Accueil🇫🇷Chercher

MĂ©diation scolaire

La médiation scolaire a pour objet d'inciter les élèves à résoudre leurs conflits par le dialogue assisté d'un parent (ou d'un pair) plutôt que par la violence. Les élèves médiateurs sont des élèves qui se sont portés volontaires pour cette mission. Ils sont formés au préalable et agissent toujours à deux par la suite. Ce groupe agit lors des interclasses et est indépendants des délégués. Les élèves médiateurs interviennent à la demande des élèves en situations de conflits ou de l'équipe éducative.

Il existe aussi certains programmes, tels que « Passerelles Â» au QuĂ©bec, qui vise Ă  implanter, au sein de chaque Ă©cole, une unitĂ© de mĂ©diation bĂ©nĂ©vole qui a la possibilitĂ© d'agir sur les conflits impliquant l'ensemble des acteurs du milieu scolaire (Ă©lèves, enseignants, personnel de soutien, parents et administrateur).

Le consensus en milieu scolaire

Parmi les mĂ©thodes de mĂ©diation scolaire, on retrouve le consensus. Le consensus « est une mĂ©thode qui, Ă  base de communication et d’affirmation des diffĂ©rentes parties, vise Ă  trouver une solution qui soit bonne pour tout le monde ; il ne s’agit pas exactement de l’unanimitĂ©, en ce sens que l’on n’attend pas l’accord de tous et toutes- ce qui pourrait bloquer des situations- mais on se met d’accord sur un minimum commun. Â» Bayada, B. Bisot, A-C. Coulon, P. Ranson, I. (1988) Pour une Ă©ducation non violente, Enjeux pĂ©dagogiques et sociaux. Montargis : Non-Violence actualitĂ©.[1] Plus simplement, le consensus est un compromis. 

Il reprĂ©sente une alternative au vote, au sein du milieu scolaire, donnant  ainsi de la lĂ©gitimitĂ© Ă  la majoritĂ© mais dĂ©laissant une minoritĂ© d’élèves. Il permet cependant Ă  cette minoritĂ© de s’exprimer et d’être entendu, car les valeurs du consensus sont la communication ; le respect et l’écoute, au service d’un accord profitant Ă  toutes les parties.

Cette capacitĂ© de parvenir Ă  un accord satisfaisant tous les Ă©lèves est l’avantage du consensus par rapport au vote. En Ă©tant « forcĂ© Â» de communiquer entre eux et de trouver un terrain d’entente, les Ă©lèves s’inscrivent peu Ă  peu dans une dynamique de groupe, groupe dont la cohĂ©sion se verra renforcer Ă  chaque prise de dĂ©cisions nouvelles.

Aujourd’hui, le consensus est encore peu utilisĂ© en pĂ©dagogie. Cela s’explique par plusieurs raisons telles que la difficultĂ© de le mettre en pratique dans des classes aux effectifs de plus en plus Ă©levĂ©s ; les programmes, de plus en plus chargĂ©s, ne laissent pas de place Ă  ce long processus ;  les conditions nĂ©cessaires Ă  son bon dĂ©roulement ne sont pas toujours rĂ©unies.

Notes et références

  1. Bayada, B. Bisot, A-C. Coulon, P. Ranson, I., Pour une éducation non violente, Enjeux pédagogiques et sociaux,

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.