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MacĂ­as

Santiago Macías est un troubadour galicien du XIVe siècle (entre 1340 et 1370 environ), probablement originaire de Padrón. Il est mieux connu sous le nom de El Enamorado pour ses relations avec une dame de haut rang, et dont l'aventure a inspiré plusieurs écrivains : Lope de Vega, Bances, Larra.

MacĂ­as O Namorado
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
El Enamorado
Activités
Statue de MacĂ­as, Recensement (La Corogne).

Il appartient à ce que l’on appelle l’école galicienne-castillane, rassemblant ses œuvres dans le recueil de Chansons de Baena.

On sait peu de choses sur sa vie. Juan Rodríguez de la Cámara qui fut son successeur et son compatriote a établi qu’il était originaire de Galice. H. A. Rennert a déterminé l’époque où il a vécu en se fondant sur un certain nombre de références, dont la plus ancienne et la plus importante est une lettre de 1449 du marquis de Santillana à Dom Pedro, connétable du Portugal. Dans cette lettre, le marquis mentionne Macías comme un contemporain de deux poètes de la fin du XIVe siècle, Basco Pérez de Camoes et Ferrant Casquiçio, dont on connait mieux la vie. Dans les Annales ecclésiastiques de Jaén Don Martín de Ximena y Jurado indique le lieu où Macías repose probablement, l’église du château de Santa Catalina à Arjonilla, une ville proche de Jaén.

Cantigas Ă  Loores de Amor

« Con tal alto poderyo / Amor nunca fue juntado / Nin con tal orgullo e brío / Qual yo uy por mi pecado / Contra mí, que fuy sandío / Denodado en yr a ver / Su Grant poder / E muy alto señoryo.

Con él venía Messura, / E la noble Cortesya, / La poderosa Cordura, / La briosa lozanía; / Rreglávalos Fermosura / Que traya gran valor, / Porque amor / Venció la mi Grant locura.

El mi corazón syn seso / Desque los sus ases vydo / Fallescióme e fuy preso, / E finqué muy mal ferido: / La mi vida es en pesso / Sy acorro non me ven. / Ora de quen / El decir ni era defeso.

Redyme a su altesa / Desque fuy desbaratado, / E priso me con gruesa / Onde bivo encarçelado: / Las mis guardas son Trisura / E Cuydado en que biví, / Después que vy / La su muy gran realesa. »

— Macías, el Enamorado.

Son œuvre poétique

On attribue à Macías cinq poèmes (ou cantigas) du Cancionero de Baena de 1445, et on pense qu’il est l’auteur de seize autres. Bien que toute la poésie que l’on connaît de lui parle d’amour, sa production poétique ne nous est pas parvenue dans sa totalité et elle pouvait compter des poèmes d’autres genres, et peut-être en castillan outre son galicien natal.

Bibliographie

  • Avalle-Arce, John DĂ®ne. MacĂ­as: Trovas, Amour et Mort; Études Galegos Medievais, I; Studia Hispanica Californienne. Ed. Antonio Cortijo Ocaña, et au. Sainte Barbara, communautĂ© autonome: Department of Spanish and Portuguese, University of Californie, Sainte Barbara, 2001.
  • Baena, Juan Alfonso de. Cancionero De Juan Alfonso de Baena. 3 vols. Ed. JosĂ© MarĂ­a Azaceta. Madrid: Classiques Hispánicos, 1966.
  • Maiztegui, T. B., RamĂłn Cabanillas, et Antonio de Lorenzo. MacĂ­as Ou Amoureux; Poème EscĂ©nico, Prosa et Vers, Ă  Xeito de Guieiro Musical, SĂłbor dunha Cantata d'Otero Pedrayo. Vigo: Éditoriale Galaxie, 1956.
  • MartĂ­nez-Barbeito, Carlos. MacĂ­as L'Amoureux et Juan RodrĂ­guez du Padron. Saint-Jacques-de-Compostelle: BibliĂłfilos Galiciens, 1951.
  • Rennert, Hugo Albert, ed. Cantigas De MacĂ­as ou Amoureux, Trovador Galicien du Siècle XIV. Buenos Aires: EmecĂ© Éditeurs, 1941.
  • Sturcken, H. Tracy. "MacĂ­as 'Ou Amoureux': Comment on the Man as Ă  Symbol." Hispanie 44.1 (1961): 47-51.
  • Sánchez, Robert G. “Between Macias and Monsieur Juan: Spanish Romantic Drame and the Mythology of Love.” Hispanic Review 44.1 (1976): 27-44.
  • Tato, CleofĂ©. «Tu vises Sur MacĂ­as». Je confronte Letterario 18.35 (2001): 5-31.
  • Vanderford, Kenneth Hale. "MacĂ­as in Legend and Literature." Modern Philology 31.1 (1933): 35-63.
  • Zinato, Andrea, "MacĂ­as. L'esperienza poetica galego-castigliana", Venezia, Cafoscarina, 1997.

Liens externes

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