succès, un soir il reçoit un appel téléphonique de Léonor Fini qui avait été prévenu par le peintre Joseph Chapsky, qu’un jeune peintre intéressant était à voir, elle si est rendu et a beaucoup appréciée son travail, il a alors été invité cher elle ou elle vivait avec l’écrivain Constantin Jelensky, et ce fut le début d’une très longue amitié.

Tous les étés il va se retrouver et travailler plusieurs mois avec Léonor Fini et Stanislao Lepri au monastère de Nonza en Corse, il aura alors l’occasion d’y rencontrer de nombreuses personnalités du monde de l'art de la littérature et de la politique.

Il meurt à l'âge de 85 ans le 16 février 2022 à Chalon-sur-Saône.

• 1958 : Galerie de l'Odéon, Paris
• 1960 : Galerie "Le soleil dans la tête", Paris
• 1961 : Galerie de Marignan , Paris
• 1964 : "Kunstkabinet", Hambourg
• 1966 : Galerie Desbrières , Paris
• 1971 : Galerie 'Il Fauno", Turin
• 1973 : Galerie Braumüller , Paris
• 1975 : Galerie Braumüller , Paris
• 1975 : Muséum , Heidelberg
• 1979 : Galerie Braumüller , Paris
• 1983 : Galerie Campo, Anvers
• 1985 : Galerie G Laubie , Paris
• 1988 : Galerie Boyd/Sherrel, Los Angeles
• 1989 : Galerie Terre des Arts , Lyon
• 1990 : Galerie Dmochowski, Paris
• 1992 : Galerie Dmochowski, Paris
• 1993 : Kunsthaus Dr.Hans Hartl , Freising
• 1993 : Maison de la Culture , Metz
• 2003 : Galerie Minsky, Paris
• 2011 : Réfectoire des moines, Tournus
• 2014 : Galerie de la Voûte, Vincennes
• 2017 : Galerie Minsky , Paris
• 2019 : Galerie "d'Art et d'Or" , Chatillon S/Seine
• 2019 : Festival de l'imaginaire , Tonnerre
• 2022 : Centre International de la Culture , Cracovie

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