Marba (langue)
Le marba est une langue tchadique dâorigine afro-asiatique parlĂ©e par les ethnies Azumeina du Tchad comme leur premiĂšre langue. Marba est aussi le nom de lâune de ces ethnies Azumeina.
Marba | |
Pays | Tchad |
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RĂ©gion | Tandjile, Mayo-Kebbi Est |
Nombre de locuteurs | 148 000 (2006)[1] |
Classification par famille | |
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Codes de langue | |
IETF | mpg
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ISO 639-3 | mpg
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Description
Le marba est encore une des premiÚres langues parlée dans la Tandjilé Ouest (un des trois départements composant la région de la Tandjilé) et dans le département de la Kabbia (région du Mayo-Kebbi Est). La Tandjilé et le Mayo-Kebbi Est sont des régions trÚs peuplées du sud-ouest tchadien.
Dâautres variantes incluent la maraba. Historiquement la langue marba a aussi Ă©tĂ© appelĂ©e azumeina au cours de l'histoire. Banana et bananna ho-ho Ă©taient utilisĂ©s parfois au temps de lâadministration française mais sont tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude. Le marba est Ă distinguer du marfa (mvu) et du maba (mde) qui sont des langues parlĂ©s dans le OuaddaĂŻ et le Wadi Fira (rĂ©gions de lâest du Tchad).
Classification
Le marba est classĂ© dans la sous famille des langues masa faisant partie des langues tchadiques, elles-mĂȘmes de la famille des langues afro-asiatiques.
Diffusion géographique
Les tribus suivants parlent marba et sont donc appelés Azumeina :
- Marba
- Kolon (KoloĆ, Kolong)
- Leou (ou LĂ©o).
Chacune de ces tribus est composĂ©e de plusieurs clans. Le nom dâun clan est souvent le mĂȘme que le nom du village ou du canton comme indiquĂ© dans les tableaux suivants.
Beaucoup dâAzumeina vivent maintenant en dehors de leur zone traditionnelle. Par exemple, il y a une importante communautĂ© de locuteurs marba Ă NâDjamĂ©na et dans les alentours de Kouroup au nord de Koyom dans le dĂ©partement du Mayo-Boneye (Mayo-Kebbi Est).
- Les clans Marba
Nom de clan | Lieu (sous-préfecture) |
---|---|
Gogor (qui comprend les Damndou et les Kakraou) | Baktchoro |
Tchiré (avec les Tchiré Orgui et les Tchiré Magoumei) | Baktchoro |
Kolbeye (Kolobeye) | Baktchoro |
Méguiné | Bagaye et Mésmé |
Monogoye | Mésmé |
Koureye | Baktchoro |
Dih (DĂ) | Baktchoro |
Bagaye | Bagaye |
Kandja | Baktchoro |
- Les clans Kolon
Nom de clan | Lieu (sous-préfecture) |
---|---|
â | Kolon ouest de Dadji et Massang, et au nord de la route de Kelo-BĂ©rĂ© |
- Les clans Leou
Nom de clan | Lieu (sous-préfecture) |
---|---|
â | Leou-Mbassa (Kabbia) et la partie sud-ouest du dĂ©partement du Mont DâIlli (Mayo-Kebbi Est) |
- Certains clans Musey utilisent Marba
Les clans Moussey (aussi orthographié Musey au Tchad en littérature francais[2]) suivants parlent Marba, mais en seconde langue :
Nom de clan | Lieu (sous-préfecture) |
---|---|
Domo | Le canton Leou-Mbassa dans la sous préfecture de Gounou Gaya, région de Mayo-Kebbi Est |
Djarau | |
Gamé |
Variations géographiques
Le marba parlĂ© comporte souvent des mots hausa et dâarabe tchadien. Cependant, plusieurs pensent que les variations gĂ©ographiques de Marba sont Ă peine suffisamment importantes pour ĂȘtre appelĂ©s dialectes si on dĂ©finit un dialecte comme se distinguant par son vocabulaire, sa grammaire et sa prononciation. Si la distinction principale est la prononciation, on considĂ©rera qu'il s'agit d'un mĂȘme dialecte avec un accent diffĂ©rent.
