Maximin de Bompar
Maximin de Bompar, marquis de Bompard, né en 1698 à Grasse et mort en 1773 à Toulon[1], est un officier de marine et administrateur colonial français du XVIIIe siècle. Il est gouverneur de la Martinique entre 1750 et 1757.
Maximin de Bompart Marquis de Bompart | |
Naissance | Ă Grasse |
---|---|
Décès | (à ~75 ans) à Toulon |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Lieutenant général des armées navales |
Conflits | Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans |
Faits d'armes | Invasion de la Guadeloupe |
Distinctions | Grand-croix de Saint-Louis |
Autres fonctions | Gouverneur général des îles du Vent Gouverneur de la Martinique Directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine Commandant de la Marine à Toulon |
d'azur à deux colombes d'argent, perchées sur un tronc écoté d'or, posé en fasce | |
Gouverneur général des îles du Vent Gouverneur de la Martinique |
|
Biographie
Origines et famille
Maximin de Bompar descend de la famille de Bompar, une famille noble originaire de Vinon, un petit village du diocèse d'Aix dont l'origine remonte à la fin XVe siècle. La famille de Bompar comptait deux branches l'une établie à Aix et l'autre à Grasse. Elle a pour armes : d'azur à deux colombes d'argent, perchées sur un tronc écoté d'or, posé en fasce.
Il est le fils de François de Bompar, des seigneurs de Fontcouverte et de Césarée de Fort.
Carrière dans la Marine royale
En 1747, avec une flottille improvisée, il reprend les îles de Lérins capturées par les Anglais en 1746. En 1748, il est chargé d'apporter des renforts aux Indes, mais la fin de la guerre de Succession d'Autriche arrête l'expédition. Il est nommé Gouverneur général des îles du Vent en 1750 à la mort du marquis de Caylus (il occupera ce poste jusqu'en 1757) et gouverneur particulier de la Martinique à partir de 1752. Il est promu au grade de chef d'escadre en [2] ou le .
Du au , il est directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine. Il ne montre que peu d'intérêt pour cette tâche[3] et continue malgré tout à commander en mer. En 1759, il conduit une force navale française pour tenter de venir en aide à la Guadeloupe qui était attaquée par un corps expéditionnaire britannique pendant la guerre de Sept Ans[4]. Cependant, ses troupes débarquent trop tard pour sauver la Guadeloupe qui doit se rendre le . Bompart est contraint de se retirer et de reconnaître l'occupation de l'île par les Britanniques[5] - [6].
Le , il est nommé commandant de la Marine à Toulon. Il est promu lieutenant général des armées navales en . Il meurt alors qu'il est toujours en poste, le à Toulon et est inhumé par le prêtre de la paroisse Saint-Louis[7].
HĂ©raldique
|
Les Bompart portent D'azur à deux Palombes d'argent posées sur un écot d'or en fasce |
---|
Notes et références
- Vergé-Franceschi 1990, p. 603.
- Chapuis 1999, p. 766.
- Meyer et Acerra 1998, p. 354.
- McLynn 2005, p. 113-114.
- McLynn 2005, p. 114-115.
- Anderson 2001, p. 314-315.
- Vergé-Franceschi 1990, p. 854.
Voir aussi
Sources et bibliographie
- (en) Fred Anderson, Crucible of War : The Seven Years' War and the Fate of Empire in British North America, 1754-1766, Faber and Faber,
- (en) Frank McLynn, 1759 : The Year Britain Became Master of the World, Pimlico, , 432 p. (ISBN 978-0-09-952639-1)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Olivier Chapuis, À la mer comme au ciel, Presses Paris Sorbonne, (lire en ligne), p. 766
- Jean Meyer et Martine Acerra, Les marines de guerre européennes : XVIIe – XVIIIe siècle, Presses Paris Sorbonne, , 447 p.
- Michel Vergé-Franceschi, Les Officiers généraux de la Marine royale : 1715-1774, Librairie de l'Inde, , 3008 p.
- Sur la Maison de Bompar
- Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, vol. 1, Avignon, la veuve Girard ; se vend chez F. Seguin, (lire en ligne), p. 161
- L’État de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable dans la police, dans la justice dans l'église et dans la noblesse de cette province, avec les armes de chaque famille., chez Pierre Auboin, Pierre Emery, Charles Clousier, , 610 p. (lire en ligne), p. 409