Mémoire (psychanalyse)

Sigmund Freud dès son écrit de 1891 Contribution à la conception des aphasies[1] fait montre d'une conception de la mémoire qui se différencie à la fois de celle de Broca ou de celle de Carl Wernicke et donc de la psychologie académique de l'époque. Sur certains points, elle anticipe la conception de Bergson[2]. En fait et plus tard, dans ses écrits psychanalytiques, Freud parle plutôt de traces mnésiques[3] adoptant par là une définition qui s’intègre à la métapsychologie et au fonctionnement de ce qu'il appelle l'appareil psychique. Ceci implique l’acceptation d'une distinction entre troubles mnésiques psychogènes (la fameuse "amnésie hystérique") et troubles mnésiques organiques (TCC, démences, etc.). L'exposé de cette question autour de la mémoire, des traces mnésiques, des souvenirs et leurs multiples déformations se trouve dans le chapitre VII de L’interprétation des rêves écrit en 1900 par Freud.

• Sigmund Freud :
  • L’Interprétation des rêves (particulièrement le chapitre VII), 1900, PUF, 2005 (ISBN 2-13-052950-X)
  • Le bloc magique, in Œuvres complètes, "Psychanalyse: volume 17, 1923-1925: Autoprésentation, Inhibition, symptôme et angoisse, Autres textes", Ed. : Presses Universitaires de France, Coll.: OCF., (ISBN 2130443028)
  • Mémoire, souvenirs, oublis, Payot, Col : Petite Bibliothèque Payot, (ISBN 222890497X)
• Michaud Henriette: Les revenants de la mémoire. Freud et Shakespeare, Presses Universitaires de France, Coll.: Petite bibliothèque de psychanalyse, (ISBN 2130590683)
• Collectif sous la dir.: De Franca Madioni, Bertrand Cramer, Roland Gori, René Roussillon: La Mémoire entre psychanalyse et neurosciences' in "Cliniques méditerranéennes", numéro 67, Ed.: Erès, 2003, (ISBN 2749201543)
• Hélène Oppenheim-Gluckman : Mémoire de l'absence: Clinique psychanalytique des réveils de coma, Masson, Coll.: Bibliothèque de clinique psychanalytique, (ISBN 2225851131)

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