Il y a peu de diffĂ©rence entre le marba parlĂ© par les peuples Marba et Kolon. Les diffĂ©rences dans le discours des tribus Marba et Kolon dâune part et de la tribu Leou dâautre part sont plus liĂ©s Ă la prononciation quâĂ la grammaire ou au vocabulaire. Cette diffĂ©rence affecte particuliĂšrement des voyelles.
Les gens qui vivent à la périphérie de la zone de la langue marba mélangent des mots Marba avec des mots de langues voisines. Cela se produit par exemple dans la région de Moussey de plus en plus comme on voyage de Leou vers Pala, Gounou Gaya et Fianga.
Différents noms de la langue
Les Azumeina et la langue marba
Les peuples Azumeina préfÚrent maintenant appeler leur langue marba.
Toutefois, lorsque leur langue commença Ă ĂȘtre Ă©crite dans les dĂ©cennies 1950 et 1960, leur langue fut parfois appelĂ©e azumeina. Les clans Kolon et Leou ne se considĂšrent pas ethniquement comme Marba : ils ne se sentent pas faire partie de la tribu Marba mĂȘme sâils parlent la mĂȘme langue. Cela a lâavantage dâĂ©viter la confusion entre la tribu Marba et le groupe plus large de locuteurs de marba, la langue commune des Azumeina.
Marba est cependant maintenant gĂ©nĂ©ralement acceptĂ© par les peuples Azumeina comme le nom de leur langue commune. Cette approche simplifie la discussion sur les variations linguistiques dans les rĂ©gions frontaliĂšres parce que les diffĂ©rences peuvent ĂȘtre expliquĂ©es plus facilement en termes de mĂ©lange des langues.
La transition vers cette nouvelle attitude se voit dans la chronologie des ouvrages suivants :
- Un lexique publié par Colin Price en 1968 était intitulé « Azumeina-English Dictionary »[3]
- La Sainte Bible publiĂ©e par lâAlliance Biblique du Tchad en 1999 portait le sous-titre français La Sainte Bible en langue Azumeina[4]
- La sixiÚme édition du livre de cantiques marba publié en par le comité de traduction en langue marba portait le sous-titre français Cantiques en langue Marba[5].
Lâorigine du nom marba
Lâorigine de marba est historiquement inconnue : aucun document ancien nâexplique son origine. Mais Christian Seignobos rappelle que les Marba ont migrĂ© dâun cĂŽtĂ© de la riviĂšre Logone pour sâinstaller sur lâautre rive au dĂ©but du XXe siĂšcle :
« Les migrations gumay ont Ă©tĂ©, en revanche, quelque peu bousculĂ©es par le passage du Logone, au Sud, de colonies marba et musey [sic], toujours plus nombreuses. Au dĂ©but de la pĂ©riode coloniale, les Marba Gogor, aprĂšs leurs dĂ©mĂȘlĂ©s avec le chef Azina Kolon, ont en effet traversĂ© le Logone et les Musey [sic] les ont suivis. Faisant irruption dans le no manâs land dĂ©gagĂ© par les Kwang, alors en repli devant les Masa Ă Vabolo et Kunsul, Marba et Musey [sic] ont agrandi le passage entre Kwang et Masa, allant jusquâĂ coloniser les abords de la piste Bongor-Gelendeng. Les fronts pionniers masa avancent moins vite que les colonies marba-musey, [sic] disposant du poney. De tradition guerriĂšre, Marba et Musey [sic] suscitent encore la crainte. Aussi les Kwang lĂąchent-ils pied devant eux et gagnent de leur cĂŽtĂ© le Chari, alors que les Masa ne progressent plus dans cette rĂ©gion. LâinterfĂ©rence marba-musey [sic] avec la remontĂ©e masa a fait sâinflĂ©chir le couloir de migration de ces derniers en direction des Munjuk, au Nord, ce qui complique encore une carte ethnique dĂ©jĂ passablement bigarrĂ©e dans cette rĂ©gion de lâinterfluve Chari-Logone[2]. »
Des lĂ©gendes actuelles expliquent lâĂ©tymologie du mot marba de diverses façons :
- Un homme partit Ă la chasse et attrapa du gibier. Il partagea la viande avec ses frĂšres, mais pas avec son pĂšre. Le pĂšre se plaignit dâavoir Ă©tĂ© laissĂ© de cĂŽtĂ© câest-Ă -dire « mar-ba » : or mar signifie oublier et ba signifie pĂšre
- Marba aurait Ă©tĂ© lâancĂȘtre de la tribu Marba. Les noms des clans Marba proviendraient des noms de ses fils.
