Accueil🇫🇷Chercher

Marco Cingolani

Marco Cingolani, né en 1961 à Côme, est un peintre italien.

Marco Cingolani
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Marco Cingolani est né en 1961 à Côme[1]. En 1978[2], il a déménagé à Milan et à fréquenter l'environnement créatif underground, où l'art se mêlait à la mode et à la musique punk[2], en collaboration avec plusieurs artistes de la scène milanaise, tels que Alessandro Pessoli, Massimo Kaufmann et Stefano Arienti. Cette période marque un changement dans sa poétique artistique[3].

Il fréquente un lycée artistique et l'Académie des beaux-arts de Brera où il obtient son diplôme en 1984[1].

En plus des références à l'histoire de l'art, de la littérature et des écritures sacrées, Cingolani commence à inclure dans ses peintures des remarques et des critiques sur la réalité contemporaine, et comment elle est représentée par les médias[4]. Les plus célèbres sont les series liées aux thèmes sociaux et chroniques, comme par exemple, la série de Le Interviste (les Entrevues), L'Attentato al Papa (la Tentative d'assassinat du Pape) et L'Assassinio di Aldo Moro (l'assassinat de Aldo Moro)[5].

Il vit et travaille à Milan, où il enseigne peinture à l'Académie de Brera. Il a exposé dans plusieurs institutions telles que le Musée Pecci à Prato, le Palazzo Strozzi à Florence, S.M.A.K. à Gand et au PAC de Milan et au GAMeC de Bergame[6]. En 2009, il a exposé à la 53eme Biennale de Venise organisée par Luca Beatrice et Beatrice Buscaroli[7]. En 2011, pour son 50e anniversaire, la ville de Côme a lui consacré une exposition dans trois sites institutionnels (Broletto, Pinacoteca Civica, Biblioteca Comunale)[8]. La dernière exposition personnelle, intitulée Uncanny Zone[9] a eu lieu en 2015 à la galerie Thomas Brambilla à Bergame, en Italie.

Expositions

  • 2017 : MIAs Mid-career Italian Artists, Biasutti Giampiero Art Studio For '900, Turin, Italie, Ă©ditĂ© par Roberto Brunelli
  • 2015 : Solo Show, galerie Thomas Brambilla[9], Bergame, Italie
  • 2012 : MusĂ©e Pecci, Milan, Italie[10]
  • 2011 : Solo Show, Ville de CĂ´me, Broletto, Galerie d'Art Civique et Bibliothèque Municipale, CĂ´me, Italie[11] - [12]
  • 2010 : Ibrido. Genetica delle forme d’arte, PAC Pavillon d'art contemporain, Milan, Italie, Ă©ditĂ© par Giacinto Di Pietrantonio
  • 2009 : Pavillon Italie, Biennale de Venise [13], Venice, Italie, Ă©ditĂ© par Luca Beatrice et Beatrice Buscaroli
  • 2007 : Arte Italiana 1968-2007 Pittura, Palais Royal, Milan, Italie, Ă©ditĂ© par Vittorio Sgarbi
  • 2007 : GAMeC, Bergame, Italie
  • 2005: La Quadriennale, Rome, Italie[14]
  • 2002 : Palais Strozzi, Florence, Italie
  • 2002 : Palais du Promoteur des Beaux-Arts, Turin, Italie
  • 1998 : Palais S.Giovanni in Monte, Bologne, Italie
  • 1996 : Villa Olmo, CĂ´me, Italie

Références

  1. (en) Cyprus Today, Public Information Office, 1993 lire en ligne
  2. Ferri 2016, p. 93
  3. « Museo Pecci "I martedì critici : Marco Cingolani" », sur artribune.com,
  4. (it) Gianni Romano, Marco Cingolani : Di che colore sono? 51 quadri nuovi sui colori del Potere, Modène, E. Mazzoli, , p. 191
  5. « Marco Cingolani e l'arte della cronaca; dall'omicidio Moro all'attentato al Papa », sur milano.repubblica.ii
  6. (it) Luca Beatrice, A perdita d'occhio, CĂ´me, Cat. Mostra, Broletto, Pinacoteca Civica, Biblioteca Comunale di Como,
  7. (it) « Cingolani : un comasco alla Biennale d'arte », sur laprovinciadicomo.it
  8. (it) « Marco Cingolani, A perdita d'occhio », sur exibart.com
  9. « Marco Cingolani e il perturbante. In mostra a Bergamo », sur atribune.com,
  10. « Martedì in rosso. C’è Marco Cingolani al Pecci di Milano, per il ciclo di talk più celebre d’Italia. », sur atribune.com,
  11. (it) « Marco Cingolani, l'arte della cronaca dall'omicidio Moro all'attentato al Papa », sur milano.repubblica.it, (consulté le ).
  12. (it) Bernd Noack, « MARCO CINGOLANI. A perdita d’occhio : Como omaggia il suo celebre concittadino con una suggestiva antologica che si snoderà in tre sedi della città. La mostra online di Artelab », sur artelabonline.com, (consulté le ).
  13. « Marco Cingolani »
  14. « Nietzsche, basta! Archivio Storico della Quadriennale di Roma », sur quadriennalediroma.org,

Annexes

Bibliographie

  • (it) Michela Beatrice Ferri, Sacro contemporaneo : Dialoghi sull'arte, Ă€ncora Editrice, , 184 p. (ISBN 978-88-514-1684-3, lire en ligne), p. 93
  • (it) Roberto Brunelli, Anninovanta 1990-2015. Un percorso nell'arte italiana, Pistoia, Gli Ori Editori Contemporanei,
  • (it) Gianni Romano, Marco Cingolani : di che colore sono? 51 quadri nuovi sui colori del Potere, Modène, Emilio Mazzoli Editore,
  • (it) Luca Beatrice, Marco Cingolani : A perdita d'occhio, CĂ´me, Assessorato alla Cultura Comune di Como, , Cat. d'exposition
  • (it + en) Marco Cingolani : bang bang, Florence, M&M Maschietto Editore, , Cat. d'exposition
  • (it) Pittori innamorati : Marco Cingolani, GĂŞnes, , PubliĂ© pour l'exposition de Marco Cingolani au Fitzcarraldo Spazio Arte, Genova, 21 mai 1998
  • (it) Vittoria Coen, Marco Cingolani : Divina Memesis, Bologne, Editrice Compositori,

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.