María de Pérez Almiroty
María Martínez Acosta de Pérez Almiroty, née le à Ponce (Porto Rico) et morte en 1873, est une enseignante et femme politique portoricaine. En 1936, elle est la première femme élue au Sénat de Porto Rico.
María de Pérez Almiroty | |
María de Pérez Almiroty en 1922. | |
Fonctions | |
---|---|
Sénatrice de Porto Rico | |
– | |
Circonscription | at-large |
Leader du Parti libéral de Porto Rico (intérim) | |
– | |
Circonscription | at-large |
Prédécesseur | Antonio Rafael Barceló (en) |
Successeur | Maria Antonia Josefina |
Biographie | |
Nom de naissance | María Martínez Acosta |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ponce (Porto Rico, États-Unis) |
Date de décès | |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti libéral |
Diplômé de | Université de Porto Rico |
Profession | Enseignante |
Biographie
Origines et études
Née à Ponce (Porto Rico)[1], elle est la fille de Carmelo Martínez Rivas et Elvira Acosta de Martínez. Son frère, Carmelo Martínez Acosta, est journaliste. En 1904, elle sort diplômée de l'université de Porto Rico avec une formation d'enseignante[2].
Carrière politique
En 1922, elle préside le Women's Civic Club (en), travaillant notamment sur les problèmes de santé infantile[3]. Peu après l'obtention du droit de vote et de l'éligibilité pour les Portoricaines[4], elle devient la première femme sénatrice de Porto Rico[5], s'étant présentée sous la bannière du Parti libéral lors des élections de 1936[6]. Seule femme membre de ce Sénat[7], elle fait partie des parlementaires qui envoient en 1939 une lettre de protestation au Sénat des États-Unis, afin de protester contre la législation restreignant le travail des femmes dans les territoires dépendants du pays, dont fait partie Porto Rico[8]. Elle dirige brièvement le Parti libéral en 1938, après la mort d'Antonio Rafael Barceló (en)[9]. Elle ne se représente pas lors du scrutin de 1940[10].
Elle meurt en 1973, âgée d'environ 90 ans.
Vie privée
Elle est mariée à Federico Pérez Almiroty, un avocat qui meurt en 1938. Ils ont deux enfants, Blanca et Federico[11].
Hommage
Elle est l'une des douze femmes portoricaines dont la mémoire est commémorée par une plaque sur la Plaza en Honor a la Mujer Puertorriqueña, à San Juan[12]. Par ailleurs, une école primaire porte son nom dans la même ville.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « María de Pérez Almiroty » (voir la liste des auteurs).
- Carmen Delgado Votaw, Puerto Rican Women : Some Biographical Profiles (National Conference of Puerto Rican Women, 1978), 14.
- Conrado Asenjo, Quién es quién en Puerto Rico, Volume 2 (Impreso por Real hermanos, Incorporated, 1936), p. 102-103.
- Edith Mary Irvine Rivera, "Porto Rico Takes Account of Its Children" The Continent (17 août 1922), 1059.
- Marysa Navarro, Virginia Sánchez Korrol, Kecia Ali, eds., Women in Latin America and the Caribbean: Restoring Women to History (Indiana University Press 1999): 93. (ISBN 9780253213075)
- "Feminism and Women's Rights" in Serafín Méndez-Méndez and Ronald Fernandez, eds., Puerto Rico Past and Present: An Encyclopedia (ABC-Clio 2015): 158. (ISBN 9781440828324)
- Juan Jose Nolla-Acosta, JD, Puerto Rican Election Results, 1899-2012 (Lulu.com 2013), p. 70. (ISBN 9781300671411)
- "Woman Senator Says Minority Fight Hopeless" Eau Claire Leader (9 octobre 1938), 4. via Newspapers.com.
- "Senators to Get Puerto Rico Plea" New York Times (27 mars 1939), p. 13.
- "Woman Senator Heads Puerto Rican Liberals" New York Times (19 octobre 1938), p. 9.
- Nolla-Acosta, p. 77.
- "Woman Senator to 'Go Back Home'" Washington Post (1er novembre 1938), X13.
- "Asamblea Legislativa homenajea a 12 mujeres ilustres" El Nuevo Dia (6 mars 2014).
Bibliographie
- Pérez Almiroty, María Martínez de Pérez Almiroty: Los primeros pasos de la mujer en el Senado, CreateSpace, 2015, (ISBN 9781507757383).