Marie Antonia ParĂs y Riera
Marie Antonia ParĂs y Riera (Vallmoll, - Reus, ) est une religieuse espagnole fondatrice des religieuses de Marie ImmaculĂ©e missionnaires clarĂ©tines et reconnue vĂ©nĂ©rable par l'Église catholique.
Marie Antonia ParĂs y Riera | |
Vénérable | |
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Naissance | Vallmoll |
Décès | Reus |
Nationalité | Espagnole |
Ordre religieux | religieuses de Marie Immaculée missionnaires clarétines (fondatrice) |
Vénérée à | Reus |
Biographie
Elle naît à Vallmoll car sa mère, Thérèse Riera, qui était enceinte d'elle, avait fui Tarragone avec une autre fille de trois ans lors de la Guerre d'indépendance espagnole, mais le père décède avant la naissance de Marie Antonia. Cette enfant posthume est éduquée dans une atmosphère chrétienne avec sa sœur Thérèse. À 14 ans, elle ressent la vocation religieuse ; c'est le , à 28 ans, qu'elle entre dans la compagnie de Marie-Notre-Dame mais uniquement comme résidente car les lois anticléricales de l'époque interdisent l'entrée de nouvelles novices. Un an après, elle a une expérience mystique où elle sent un appel du Christ à fonder un nouvel institut religieux. Elle commence réellement son noviciat en 1850 sous le nom de Marie Antonia de saint Pierre[1].
Conseillée par Josep Caixal i Estradé, son directeur spirituel, elle quitte la compagnie de Marie avec une autre novice. Elles vivent ensemble à Tarragone où elles sont rejointes par trois autres jeunes filles. Elle écrit à Antoine-Marie Claret, fondateur des Fils du Cœur Immaculé de Marie, nommé archevêque de l'archidiocèse de Santiago de Cuba qui lui répond favorablement. Le , jour de l'assomption, elles vont vœu de ne pas se séparer et de traverser les mers si c'est la volonté de Dieu[2].
Elle embarque le pour Cuba et arrive à Santiago le ; Mgr Claret commence les tractations pour la fondation et Marie Antonia ouvre en 1853 une école pour filles blanches et noires dans la capitale cubaine, et se rebelle contre la législation de l'époque qui interdit la présence d'enfants des deux groupes ethniques dans la même école. Elle accueille gratuitement les filles pauvres dans son école[3].
Le , Claret demande au pape l'approbation de la nouvelle fondation ; elle est concĂ©dĂ©e par Pie XI le 27 avril et l'accord arrive sur l'Ă®le le 16 juillet. L'institut est officiellement Ă©rigĂ© le ; deux jours après, Mère ParĂs fait profession religieuse entre les mains de Mgr Claret, suivie le suivant par trois autres compagnes[4].
En 1859, elle retourne en Catalogne et fonde un noviciat Ă Tremp et en 1867, installe Ă Reus une partie des novices de Tremp et se consacre Ă l'Ă©ducation gratuite des filles pauvres. La rĂ©volution de 1868, qui est particulièrement virulente Ă Reus, respecte le couvent des religieuses encore en construction. Marie Antonia ParĂs et les sĹ“urs quittent la ville pendant quelques jours mais sont respectĂ©es parce qu'elles donnent des cours gratuits aux filles pauvres. Ă€ la mĂŞme Ă©poque, elle vit une nuit obscure de l'âme. Mère ParĂs fonde plusieurs autres maisons en Espagne (Carcaixent, VĂ©lez-Rubio) et Ă Cuba (Baracoa). Elle meurt Ă Reus , elle est enterrĂ©e dans la crypte de la chapelle du couvent[5]. En 1968, commence le procès diocĂ©sain Ă Tarragone en vue de son Ă©ventuelle bĂ©atification ; Jean Paul II la dĂ©clare vĂ©nĂ©rable le [4].
Notes et références
- (es) « Nuestra Historia » (consulté le )
- (es) « Bicentenario de MarĂa Antonia ParĂs » (consultĂ© le )
- (es) « MarĂa Antonia ParĂs » (consultĂ© le )
- (es) « 17 de Enero: DĂa MarĂa Antonia ParĂs » (consultĂ© le )
- (es) « Fundadora - MarĂa Antonia ParĂs » (consultĂ© le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :