Lycée Joss
Le lycée Joss de Douala est un des plus anciens établissements d'enseignement secondaire du Cameroun. Il s'étend sur 4,25 ha dans le quartier administratif du plateau Joss au sud de Bonanjo dans la commune d'arrondissement de Douala I.
Devise | travail, discipline |
---|
Fondation | 1954 |
---|---|
Type | public |
Population scolaire | ~3 000 élèves |
---|---|
Enseignants | 81 |
Langues | français, anglais, allemand, espagnol, chinois, italien, latin |
Pays | Cameroun |
---|---|
Site web | Lycée Joss de Douala |
Histoire
Créé en 1951 le collège classique et moderne de Douala, devient lycée de Douala en 1954. Il s'installe sur son site actuel à l'emplacement du stade de football Jean Michel en 1957. Il prend le nom du village et quartier Joss[alpha 1] qui s'étendait sur une partie de Bonanjo et Bonandoubé dès le XVIIIe siècle. Les élèves et les professeurs du Lycée sont jusqu'en 1972 majoritairement européens. Issu du système éducatif français il était rattaché à l'Académie de Bordeaux en France, notamment pour la correction des copies du baccalauréat[1].
Activités
Il compte 1650 élèves en premier cycle et 1350 élèves en second cycle en 2013, 7 divisions de la sixième à la terminale et 42 salles de classe. Il dispose d'une formation aux technologies de l'information (TI).
Dirigeants
Il est dirigé par un proviseur européen de 1951 à 1972. Le premier directeur camerounais est Flavien Bihina Bandolo nommé en 1972.
Personnalités liées au lycée
- Carole Épée, biologiste
- Cédric Noufélé, journaliste camerounais
- Michèle Ndoki, femme politique
- Aimé Patrice Ngom Priso, chef supérieur
- Philippe Simo, entrepreneur
- Marlyse Rose Tongo Douala Bell, femme politique
Notes et références
Notes
- Une unité politique des Duala (descendants des ancêtres Ewale et Bojongo’a Mbedi), s’était construite vers le milieu du XVIIIe siècle autour du patriarche Doo la Makongo (descendant de Njo’ a Masem m’Ewale). Héritant de la fusion des familles Bassa du plateau qui portera plus tard son nom, il avait été baptisé 'King George' par les capitaines négriers anglais. Ces derniers lui ayant attribué des fonctions de puissance politique chargée de garantir l’ordre et la sécurité, il devient un des principaux interlocuteurs du clan face aux traitants européens; disposant d’un revenu régulier qu’il pouvait redistribuer parmi les aînés sociaux et consolider son leadership. . 'King George' est transformé en 'King Joss' par les autochtones; d'où l'origine du nom Joss pour baptiser le quartier et le plateau Joss.
Références
- Théodore Nto, commentaire Henry Diabaté, Documentaire sur le Lycée Joss de Douala, Les films du Cameroun 2014.