Compte tenu de la pratique de donner Ă une personne un nom aprĂšs un Ă©vĂ©nement particulier, ces deux lĂ©gendes ne s'excluent pas nĂ©cessairement mutuellement. Dâautre part, elles peuvent ĂȘtre plus du mythe que de la lĂ©gende.
Lâorigine du nom Azumeina
LâĂ©tymologie dâAzumeina est historiquement inconnue.
En 1969, Robert Price Ă©crivit : Les Français connaissent cette tribu sous le nom de « Banana » ou « Banana Marba », mais elle se fait appeler Azumeina. Dans la langue Azumeina, Banana signifie « mon ami », et Marba est un clan dâAzumeina ! Naturellement, les gens veulent ĂȘtre appelĂ©s par leur nom exact[6].
Banana
Le terme Banana a parfois Ă©tĂ© utilisĂ© du temps de lâadministration française pour dĂ©signer les Azumeina. Il est dĂ©rivĂ© de lâexpression marba « mon ami ».
On raconte quâun fonctionnaire français demanda Ă quelquâun quelle langue parlait son ami. La rĂ©ponse fut : Banana Marba (mon ami est Marba) ce qui fut compris par erreur comme Ă©tant le nom de cette population. Mais cette derniĂšre nâapprĂ©cie pas quâon lâappelle ainsi[6].
Ho Ho
« Ho Ho » se réfÚre à la pratique traditionnelle de communiquer à distance en criant « ho » avec le ton correspondant aux mots utilisés. La langue marba a trois tons.
Linguistique
Aperçu historique des travaux linguistiques
La langue marba fut mise par Ă©crit au cours du XXe siĂšcle par les reprĂ©sentants des peuples Azumeina avec le soutien des AssemblĂ©es ChrĂ©tiennes au Tchad, de lâĂglise catholique romaine, les SociĂ©tĂ©s Bibliques Unies, de la SociĂ©tĂ© Internationale de Linguistique et dâautres organisations. Cela fut considĂ©rĂ© comme un moyen dâamĂ©liorer la vie, prĂ©server la culture Azumeina et faciliter lâĂ©ducation et la prospĂ©ritĂ©.
Entre 1920 et 1950, plusieurs personnes produisirent des listes de mots. Par exemple, Johannes Lukas publia des informations sur le marba en 1937, y compris une liste de mots[7].
En 1959, des représentants des Assemblées Chrétiennes au Tchad publiÚrent et imprimÚrent le premier livre dans la langue Marba. Celui-ci contenait 25 cantiques et quelques passages de la Sainte Bible, à savoir la priÚre du Seigneur, les Dix Commandements, Jean 3.16 et Romains 3.23[8]. Le livre de cantiques fut élargi au fil du temps lors de plusieurs réimpressions.
Au milieu de la dĂ©cennie 1960 le ComitĂ© pour la promotion et la traduction de la langue marba finalisa une orthographe basĂ©e sur un questionnaire qui fut envoyĂ© Ă prĂšs de 500 locuteurs Marba. Cette orthographe fut utilisĂ©e pour les premiers livres complets de la Sainte Bible, Ă savoir Marc et ĂphĂ©siens. Ceux-ci furent imprimĂ©s en AmĂ©rique par lâAmerican Bible Society en 1967[8] - [3].
Colin Price publia le résultat de ses recherches dans son dictionnaire « Azumeina-anglais » de 500 pages publié en 1968[3]. Travaillant séparément, Franco Nicola publia un lexique en 1970[9].
La premiĂšre Ă©dition du Nouveau Testament complet fut publiĂ©e en Angleterre par lâAlliance Biblique (UBS) en 1978, avec le soutien des AssemblĂ©es ChrĂ©tiennes au Tchad et lâĂglise Catholique. La Sainte Bible (Ancien et Nouveau Testaments) fut prĂ©parĂ© initialement par lâAlliance Biblique du Cameroun en 1994[10], mais fut publiĂ© par lâAlliance Biblique du Tchad en 1999[4] - [11].
Vers 1960 â 2000
- Principes orthographiques
Les principes orthographiques finalisĂ©s dans la dĂ©cennie 1960[3] resta gĂ©nĂ©ralement le mĂȘme jusquâen 2000. CâĂ©taient les suivants :
- Les caractĂšres doivent pouvoir ĂȘtre tapĂ©s sur une machine Ă Ă©crire française.
