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Maurice Larrouy (Ă©crivain)

Maurice Larrouy, né le à Oran et mort le à Meung-sur-Loire est un officier de marine et écrivain français, également connu sous son nom de plume René Milan[1].

Une séance de travail avec Robert Burnier, Pierre Vellones tous deux à gauche et René Milan en chapeau. Au premier plan, Marie-Louise Casadesus et Nina Myral .
Maurice Larrouy
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Maurice Larrouy
Pseudonymes
Y., René Milan
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions

Biographie

Fils d'Antoine Désiré, commissaire général de la Marine, et de Valérine Boyer, Maurice Larrouy est reçu major à l’École Navale en 1901, devint enseigne de vaisseau en 1903, breveté interprète d’anglais en 1911, lieutenant de vaisseau en 1913, breveté pilote de dirigeable[2].

Il épouse à Paris (IIe) le Denise Decori, fille de Félix Decori (1860-1915), avocat et secrétaire général de la Présidence de la République (1914), en présence du président Raymond Poincaré, de Louis Barthou et d'Alfred Capus, de l’Académie française, témoins de la mariée, et de Pierre Mille, son témoin. Mobilisé, il rejoint la marine Nationale[3].

Officier de la Légion d’honneur et décoré de la Croix de guerre, il quitte l'armée en 1919[4] pour se consacrer à la littérature, mais promu dans la réserve, capitaine de corvette (1926) puis capitaine de frégate[5]. Maurice Larrouy commence ainsi dans le journal Je suis partout, la publication de ses notes de voyage en Extrême-Orient[6].

Il publie au début du XXe siècle des romans maritimes et exotiques dont quelques-uns connaissent un certain succès comme L'Odyssée d'un transport torpillé (Prix Femina 1917) ou Coup de roulis. Ces ouvrages sont écrits dans l'esprit d'autres officiers de marine, comme Pierre Loti, Claude Farrère ou encore Paul Chack.

Il se présente à l'Académie française le mais n'obtient que deux voix contre neuf à Edmond Jaloux et vingt-quatre à Maurice de Broglie, qui l'emporte. Peu après, il devint vice-président de la Société des gens de lettres.

La première édition de certains de ses romans paraissent sous le pseudonyme René Milan ou la lettre Y. Les bibliophiles savent qu'il signa un grand nombre des exemplaires du tirage sur grand papier de l'édition originale de ses livres.

