MĂ©thode de comparaison
Un sujet connaît par la méthode de comparaison en vue d’au moins une qualité l’égalité ou inégalité d’au moins deux objets.
Une définition de la méthode de comparaison se trouve chez Alfred Brunswig (philosophe allemand, né le et décédé le ) : « comparer deux objets veut dire : les regarder attentivement… en vue spéciale de leur relation mutuelle. » Les définitions du notion comparaison concordent plus ou moins. Elles ne changent guère.
Conditions
La réalisation d’une comparaison suppose quatre éléments :
- au moins deux objets doivent exister, sinon la connaissance d’une relation n’ est pas possible.
- il y a un sujet, parce que sujet et objet sont des notions relatives. Si on parle d’objet, il faudra parler de sujet.
- il y a une relation, cette relation est ou une égalité ou une inégalité.
- on compare les objets « attentativement… en vue spéciale », parce qu’on connaît égalité et inégalité toujours en certaine vue de quelque chose.
Le gain de connaissance par la comparaison a plusieurs conditions : Selon Zelditch, une condition est l’existence d’au moins une qualité (« variable »), que les deux objets de comparaison ont en commun : „(Comparability). Two or more instances of a phenomenon may be compared if and only if there exists some variable, say V, common to each instance.“ (1971, S. 267)
Notes et références
Bibliographie
- Beyer, Jürgen: Comparer les bibliothèques universitaires: réflexions d’un chercheur en histoire et ethnologie, Arbido newsletter 2012:8
- (de) Alfred Brunswig, Das Vergleichen und die Relationserkenntnis, Leipzig/Berlin, B. G. Teubner,
- Zelditch, Morris Jr.: "Intelligible comparisons", in Ivan Vallier (Hsrg.): Comparative Methods in Sociology. Essays on Trends and Applications, Berkeley: University of California Press, 1971, S. 267-308