- Les caractĂšres (graphĂšmes) doivent ĂȘtre Ă©crits dâune maniĂšre similaire au français pour minimiser un apprentissage supplĂ©mentaire. Seule exception : « ou » qui fut Ă©crit « u » pour simplifier les groupes de voyelles. Le français fut choisi comme rĂ©fĂ©rence car il est lâune des deux langues nationales officielles du Tchad et câĂ©tait la langue Ă©crite de ce pays.
- Les tonalitĂ©s doivent ĂȘtre indiquĂ©es uniquement pour Ă©viter toute ambiguĂŻtĂ© avec un autre mot, car les locuteurs dont le marba est la premiĂšre langue connaissent les tons.
Cette orthographe pouvoir ĂȘtre lue en ligne (internet)[4] - [3].
- PhonĂšmes de voyelles et les tons
Le marba a trois tons. Sous réserve des principes orthographiques au-dessus, les voyelles a, e, i, o et u fut annotés comme suit par ordre de préséance : avec un tréma pour les voyelles longues, circonflexe pour les voyelles nasales, aigu pour le ton aigu, grave pour le ton basse, ton moyen non marqué[3].
Lâapostrophe indiqua :
- Si deux voyelles adjacentes étaient prononcées comme phonÚmes distincts (c.-à -d. pas comme une diphtongue)
- Les consonnes implosive, comme expliqué ci-dessous.
- PhonĂšmes consonantiques
Les consonnes furent écrites comme indiqué dans le tableau 1.
- Ponctuation
Les guillemets ne furent pas utilisés. On utilisa seulement le discours indirect, pas le discours direct.
Les points finals, les points dâinterrogation, deux points et points-virgules furent utilisĂ©s dâune maniĂšre similaire au français.
Les dĂ©veloppements actuels dans lâorthographe
La mise en Ćuvre dâUnicode dans un large Ă©ventail de logiciels dans les annĂ©es 2000 a facilitĂ© lâutilisation dâun plus large Ă©ventail de lettres (graphĂšmes).
En 2009, le gouvernement du Tchad a précisé les caractÚres à utiliser pour les langues tchadiennes.
En plus des lettres utilisées précédemment, la sixiÚme édition du livre de cantiques Marba[5] publié en 2014 :
- simplifia lâorthographe de certains phonĂšmes consonantiques en ajoutant de nouvelles lettres (voir tableau 1)
- inclut voyelles supplĂ©mentaires Æ É (U+018A, U+0259) et Æ Éš (U+0197, U+0268)
- utilisa le tilde qui est la maniĂšre la plus habituelle pour indiquer les voyelles nasales (en remplacement de lâaccent circonflexe).
Tableau 1 : orthographe de consonnes utilisĂ©es avant AD 2000 par comparaison avec lâĂ©dition 2014 de la livre de cantiques Marba[3] - [4] - [5]
Catégorie | Type | Aphone | Voisé | Implosive |
---|---|---|---|---|
Aspiration arrĂȘtĂ©e | Bilabial | p | b | bââÆ É
(U+0181, U+0253) |
Dental | t | d | dââÆ É
(U+018A, U+0257) | |
VĂ©laire | k | g | âVâêȘ, ÉŠ
(U+A7AA, U+0266) (Ă confirmer) | |
Fricative | Labiodental | f | v | - |
Langue plaquée sur les alvéoles | s | z | - | |
Diffusion alvĂ©olo-dentaire | tchâc | dj | - | |
Langue contre les dents | hl | zl | - | |
Aspiration latérale | h | - | - | |
Liquidés | Alvéolaire latéral | - | l | - |
Alvéolaire vibrant dynamique | r | r | - | |
Semi-voyelles | w | y | - | |
Nasales | Bilabial | m | mb | - |
Alvéolaire / dentaire | n | nb | - | |
VĂ©laire (avant AD 2000) |
- ngV ng (n) |
ndj
ngV (ng) - |
||
VĂ©laire (actuelle) | ngâĆ Ć
(U+014A, U+014B) |
- |
Les tableaux suivants indiquent les caractÚres actuellement utilisés dans les documents qui furent consultés pour cet article:
- Tableau 2 : consonnes
- Tableau 3 : voyelles
- Tableau 4 : notation tonale et de prononciation pour des voyelles
- Tableau 5 : les signes de ponctuation.
