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Maquis de Sainte-Anne

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Sainte-Anne désigne un maquis de la résistance française installé dans la Chaîne des Côtes dans le département des Bouches-du-Rhône.

Histoire

Venant des villages de Rognes, Lambesc, de La Roque-d'Anthéron, de Charleval, environ 350 hommes armés se regroupent le sur le mot d'ordre « Méfiez-vous du Toréador ».

Le maquis est composé de deux groupes distincts :

  • Un premier issu principalement de Lambesc qui se regroupe sur le plateau de la plaine du Sèze.
  • Un second issu principalement des communes de Charleval et de La Roque-d'AnthĂ©ron qui se regroupe sur le plateau de Manivert Ă©galement appelĂ© plateau de Sainte-Anne.

Le , à l'entrée ouest de Lambesc, les Allemands tentent d'intercepter une voiture et une camionnette transportant des armes. Les maquisards répliquent et tuent une sentinelle allemande. Dans l'après-midi, un détachement allemand arrête 25 hommes par représailles. Dans la nuit du 11 au , une centaine de soldats investit les villages alentour et bloque les chemins d'accès à la chaîne des Côtes. Au matin, du , les Allemands arrêtent des personnalités des villages. Des maisons sont pillées et incendiées, et dans l'après-midi, le feu est mis aux collines. Les maquisards se replient. Les arrestations se poursuivent toute la journée.

Le maquis est rĂ©duit par des troupes allemandes le lors de la prise du plateau de Manivert. Le groupe de rĂ©sistants situĂ© sur la plaine du Sèze assiste impuissant aux combats et se disperse pour Ă©chapper Ă  une arrestation. Les premières exĂ©cutions se produisent au grĂ© des arrestations, en pleine campagne. Les informations ayant permis l'encerclement du plateau de Manivert et sa rĂ©duction furent fournies par l'agent « Erick Â»[1].

Hommage

Un mémorial est dressé sur la plateau de Sainte-Anne à la mémoire des combattants du maquis qui périrent sous les balles de l'occupant.

En , le monument est vandalisé et les plaques en fonte portant le nom des résistants exécutés sont arrachées et volées[2].

Notes et références

  1. Maurice Seignon de Possel-Seydier, au service d'Ernst Dunker.
  2. Voir sur france3-regions.francetvinfo.fr.

Voir aussi

Liens externes

  • Un recueil regroupant les tĂ©moignages d'acteurs directs de cette tragĂ©die est disponible Ă  cette adresse.
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