Mavurulu Nyonda Makita

Plus couramment appelé Nyonda Makita, Mavurulu est né vers 1870 au sein du clan Bagambu dans la région de la Nyanga[2]. C'est un chef de clan du Mocab dont l'autorité s’étend entre les « Pays » Punu et Tsogho.

Il aurait été hautement initié au Bwiti par son oncle Mbombè, un chef Tsogho installé dans la région de Mimongo. Il s'est insurgé avec son peuple en 1906-1907 contre la politique coloniale de la France.

Il est mort à Ndendé en 1911.

Le 1^er juillet marque la commémoration de la bataille de Mavurulu.

L’insurrection de Nyonda Makita commence en mai 1907. Elle se déploie dans le sud du Gabon dans la région de Moabi au nord et au sud et la haute Ngounie à l’est et l’étendue montagne à l’ouest[1].

Son quartier général se trouvait à Kumeramba, Murundi et à Mokabe[1].

Durant sa révolte il combat les Français et notamment le capitaine Conrad, renforcé par le bataillon de Sicre et par une troupe sénégalaise. Au même moment Nbombe est en guerre depuis 4 ans, dans le pays Fang le Mouvement des Binzima (1907-1910) combat avec plus de cent mille soldats[3].

En 1911, il poursuit la lutte seul et se cache à Lebamba. Pour éviter que les siens ne soient exécutés, il se rend à Ndendé. Il y meurt quelques semaines après. Sa mort crée des troubles mais en 1912, la révolte est matée.

À la suite de cette révolte, le territoire Bajag a été morcelé par les autorités coloniales dans le but de séparer Mitsogho et Punu car les Français redoutaient cette alliance.

• Jean Divassa Nyama, L'amère saveur de la liberté, la révolte, Ndze, 2013, (ISBN 2911464613) [ biographie romancée de Mavurulu ][4]

• Colonie du Gabon