Marie-Claire Noah
Marie-Claire Noah, née Perrier à Sedan le et morte le [1] - [2], est une enseignante et personnalité française. Avec son fils Yannick, elle fonde en 1988 l’association Les Enfants de la Terre. C'était une figure de la vie associative française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 75 ans) Clichy |
Nom de naissance |
Marie-Claire Perrier |
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Activité | |
Conjoint | |
Enfant | |
Parentèle |
Joakim Noah (petit-fils) |
Biographie
Marie-Claire Perrier naît dans les Ardennes. Sa mère est belge[3].
À la fin des années 1950, Zacharie Noah est un jeune joueur professionnel de l’équipe de Sedan. Jeune footballeur venu du Cameroun, il rencontre Marie-Claire Perrier qui commence une carrière d’institutrice.
Supportrice de l’équipe ardennaise, Marie-Claire Perrier insiste pour accompagner son père, correspondant local pour France Football et L’Équipe, alors que ce dernier doit interviewer le jeune Zacharie. Ils se marient quelques années plus tard, en cachette, dans une auberge des Ardennes.
Mais après une grave blessure, Zacharie Noah est contraint d’interrompre brusquement sa carrière en 1963, deux ans après avoir remporté la Coupe de France avec son club. Il n’a que 26 ans. La même année, la famille Noah part s’installer à Yaoundé au Cameroun. Marie-Claire y décroche un poste d’enseignante avant de fonder sa propre école.
C'est une famille de sportifs et d'amoureux du sport : son fils Yannick Noah est joueur de tennis, son petit-fils Joakim Noah joueur de basket-ball[4]. Son père Marcel Perrier était journaliste sportif à L'Ardennais et correspondant du quotidien sportif L'Équipe. Marie-Claire a joué dans l'équipe nationale de basket-ball du Cameroun[5]. Elle a aussi été championne de France de tennis des non-classés[1].
Avec Zacharie elle a eu d'abord deux filles, Isabelle et Nathalie, puis un fils, Yannick.
En 1988, elle crée l'association Les Enfants de la Terre[6] pour venir en aide aux jeunes en difficulté, avec, en particulier, des maisons d'accueil pour des enfants sans foyer. Elle a reçu le prix humanitaire de l'année (prix « Arthur Ashe ») décerné par l'ATP en 1990.
Femme engagée, elle est lauréate du prix Clarins Femme Dynamisante en 2006[7].
Elle décède des suites d'une longue maladie[8]. Le site web de l'association a indiqué sur sa page d'accueil « Les Enfants de la Terre sont orphelins »[9].
Yannick Noah dit d'elle : « Tenace, bagarreuse, elle protège vraiment ses enfants, sa famille, elle est protectrice »[1].
Ouvrage publié
- 2000 : Il fait beau pour un mardi, ed. Le Cherche midi.
Distinctions
- 1990 : Prix humanitaire de l'année décerné par l'ATP[10] - [11].
Notes et références
- Kahina Sekkai, « La-mere-de-Yannick-Noah-est-morte », sur Paris Match,
- LP / Delphine Goldsztejn, « Décès de Marie-Claire Noah », sur Le Parisien,
- (en-US) « Yannick Noah, entre vous et moi: Mes racines africaines [Episode 1] on Apple Podcasts », sur Apple Podcasts (consulté le )
- AFP, « Décès de Marie-Claire Noah », sur Le Figaro,
- « Mort de Marie-Claire Noah, la mère de Yannick Noah », sur Femme Actuelle,
- L'Express avec AFP, « Marie-Claire Noah est décédée », sur L'Express,
- « Yannick Noah marqué par le décès de sa mère », sur Puretrend
- « Décès de Marie-Claire Noah », sur Le Point,
- « Décès de Marie-Claire Noah, la mère de Yannick Noah », sur Le Nouvel Obs,
- Mathilde Fontaine, « Yannick Noah rend un tendre hommage à sa maman décédée - Voici », sur Voici.fr, (consulté le )
- https://www.sportdaily24.com/atp-awards-honour-roll-atp-tour/