Maïs (couleur)
Maïs est un nom de couleur en usage dans les domaines de la mode et de la décoration, en référence au jaune-orangé des épis de maïs de la variété la plus courante, ou de la paille de cette céréale.
Le nuancier RAL indique RAL 1006[1].
Dans les nuanciers commerciaux, on trouve, en papier de couleur 470 maïs[2] ; en fil à broder 3820 maïs[3].
Histoire
Au XIXe siècle, Michel-Eugène Chevreul a entrepris de situer les couleurs les unes par rapport aux autres et par rapport aux raies de Fraunhofer. Il cite « Maïs » parmi les « Noms de couleur le plus fréquemment usités dans la conversation et dans les livres » et le cote 1 orangé-jaune 7 ton ou 3 orangé-jaune 6 ton, sans rabat, c'est-à-dire sans ajout de gris[4]. Il s'agit des épis ; mais le tissu de soie de Tuvée est 2 orangé-jaune 4 ton, tandis que le 1 orangé-jaune est, à une petite différence de clarté près, la couleur Aurore du même fabricant ; tandis que son concurrent Guinon produit un maïs 3 orangé-jaune 4 ton[5].
Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes publié en 1905 indique quatre tons, plus ou moins pâles, pour le jaune maïs, « couleur de la belle paille de maïs à l'état sec », et donne comme synonymes français le jaune brillant du marchand de couleurs Bourgeois, jaune ocreux et jaune bistré[6].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- « RAL classic Farben ».
- « nuancier mi-teintes Canson », sur idec.free.fr.
- « Nuancier DMC numéros et noms », sur sd-g1.archive-host.com.
- Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33, , p. 134 (lire en ligne). 1 orangé-jaune : longueur d'onde dominante λ = 585 nanomètres ; 7 ton : Y = 0,362 ; 3 orangé-jaune : λ = 583 nm ; 6 ton : Y = 0,428. Illuminant D55.
- Chevreul 1861, p. 151. 2 orangé-jaune : λ = 584 nm ; 4 ton : Y = 0,584.
- Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 36.