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Makino Tadayuki

Makino Tadayuki (牧野 忠恭, -) est un daimyo du milieu de l'époque d'Edo de l'histoire du Japon[1].

Makino Tadayuki
Makino Tadayuki.
Fonction
Daimyo
Titre de noblesse
Daimyo
Biographie
Naissance
Décès
(à 53 ans)
Tokyo
Nom dans la langue maternelle
牧野忠恭
Nationalité
Activité

Les Makino font partie des clans de daimyos fudai ou « clans de l'intérieur » composés de vassaux héréditaires et d'alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama ou « clans de l'extérieur[2] ».

Généalogie du clan Makino

Le clan Makino fudai apparaît au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[2]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[3], homme d'État légendaire[4] et amant de la légendaire impératrice Jingū[5].

Tadayuki fait partie de la branche majeure des Makino, établie au domaine de Tako dans la province de Kōzuke en 1590. En 1616, leurs possessions sont déplacées au domaine de Nagamine dans la province d'Echigo. De 1618 jusqu'en 1868, cette branche demeure au domaine de Nagaoka (d'une valeur de 74 000 koku) dans la province d'Echigo[3].

Tadayuki est le chef à la 11e génération de cette lignée majeure des Makino.

Le chef de cette lignée est fait « vicomte » dans le cadre du nouveau système nobiliaire mis en place par le gouvernement de Meiji[3].

Fonctionnaire Tokugawa

Tadayuki sert le shogunat Tokugawa comme rōjū dont il est aussi le 55e Kyoto shoshidai durant la période allant du au [1].

Au cours de la guerre de Boshin de 1868-1869, les forces du han de Nagaoka s'opposent aux forces du gouvernement de Meiji. À cette époque, le général de l'armée du clan Makino est Tsuginosuke Kawai (1827-1868), et aujourd'hui le mémorial à Tsuginosuke Kawai se trouve au Naga-chō où se dressait autrefois sa résidence. Lorsque les forces du gouvernement Meiji s'emparent de Nagaoka, Makino Kawai se retire vers Aizu et Sendai avec Makino Tadayuki et d'autres chefs du clan en fuite[6].

Décédé à Tokyo en 1878, Makino Tadayuki y est enterré au Saikai-ji.

Notes et références

  1. (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Universität Tübingen.
  2. Georges Alpert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 70.
  3. Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
  4. (de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
  5. Christine Guth, « Book Revies: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Jon Carter Covell et Alan Covell, Numen, vol. 33, no 1, juin 1986, p. 178-179.
  6. (ja) « A New Historic Landmark: The Tsuginosuke Kawai Memorial Hall », Konichiwa Nagaoka, vol. 188, , p. 2 (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
  • (de) Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
  • Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
  • (ja) Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .
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