Marie-Anne Perrache
Marie-Anne Perrache, née le à Lyon, morte dans la même ville après 1782, est une peintre de portraits française.
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Biographie
Marie-Anne Perrache est la fille du sculpteur lyonnais Michel Perrache et de Louise Pierre, elle-même issue d’une famille d’orfèvres[1]. Elle est également la sœur d'Antoine Michel Perrache, sculpteur et ingénieur français, à l’origine du quartier Perrache à Lyon. La famille Perrache est installée à Lyon depuis 1672, date de l'union d’Étienne Perrache avec Élisabeth Sibert, les grands-parents de Marie-Anne. Marie-Anne et son frère Antoine-Michel sont les seuls membres de la fratrie Perrache, comptant dix-sept frères et sœurs, à ne pas être entrés en religion[1].
À l'instar de son père et de son frère Antoine-Michel, Marie-Anne Perrache évolue dans le domaine artistique et notamment dans la peinture de portraits. Ainsi, elle aurait été l’élève des peintres français, Jean-Baptiste Greuze[2] et de Louis-Jean-François Lagrenée[3], sans que cela ne soit néanmoins confirmé.
Au décès de son frère, le , Marie-Anne Perrache lui succède à la direction de la Compagnie Perrache ou Entreprise des travaux du Midi, fondée en 1771
Lors de la rédaction de son testament, à Lyon le , elle lègue à son cousin Jean Villette (sculpteur), ses dessins, gravures et outils[5]. La date du décès de Marie-Anne Perrache est inconnue, bien qu’il soit certain qu’il eût lieu après 1782, à Lyon
Ĺ’uvre
On ne connait de l'œuvre de Marie-Anne Perrache qu’un portrait de son frère, Antoine-Michel Perrache, peint vers 1770-1775, actuellement conservé au musée Gadagne, à Lyon, (inventaire 47.293)[1]. Le sculpteur et ingénieur y est figuré en habit de soie bleue, accoudé sur des plans de Lyon et le compas à la main. Tout en ayant le regard fixé sur le spectateur, il réfléchit au projet d’agrandissement de la ville. Au second plan, à droite, se trouve le buste représentant sa sœur Marie-Anne, qui aurait été véritablement réalisé par le sculpteur, entre 1745 et 1747[1].
L’œuvre de Marie-Anne Perrache a presque entièrement disparu aujourd’hui. Toutefois, l’inventaire de ses biens (AML 49 II 11), réalisé à l'occasion de son retrait de la Compagnie Perrache, tend à prouver l’existence d’autres toiles. Aussi, on y relève notamment « cinq tableaux peints par Mlle Perrache » dans la salle à manger ; « un tableau » et « deux dessus de porte, peints par Mlle Perrache » dans un petit salon ; des « tableaux peints par Mlle Perrache » dans un salon au premier étage, dont « le portrait de Mr. Perrache peint par Mlle ». D’autres tableaux et dessins de Marie-Anne sont également cités
Bibliographie
- Bouchet Jérôme, Catalogue d’exposition De Stefano Maderno à Joseph Chinard, no 86, 2014, Galerie Charles Ratton & Guy Ladrière.
- Desvernay Felix, Le Vieux Lyon à l’exposition internationale urbaine 1914, description des œuvres, objets d’art et curiosités.
- Trenard Louis, Lyon, De l’encyclopédie au pré-romantisme, PUF, 1958.
- Ramond Sylvie et Elsig Frédéric (dir.), Catalogue raisonné des peintures françaises, du XVe au XVIIIe siècle, Musée des Beaux-Arts de Lyon et Somogy éditions d’Art, , 464 p. (ISBN 978-2-7572-0822-9), p. 324.
Archives
- Registres paroissiaux et d’état civil – Saint-Nizier Baptême : 01701/1740-31/12/1740 – 1GG87 – Archives municipales de Lyon.
Notes et références
- Bouchet Jérôme, Catalogue d’exposition De Stefano Maderno à Joseph Chinard, no 86, 2014, Galerie Charles Ratton & Guy Ladrière.
- Trenard Louis, Lyon, De L’encyclopédie au pré-romantisme, PUF, 1958.
- Desvernay Felix, Le Vieux Lyon à l’exposition internationale urbaine 1914, description des œuvres, objets d’art et curiosités.
-
XV e_au_ XVIII _siècle''324-4" class="mw-reference-text">Ramond Sylvie, 2014, Catalogue raisonné des peintures françaises, du XVe au XVIIIe siècle, p. 324.e - Tranard Louis, Lyon, De L’encyclopédie au pré-romantisme, PUF, 1958.