Marcelline Pauper
Marcelline Pauper, née à Saint-Saulge (Nièvre) le , et morte à Tulle (Corrèze) le , est une religieuse française de la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers.
Naissance |
Saint-Saulge |
---|---|
Décès |
Tulle |
Nationalité | France |
Profession | |
Activité principale |
aide aux pauvres, enseignement |
Autres activités |
fondation de maisons religieuses en France, Ă©criture |
Biographie
Née dans une famille de boulangers à Saint-Saulge, Marcelline Pauper reçoit le message de Dom Jean-Baptiste Delaveyne comme Anne Legeay, Marie de Marchangy (morte en 1729), et entre en 1688 à la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers, dont elle deviendra la supérieure générale en 1694, après avoir fondé la Maison de Decize en 1691.
Elle fonde Murat en 1696, Bourg-Saint-Andéol en 1700 et Tulle, cinq ans plus tard, menant ainsi pendant dix huit ans une existence de missionnaire.
Elle consacre sa vie aux pauvres : « Quant aux secours que je puis rendre aux pauvres, je ne m'y épargne pas. Je quitte volontiers la prière, la messe et je remets même la sainte communion, pour les servir et pour leur procurer tous les secours dont je suis capable, jusqu'à quêter dans les maisons, pour subvenir à leurs besoins. »
Stigmates
Le , elle aurait « reçu les stigmates » en expiation d'un sacrilège commis quelques semaines auparavant dans une chapelle[1].
Ĺ’uvre
- Fondations
- 1688 : entre à la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers ;
- 1691 : fondation de la Maison de Decize (Nièvre) ;
- 1694 : supérieure générale de la Maion-Mère de Nevers (Nièvre) ;
- 1696 : fondation de la Maison de Murat (Cantal) ;
- 1700 : fondation de la Maison de Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) ;
- 1705 : fondation de la Maison de Tulle (Corrèze).
Notes et références
- La stigmatisation : 1894 par Antoine Imbert-Gourbeyre, Joachim Bouflet, Éditions Jérôme Millon, 1996, p. 367.
Annexes
Bibliographie
- Collectif, Marcelline Pauper, dans :Femmes de plume en Nivernais, Les Annales des Pays Nivernais, La Camosine n°145, 3e trimestre 2011, p.8.
- Marcelline Pauper, Vie de Marcelline Pauper de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers écrite par elle-même à la demande de son directeur de conscience le Père Dom de Laveyne, avec 48 lettres d'elle à Jean-Baptiste de Laveyne et au Père Galipaut de l'Oratoire, publiées par le Dr Dominique Bouix et le Père Marcel Bouix, à Nevers, éd Fayard, 1871. En ligne
- André Ravier, L'expérience mystique de Marcelline Pauper, religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers / Étude critique de ses écrits, Couvent Saint-Gildard, 1982