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Marcelle Vallet

Marcelle Vallet, nĂ©e en , Ă  Beauvais, et morte Ă  l'âge de 93 ans le 12 fĂ©vrier 2000 dans la DrĂ´me[1], est une photographe portraitiste et reporter en activitĂ© Ă  Lyon au milieu du XXe siècle.

Marcelle Vallet
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  92 ans)
Nyons
Nationalité
Activités

Biographie

Marcelle Vallet est enseignante. Son mari l'initie à la photographie et elle y prend goût en photographiant des marchés; ses photos se vendent. Ensemble, le couple Berriot ouvre un magasin au 75 cours Vitton à Lyon 6e. Ils couvrent des fêtes privées et publiques, des foires, des marchés. Ces amateurs deviennent professionnels. Ils tirent les portraits de personnages de la vie lyonnaise. Marcelle est une des rares femmes dans cette profession, masculine à cette époque. Elle est une des premières à utiliser le flash électronique l'Électron, ce qui lui permet d'avoir un style personnel[2].

Elle participe à la revue littéraire Résonances, lancée par Régis Neyret, qui publie ses photos. Elle est connue pour ses reportages de l'actualité politique et artistique à Lyon : hommes politiques, peintres, écrivains, comédiens[3].

Tout en honorant ce travail de commande, Marcelle Vallet s'intéresse aux personnes plus humbles : marginaux, forains, gens du voyage et du cirque[4]. Depuis les années 1940 jusqu'en 1970, chaque dimanche, elle se rend aux Puces du Canal à Villeurbanne[5] et rencontre chineurs et brocanteurs pour des photographes prises sur le vif. Son travail sur les habitants du bidonville du "Chaâba"[6], dans la banlieue lyonnaise, reste un document important concernant l'immigration dans les années 1960[7]. Jusqu'en , elle travaille comme institutrice à l'école Jean Zay de Villeurbanne[2], elle devient une pionnière de l'enseignement de la photographie à l'école[3]. Les enfants sont un de ses sujets de prédilection : ses élèves en classe, les gamins du bidonville du Chaâba, les enfants de gitans, les gones dans les rues de Lyon[8].

En , Marcelle Vallet donne son fonds de photographies Ă  la Bibliothèque municipale de Lyon, c'est un ensemble de 5 000 pièces, dont plus de 1700 clichĂ©s nĂ©gatifs[9].

Elle se retire Ă  Nyons dans la DrĂ´me, oĂą elle meurt le .

Exposition

  • 1991, librairie Jean-HonorĂ© Ă  Lyon[3]


Notes et références

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. Nelly Gabriel, « Adieu à la marchande d'épreuves » (nécrologie de Marcelle Vallet), Lyon Figaro,‎ , p. 34Document utilisé pour la rédaction de l’article
  2. « Marcelle Vallet, photographe et reporter des années 50 », sur Numelyo, la bibliothèque numérique de LyonDocument utilisé pour la rédaction de l’article
  3. « Marcelle Vallet, la mémoire du demi-siècle », Lyon Figaro,‎ , p.19 à 25
  4. Ph. Rassaert, « Marcelle Vallet », sur bibliothèque municipale de Lyon : Photographies en Rhône-AlpesDocument utilisé pour la rédaction de l’article
  5. Vidal Jocelyne, Le marché aux puces de Lyon, Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 120 p. (ISBN 9 782841 473274), p.17
  6. « Bidonville du Chaâba (1954-1968) », sur http://lerizeplus.villeurbanne.fr/
  7. « Traces d'immigrations à Lyon, le regard de Marcelle Vallet », sur https://www.histoire-immigration.fr/,
  8. Catalogue collectif de France, « Marcelle Vallet », sur https://ccfr.bnf.fr/
  9. BML, « Fonds Marcelle Vallet », sur https://www.bm-lyon.fr

Annexes

Liens externes

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