Margaret O'Carroll
Margaret O'Carroll (aussi connue sous les noms Mairgréag Nà Chearbhaill, Margaret O'Connor, et Failge) est une noble irlandaise du XVe siècle, morte en 1451 et reconnue pour son sens de l'hospitalité et sa piété. Elle hérite du surnom Mairgréag an Einigh ('Margaret de l'Hospitalité') après avoir accueilli deux fêtes incroyables pendant l'année 1433, et effectue un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle en 1445[1].
Décès |
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Biographie
Margaret O'Carroll est la fille de Tadhg Ă“ Cearbhaill, chef d'Ely (Éile)[2]. Fille de noble, elle pourrait avoir grandi dans une famille irlandaise importante de la rĂ©gion. Au dĂ©but du XVe siècle, elle Ă©pouse Calbhach Ă“ Conchobhair Failghe (Calvach O'Connor Faly, m. 1458), chef de UĂbh Fhailghe (qu'on anglicise aujourd'hui sous l'orthographe Offaly). Calbhach est connu pour ses exploits militaires[3].
Margaret O'Carroll a sept enfants au total : 5 fils (Conn (m. 1440), Cathal (m. 1448), Feidhlim (m. 1451), Brian (m. 1452) et Tadgh (m. 1471)) et deux filles, MĂłr (m. 1452) et Fionnghuala (m. 1493).
Sa fille Fionnghuala se marie deux fois. La première fois, elle se marie avec Niall Garbh Ă“ Domhnaill (m. 1439), roi de TĂr Conaill, et la deuxième fois Ă Aodh Buidhe Ă“ NĂ©ill (m. 1444). Un poème Ă©crit vers c. 1425 pour cĂ©lĂ©brer son deuxième mariage, avec Aodh, fait rĂ©fĂ©rence Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de la mère et de la fille[4].
Elle meurt d'un cancer du sein en 1451.
FĂŞtes
Margaret O'Carroll est célèbre pour son sens de l'hospitalité. Elle organise en particulier deux grands banquets en 1433, le premier le à Killeigh, Offaly, et le second le à Rathangan, Kildare[5]. D'après les Annals of Connacht, elle invite d'abord toute l'Irlande à Killeigh, puis invite à nouveau à Rathangan ceux qui n'ont pas pu se rendre à la première fête[6].
Dans des annales du XVIIe siècle, Duald Mac Firbis nous donne plus de détails sur les événements : à la première fête, on compte 2 700 personnes présentes. Pendant la fête, elle est vêtue d'or et se tient sur le côté de l'église, et s'occupe de deux enfants orphelins. La deuxième fête semble avoir été aussi faste que la première[7] - [8].
Politique
De retour de Saint-Jacques de Compostelle en 1445, Margaret parvient à négocier l'échange de prisonniers entre des voisins anglais et irlandais à Meath. Un certain nombre d'Irlandais est capturé par les Anglais, et pour les libérer, Margaret relâche un nombre équivalent de prisonniers anglais de son mari, et elle les amène à Trim Castle, sans en parler à son mari, pour l'échange[9].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Margaret O'Carroll » (voir la liste des auteurs).
- Liz FitzPatrick, « 'Mairgréag an-Einigh Ó Cearbhaill 'The best of the Women of the Gaedhil », Journal of the Kildare Archaeological and Historical Society, vol. 18,‎ , p. 20–38
- The Field Day anthology of Irish writing., New York, New York University Press, , 3201 p. (ISBN 978-0-8147-9906-2, lire en ligne), p. 622
- John ed. O'Donovan, Annala Rioghachta Eireann 'Annals of the kingdom of Ireland by the Four Masters', vol. 5, Dublin, Hodges, Smith and Co., , 1000–1 p. (lire en ligne)
- Lambert ed. McKenna, Aithdioghlum Dána, 2 vols, Dublin, Irish Texts Society, , vol. i, pp 70–71, vol. ii, p. 44
- Katharine Simms, « 'Mairgréag Nà Chearbhaill [Margaret O'Carroll]' », sur Oxford Dictionary of National Biograph, Oxford University Press (consulté le )
- (en) A. Martin ed. Freeman, Annála Connacht, 'The annals of Connacht', Dublin, Dublin Institute for Advanced Studies, (lire en ligne), p. 473
- (en) John ed. O'Donovan, « 'The annals of Ireland, from the year 1443 to 1468, translated from the Irish by Duald Mac Firbis' », Miscellaney of the Irish Archaeological Society, I,‎ , p. 227–8 (lire en ligne)
- L.M. McCrait, 'The Romance of Irish Heroines', Dublin, The Talbot Press, , 61–71 p. (lire en ligne)
- (en) Elizabeth Owens Blackburne, Illustrious Irishwomen, vol. i, Londres, Tinsley Brotherse, , 61–71 p. (lire en ligne)