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Marthe de Noaillat

Marthe de Noaillat (née Marthe Devuns le 29 novembre 1865 au Crotoy et décédée le 5 février 1926 à Paray-le-Monial) était une catholique française, ascète et conférencière. Elle est parvenue à convaincre le pape Pie XI d'instituer, en 1925, la fête du Christ-Roi.

Marthe Devuns est issue d'une famille bourgeoise. Son parrain était Jean-Baptiste Pompallier, missionnaire en Océanie et évêque d'Auckland. À partir de huit ans, elle grandit au château de Cuncy à Villiers-sur-Yonne dans la Nièvre. Dès son plus jeune âge, elle a commencé à collecter des dons pour les pauvres. De 1880 à 1885, elle fréquenta le pensionnat des Assomptionnistes d'Auteuil et obtint le brevet supérieur. En 1887, elle fit le premier de huit voyages à Rome.

Le 21 février 1888, elle entra au Couvent des Assomptionnistes d'Auteuil comme postulante. Au bout de cinq mois, elle fut transférée au couvent bénédictin de Jouarre, mais revient à Auteuil en décembre. Elle fut envoyée à Poitiers, où sa sœur aînée Marieétait déjà assomptionniste, et c'est là en février 1889 que renforça sa vocation. Elle revint à Auteuil et commença un noviciat qu'elle dut abandonner en juillet pour raisons de santé.

Ses séjours à son domicile de Cuncy, ainsi qu'à Cannes, Saint-Martin-Vésubie et Bordeaux n'apportèrent aucune amélioration à son état de santé. Le 15 avril 1891, elle quitta à nouveau les Assomptionnistes, se rétablit quelque peu chez elle, retourna au couvent et passa la période d'août 1892 à août 1894 dans la maison de Gênes. Puis elle dut se rendre à l'évidence qu'elle n'était pas faite pour la vie monastique et elle retourna à la vie séculière.

À partir de 1895, elle vécut avec sa mère et ses trois frères et sœurs à Paris et poursuit son engagement auprès des pauvres de la rue Mouffetard. De 1896 à 1901, elle vécut à Nevers dans une maison fournie par sa mère et y vécut dans des conditions spartiates, entièrement vouée à l'apostolat des ouvriers, des pauvres et des marginaux de la société, séjour interrompu seulement par un voyage en Terre Sainte.

A partir de 1902, elle se rendit à Auteuil comme directrice de l'école privée du cours Bossuet. Elle y rencontra Georges de Noaillat (1874-1948) et sa sœur Simone (sa future biographe), qui la recrutèrent comme chargée de cours à la Ligue patriotique des Françaises, la plus importante association féminine française de la première moitié du XXe siècle (500 000 membres en 1911). Cette organisation avait à l'origine (1902) été active dans le milieu politique de droite : anti-révolutionnaire, antisocialiste et antisémite, contre la république de gauche, mais à partir de 1906, avait tourné son énergie principale vers la défense du catholicisme et les questions sociales.

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