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Marta Rojas

Marta Rojas, née le 17 mai 1928 et morte le 3 octobre 2021, est une journaliste, romancière, historienne et correspondante de guerre cubaine.

Marta Rojas
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Biographie
Naissance
Décès
(à 93 ans)
La Havane
Nationalité
Activités
Période d'activité

Biographie

Marta Rojas, fille d'un tailleur, est née à Santiago de Cuba le 17 mai 1928, mais d'autres sources indiquent 1931[1]. Elle a étudié à l'Escuela Normal. Rojas souhaitait devenir physicienne, mais elle a changé d'avis une fois arrivée à La Havane, d'où elle est sortie diplômée de l'Escuela Profesional de Periodismo Manuel Márquez Sterling[2].

Carrière

Journalisme

En 1953, Rojas, assiste au procès des assaillants révolutionnaires contre la caserne Moncada. Elle écrira un reportage dans le magazine Revista Bohemia qui sera censuré par le gouvernement de l'époque[1], mais publié lors du triomphe de la révolution cubaine en 1959 dans le même magazine, section En Cuba [3]. Marta Rojas a aussi travaillé pour les magazines Verde Olivo et Trabajo.

Fondatrice du journal Granma, elle a travaillé depuis sa création, couvrant de nombreux événements nationaux et internationaux, dont de nombreux voyages de Fidel Castro à l'étranger[4]. Elle a également été correspondante de guerre au Vietnam[5]. Marta Rojas a été la dernière journaliste étrangère a avoir interviewé Ho Chi Min[5].

Littérature

Rojas a écrit plusieurs romans traitant de la fondation de la nation cubaine et de la lutte des métis depuis le XVIIIe siècle. Se tournant vers la fiction historique [6], elle a publié plusieurs livres, dont Moncada, La Generación del Centenario, El juicio del Moncada, Tania la Guerrillera, comme co-autrice et El que debe vivir (témoignages sur la vie d'Abel Santamaría )[7] - [8]. En 1992, un extrait traduit par Jean Stubbs et Pedro Perez Sarduy du roman, alors inédit de Rojas El columpio de Rey Spencer, a été inclus dans l'anthologie Daughters of Africa, éditée par Margaret Busby [9].

En 2011, Marta Rojas a été désignée comme membre du jury du Prix Cervantes[10].

Elle est décédée d'une crise cardiaque le 3 octobre 2021 [11].

Prix et distinctions

Rojas a reçu de nombreux prix, tels que le prix Casa de las Americas en 1978[12]. Le prix national de journalisme José Martí en 1997, en reconnaissance de l'œuvre de sa vie et le Premio Nacional de Periodismo en 2015[13].

Å’uvres choisies

  • 1960, Moncada: un jus insolito
  • 1964, La generación del centenario en el Moncada
  • 1971, Tania, l'inoubliable guérilla
  • 1978, El que debe vivir
  • 1996, La colonne de Rey Spencer
  • 2007: Sainte Luxure

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marta Rojas » (voir la liste des auteurs).
  1. Marta Rojas et María Elena Bermúdez, « Desde el periodismo a la novela antiesclavista: conversando con Marta Rojas », Confluencia, vol. 21, no 2,‎ , p. 135–144 (ISSN 0888-6091, lire en ligne, consulté le )
  2. (es) « Marta Rojas, Periodismo, Cuba » [archive du ], EnCaribe (consulté le )
  3. (es) « Marta Rojas se despide, nos deja la obra de su vida », sur Granma.cu, (consulté le )
  4. (en) « Cuban President mourns death of prominent journalist Marta Rojas », sur www.radiohc.cu (consulté le )
  5. (en) VietnamPlus, « Cuban journalist Marta Rojas – Vietnam’s close friend passes away | World | Vietnam+ (VietnamPlus) », sur VietnamPlus, (consulté le )
  6. Noble 2016, p. 47.
  7. « Journalist Marta Rojas an Unrecognized Witness to Cuban History », commondreams.org (consulté le )
  8. (es) « Marta Rojas », granma.cu (consulté le )
  9. "From Rey Spencer's Swing", in Margaret Busby (ed.), Daughters of Africa, London: Jonathan Cape, 1992, pp. 412–14.
  10. (es) Irradia Noticias, « LA FELAP EN EL PREMIO CERVANTES | IRRADIA NOTICIAS » (consulté le )
  11. (en) News, « Cuban journalist Marta Rojas – Vietnam's close friend passes away », VietNamNet (consulté le )
  12. Fister 1995, p. 264.
  13. (es) Flor de Paz, « Falleció Marta Rojas, Premio Nacional de Periodismo José Martí », sur Cubaperiodistas, (consulté le )

Bibliographie

  • Barbara Fister, Third World Women's Literatures: A Dictionary and Guide to Materials in English, Greenwood Publishing Group, (ISBN 978-0-313-28988-0, lire en ligne)
  • Richard Haney, Celia Sánchez: The Legend of Cuba's Revolutionary Heart, Algora Publishing, (ISBN 978-0-87586-397-9, lire en ligne)
  • Dennis L. Noble, Hemingway's Cuba: Finding the Places and People That Influenced the Writer, McFarland, (ISBN 978-1-4766-2638-3, lire en ligne)

Liens externes

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