Tableau 2 : consonnes actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000
B | Æ | C | D | Æ | F | G | H | * | J | K |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
181 | 18A | A7AA | ||||||||
b | É | c | d | É | f | g | h | ÉŠ | j | k |
253 | 257 | 266 |
L | M | N | * | P | R | S | T | V | W | Z |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14A | ||||||||||
l | m | n | Ć | p | r | s | t | v | w | z |
14B |
Tableau 3 : voyelles actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000
A | Ă | * | E | * | * | I | * | Ă | Æ | O | * | U | * |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
C3 | C4 | 1EBC | 18F | 128 | CF | 197 | D5 | 168 | |||||
a | ĂŁ | Ă€ | e | áșœ | É | i | Ä© | ĂŻ | Éš | o | Ă” | u | Ć© |
E3 | E4 | 1EBD | 259 | 129 | EF | 268 | F5 | 169 |
Tableau 4 : notation tonale et notation de prononciation pour des voyelles actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000
Ă | * | * | * | |
---|---|---|---|---|
C1 | C0 | CC | DA | |
ĂĄ | Ă | ĂŹ | Ăș | ÊŒ |
E1 | E0 | EC | FA | 2BC |
ÊŒ (U+02BC) indique que les deux voyelles adjacentes sont prononcĂ©es comme des sons sĂ©parĂ©s.
Bien que les majuscules marquĂ©s * ne soient pas utiliser dans les textes qui furent consultĂ©s pour cet article, ils furent utilisĂ©s pour lâĂ©criture entiĂšrement en majuscules, par exemple dans des titres.
Tableau 5 : les signes de ponctuation actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000
! | , | . | ⊠| ? |
---|---|---|---|---|
21 | 2C | 2E | 3A | 3F |
Vocabulaire
Dans lâintroduction de son lexique, Colin Price dĂ©clarait quâil avait 3 405 entrĂ©es[3].
Notes et références
- Ethnologue [mpg].
- Henry Tourneux, Christian Seignobos et Francine Lafarge, Les Mbara et leur langue (Tchad), Peeters Publishers, , 319 p. (ISBN 978-2-85297-188-2, lire en ligne), p.72
- Price, Colin H. (compilateur), Azumeina : English Dictionary, Londres, autoédité, , 481 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. I, IV-VI
- ComitĂ© de Traduction en Langue Marba, Mbaktumba HalonidÊŒa : La Sainte Bible en langue Azumeina, N'DjamĂ©na, Alliance biblique du Tchad (UBS), (ISBN 9966-40-628-X, prĂ©sentation en ligne, https ://www.bible.com/bible/855/jhn.1.ba)
- ComitĂ© de Traduction en Langue Marba, Sawal la gile Alona â Cantiques en langue Marba, Baktchoro, autoĂ©ditĂ©, , 6e Ă©d., 156 p. (ISBN 978-9966-40-628-6 et 9966-40-628-X)
- (en) Price, Robert, 'An Article' reproduite en Price, Colin (1994), The Work of Christian Brethren Missionaries to Chad, Australie, Colin Price, , 208800 mots
- (de) Lukas, Johannes, Zentralsudanische Studien, Hambourg, Friederichsen, de Gruyter, coll. « Hansische UniversitÀt: Abhandlungen aus dem Gebiet der Auslandskunde » (no 45), , 204 p.
- (en) Price, Colin H., The Work of Christian Brethren Missionaries to Chad, Sydney, autoédité, , 209000 mots
- Nicola, Franco, Vocabulaire Marba, Montréal, , 214 p. (présentation en ligne)
- « www.biblesociety-cameroon.org », sur www.biblesociety-cameroon.org (consulté le )
- « Marba Genesis : Alliance Biblique du Tchad », sur Internet Archive (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Robert Ajello (et al.), Lexique comparatif de six langues du Tchadique central (Gizey, Ham, Lew, Marba, Masa, Musey). Ed. Plus, UniversitĂ di Pisa, Pise, 2001, 59 p. (ISBN 9788884920041)
- (en) Colin H. Price, Azumeina-English dictionary, 1968, n. p., Londres, 469 p.
Liens externes
- (en) Fiche langue du marba
[mpg]
dans la base de données linguistique Ethnologue.