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MarĂ­a Silva Cruz

MarĂ­a la Libertaire

MarĂ­a Silva Cruz
« María La Libertaire »
Image illustrative de l’article María Silva Cruz

Naissance
Benalup-Casas Viejas
DĂ©cès (Ă  21 ans)
Cadix
Première incarcération 1933 après l'insurrection de Casas Viejas
Medina Sidonia
Origine espagnol
Cause défendue Logo de la CNT CNT
libertaire
syndicaliste

María Silva Cruz, surnommée María La Libertaire, née le à Benalup-Casas Viejas et fusillée le à Cadix, est une militante anarchiste et syndicaliste libertaire espagnole.

Biographie

Maria Silva Cruz nait le Ă  Benalup-Casas Viejas dans une famille de journaliers et de charbonniers du village de Casas Viejas en Andalousie[1].

Son père Juan Silva González est membre de la Confédération nationale du travail. Sa grand-mère lui lit des romans anarchistes à haute voix.

, pendant la Seconde République espagnole, elle participe à l'insurrection organisée par la Confédération nationale du travail (anarcho-syndicaliste) dans sa ville natale de Casas Viejas, aujourd'hui appelée Benalup-Casas Viejas, en Andalousie.

Le , la garde d’assaut républicaine est envoyée pour mettre fin aux troubles, c'est le massacre de Casas Viejas.

La cabane de son grand-père, Francisco Cruz Gutiérrez, alias Seisdedos est mise à feu par les gardes d’assaut. Maria parvient à s’échapper avec un jeune garçon par une petite fenêtre. Six personnes périssent brulées et deux autres sont fauchés par les balles en s’enfuyant par la porte[2].

Elle est finalement arrêtée le . Emprisonnée pendant deux semaines à Medina Sidonia, puis transférée à Cadix, elle est libérée au bout d'un mois supplémentaire.

Elle s'installe à Cadix où elle rencontre le militant anarchiste Miguel Perez Cordon[3] avec qui elle vit en union libre à Madrid. Elle a un fils au début de .

Elle revient vivre en Andalousie, Ă  Ronda.

Lorsqu'éclate le coup d'État nationaliste des 17 et 18 juillet 1936, Miguel se réfugie dans les montagnes. Maria reste seule à la maison avec son fils.

La Guardia Civil l'arrête. Elle est fusillée, sans procès, le .

Bibliographie

  • Guillaume de Gracia, 1933 : L’Andalousie Ă  deux doigts du brasier rĂ©volutionnaire, Alternative libertaire, no 224, , texte intĂ©gral.
  • La Libertaire sur le point de pĂ©rir 74 ans plus tard, El PaĂ­s, , texte intĂ©gral.
  • (es) JosĂ© Luis Molina Gutierrez, Casas Viejas, del crimen a la esperanza. MarĂ­a Silva « Libertaria » y Miguel PĂ©rez CordĂłn : dos vidas unidas por un ideal (1933-1939), Cadix, Almuzara, 2008, notice, (OCLC 298931384).
  • (es) Beatriz Toledo MarĂ­n, MarĂ­a Silva Cruz, ASODECO, 2006, notice.
  • (es) GĂ©rard Brey, Compte rendu de l’ouvrage de JosĂ© Luis Gutierrez Molina, Casas Viejas. Del crimen a la Esperanza. MarĂ­a Silva « Libertaria » y Miguel PĂ©rez CordĂłn: dos vidas unidas por un ideal (1933-1939), Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, 4|2009, texte intĂ©gral.

Liens externes

Notes et références

  1. « María Silva Cruz | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es (consulté le )
  2. Gérard Brey et Jacques Maurice, Casas-Viejas : réformisme et anarchisme en Andalouise (1870-1933), Le Mouvement Social, no 83, avril-mai 1973, texte intégral.
  3. PĂ©rez CordĂłn, Miguel 1909-1939 sur worldcat.org.

Liens externes

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