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Michał Hieronim Krasiński

Michał Hieronim Krasiński (en français Michel Jérôme Krasinski), né en 1712 et mort le 25 mai 1784, est un noble polonais, membre de la famille Krasiński, staroste d'Opinogóra Górna.

Michał Hieronim Krasiński
Fonctions
Échanson (d)
-
Député à la Diète de la République polono-lituanienne
Sejm de 1760 (d)
Sejm de 1758 (d)
Sejm de 1756 (d)
Sejm de 1748 (d)
Sejm extraordinaire de 1750 (d)
Électeur de Pologne (d)
Chambellan de Różan (d)
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Jan Józef Krasiński (d)
Enfant
Jan Krasiński (en)
Blason

Comme son frère Adam Stanisław Krasiński, il fut un des leaders de la Confédération de Bar (1768-1772), mouvement nobiliaire d'opposition au roi Stanislas II Auguste.

Biographie

Michał Hieronim Krasiński est le fils de Jan Józef Krasiński (pl), castellan de Wizna et de Teresa Elżbieta Sołtyk.

Officier de l'armée polonaise sous le règne d'Auguste III, il est député à la Diète à plusieurs reprises (1748, 1750, 1756, 1758 et 1760).

En 1764, il fait partie des électeurs de Stanislas Poniatowski, mais s'oppose rapidement au nouveau roi. En 1767, il rejoint la Confédération de Radom pour s'opposer aux réformes de Stanislas et défendre la Liberté dorée.

Le , avec Józef Pułaski, il forme la Confédération de Bar pour s'opposer à l'ingérence de la Russie, alliée de Stanislas II, dans le gouvernement de la République des Deux Nations. Il devient « maréchal général de la Confédération pour la Couronne »[1].

Bar ayant été prise par les Russes le 22 juin 1768, Krasinski se retire vers la Moldavie, à Khotyn ; puis à Varna (décembre 1769-novembre 1770).

Le , il signe une proclamation réclamant la destitution de Stanislas.

Après la défaite de la Confédération en , il voyage en Bavière et en Suisse. Il rentre en Pologne en 1777.

Décédé le , il est inhumé à Krasne, village situé à 40 km au nord de Varsovie.

Mariage et descendance

Michał Hieronim Krasiński épouse Aleksandra Załuska avec qui il a deux enfants :

Il est le grand-père de Wincenty Krasiński.

Notes et références

  1. C'est-à-dire le royaume de Pologne, par opposition au Grand-duché de Lituanie, les deux composantes de la République des Deux Nations.

Sources

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