Ĺ’uvres

  • Les nostalgiques (Plon, 1909), sous le pseudonyme de RenĂ© Milan
  • La mère et la maĂ®tresse (Plon, 1912), sous le pseudonyme de RenĂ© Milan
  • La race immortelle, roman Ă©pique (Plon, 1913), sous le pseudonyme de RenĂ© Milan
  • Les Vagabonds de la gloire (prix Davaine 1915 ; prix de la Ligue maritime française 1916), publiĂ©s sous le pseudonyme de RenĂ© Milan puis rĂ©Ă©ditĂ©s sous son vĂ©ritable nom.
    • I - Campagne d'un croiseur - Campagne d’un Croiseur (-). Plon, 1916.
    • II - Trois Ă©tapes (deuxième sĂ©rie) - Trois Ă©tapes (L’armĂ©e d’Orient - L’aviation maritime - L’Italie). Plon, 1917.
    • III - Matelots aĂ©riens (troisième sĂ©rie) - Matelots aĂ©riens (Printemps 1916-Automne 1917). Plon, 1919.
  • L'OdyssĂ©e d'un transport torpillĂ© (prix FĂ©mina, Payot, 1917). Maurice Larrouy Ă©crit cette histoire en quatre semaines. La publication paraĂ®t anonymement en Ă©pisodes dans la Revue de Paris en 1917, en plein conflit mondial. L'Ă©diteur ne soumet pas la première partie Ă  la censure, mais la partie suivante est tronquĂ©e et la troisième partie jugĂ©e dangereuse formellement interdite, l'auteur racontant sous forme de lettres ou de journal la vie quotidienne Ă  bord d'un bateau de la marine marchande de ravitaillement.
  • RaphaĂ«l Gatouna, Français d'occasion (Grasset, 1921)
  • Gatouna et l'Amour (Grasset, 1923)
  • L'esclave triomphante (Plon, 1924)
  • Le RĂ©voltĂ© (Les Ă©ditions de France, 1924), roman maritime qui inspira un film en 1938
  • Coups de roulis (Les Ă©ditions de France, 1925), roman dont Albert Willemetz s'inspira en 1928 pour l'opĂ©rette composĂ©e par Messager
  • La caravane sur l'Atlantique (Les Ă©ditions de France, 1926)
  • Leurs Petites majestĂ©s (Les Ă©ditions de France, 1926), roman indochinois. Le roman raconte de façon assez lĂ©gère l'embarquement et la croisière sur l'aviso "Roncevaux" d'un roitelet du royaume de Sikar (pĂ©ninsule indochinoise), sa majestĂ© Pharnavong, de son premier ministre le prince Ploum, de son premier mandarin Bang et de ses trois plus jeunes Ă©pouses. L'irruption de ce petit monde sur un navire de guerre au demeurant assez petit vient perturber considĂ©rablement la vie du pacha, le lieutenant de vaisseau de Kerquibec, et de ses deux officiers, les enseignes de vaisseau Goyenne, officier en second, et Quintard, sans parler de l'Ă©quipage...
  • Le marin (Hachette, 1927)
  • Sirènes et tritons, le roman du sous-marin (Les Ă©ditions de France, 1927)
  • Trop de Bonheur (Les Ă©ditions de France, 1928)
  • Le Trident (Les Ă©ditions de France, 1929)
  • Les sept sacrements, roman d'un marin (Les Ă©ditions de France, 1930)
  • Eaux brĂ»lantes, Croisières Ă©quatoriales (Fayard, 1931). Eaux brĂ»lantes est un rĂ©cit de voyage de la France vers l'Indochine. Le premier chapitre raconte la vie Ă  bord du paquebot AndrĂ©-Lebon pendant les quelques semaines que durent le transit. Le livre dĂ©crit ensuite l'Indochine française du temps de l'exposition coloniale, dans un genre très "colonialement correct". Il offre malgrĂ© tout un bon tĂ©moignage sur cette grande colonie au moment de l'apogĂ©e de la plus grande France. On notera quelques pages sur la tentative de record de liaison aĂ©rienne France-ExtrĂŞme Orient de Le Brix. Il consacre aussi un chapitre Ă  Java.
  • Le cargo tragique (Fayard, 1933)
  • La vĂ©nus standard (Fayard, 1933)
  • Eaux glacĂ©es, Mandchourie-Japon-Canada-Etats-Unis (Fayard, 1934)
  • L’Invincible Armada (Le Masque, 1934)
  • Antoine et ClĂ©opâtre - La bataille d'Actium (Le Masque, 1934)
  • Les pilotes du froid (Le Masque, 1935)
  • Tzars et Mikados - La bataille de Tsoushima (Librairie des Champs-ElysĂ©es, 1935)
  • Arches de discorde (Fayard, 1936)
  • La grande fraude (Fayard, 1937)
  • Une femme corsaire Judith-Armande, huguenote et filleule de Richelieu (Les Ă©ditions nationales, 1937)

Notes et références

  1. « Les Échos de partout », Journal des débats, no 172,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  2. « Maurice LARROUY », sur Ecole Navale Espace Tradition (consulté le )
  3. voir cette page personnelle mais qui semble correctement documentée http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_larrouy_maurice.htm
  4. Par dĂ©cret du 13 octobre 1919 (J.O., 15 oct. 1919, p. 11.386), acceptation de sa dĂ©mission et nomination dans la rĂ©serve de l’armĂ©e de mer avec le mĂŞme grade.
  5. « Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr
  6. « L’Avenir du Tonkin 16 septembre 1931 - (16-septembre-1931) », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF

Voir aussi

Bibliographie

  • RenĂ© Moniot Beaumont, Histoire de la littĂ©rature maritime, La DĂ©couvrance, 412 p., chap. XXI (« Les Ă©crivains de romans historiques maritimes »), p. 329-331

Liens externes

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