Lullaby of Birdland (album)

Il a eu 2 sessions[2] d’enregistrements en format Trio :

• le 22 décembre 1952, à New York[3]. Ces titres constituent l’intégralité de la face A de l’album[3].
  • Marian McPartland : piano moods[4]
  • Mousey Alexander : batterie
  • Max Wayne : Contrebasse

• le 27 avril 1953, à New York[3]. Ces titres constituent l’intégralité de la face B de l’album[3].
  • Marian McPartland : piano
  • Joe Morello : Batterie
  • Bob Carter : Contrebasse

Comme souvent à cette époque charnière de changement de format de publication phonographique, la plupart des premiers LP 33 T publiés par Savoy Records présentent deux sessions décalées d’enregistrement, la première session ayant été publiée en format Lp 25 cm dans une autre collection (voir plus bas).

La deuxième session devait constituer The Magnificent Marian McPartland - Volume 2 en Lp 25 cm, comme l'indique le titre de parution de la première session. Devant le succès des LP 33 T, le format Lp 25 cm est abandonné, et le disque ne sortira pas sous cette forme.

Lullaby of Birdland est l'un des tout premiers albums enregistrés par Rudy Van Gelder[10], considéré comme l’un des meilleurs ingénieurs d’enregistrement de jazz [11]

L’album a été enregistré en version mono à New York en 1952 et 1953, puis masterisé en Hi-fi stéréo en 1962 aux Columbia Médallion Studios de Chicago, établis en 1888[12].

C’est l’une des premières pochettes de disques signée par l’artiste Bill Harvey[1], un des tout premiers créateurs de pochettes d’albums LP 10 et 12 inch[13] de jazz. Son nom ne sera mentionné aux crédit de l’album qu’à partir de la réédition de 1962[14].

C’est avant tout un album de reprises de standards du Jazz contenant une nouveauté importante : la première version féminine au piano du titre "Lullaby of Birdland" qui va lui-aussi devenir un standard du jazz. Le titre "Lullaby of Birdland" a été créé en (1952) et se classe 153ème standard de jazz de tous les temps [5]".

Lullaby of Birdland est le 4^e titre le plus repris de 1952[19], il a juste été repris plus de 304 fois depuis sa création comme le confirme le site "Secondhand.com" et d’ailleurs la version de Marian McPartland y est pour l’instant oubliée.

Voici ce que dit Marian McPartland à propos de cette époque, de la création de cet album, dans une interview donnée au magazine américain de jazz Jazztime[20] : « Je me souviendrai toujours de ses merveilleuses harmonies et de ses compositions, dont "Lullaby of Birdland" et "Conception", ainsi que de son incomparable sens de l'humour, qui rendait sa musique beaucoup plus significative et sincère. »

• Le titre A Fine Romance est l’une des quelque 118 reprises du titre de comédie musicale de Broadway chanté par Fred Astaire et Ginger Rogers enregistré pour la première fois le 27 aout 1936[21].

• Le titre If You Believed in Me (It's Only a Paper Moon) ici dans son intitulé complet a réduit à sa partie la moins connue alors qu’en fait sait de la 9^e chanson la plus reprise de 1932[22] et que l’on a actuellement plus de 276 versions puisque celle de Marian McPartland n’est comptabilisé.

Notation des critiques

Compilation des critiques

Périodique	Note
AllMusic	[23]

Le succès des premiers LP 25 parus chez Savoy Records est tel qu’il amène Marian McPartland et son époux le cornettiste Jimmy McPartland à s’installer à New York en 1953[24] : McPartland vient de décroché un concert en trio à la Hickory House[24], un centre de jazz animé de la 52e rue où elle jouera par intermittence pendant dix ans[24], côtoyant des grands noms tels que Duke Ellington et Benny Goodman[24].

Le succès de la première version LP 25 cm (couverture de Burt Goldblatt) amène Savoy Records à reconsidérer cette publication en capitalisant sur Marian McPartland, la pianiste que l’on veut voir et entendre. À cette époque, le monde pianistique du Jazz phonographique était très masculin, les femmes étant souvent rendues au rang de chanteuse, de chanteuse de chorus, ou de chœur de faire-valoir.

Marian McPartland vient troubler tout ce petit monde. Sa version de Lullaby of Birdland est tellement apprécié que, quand va se présenter l’édition en LP de ces sessions, on va carrément titrer l’album sur cette œuvre pianistique.

Selon le magazine Jazz Hot du 14 février 2011, on notera que : «  Mondialement connu comme le compositeur de "Lullaby of Birdland", titre culte du bebop, Sir George Shearing avait été anobli par la Reine Elizabeth II pour laquelle il avait joué, ainsi que pour plusieurs présidents américains. Il déclarait lors du concert à Carnegie Hall pour son 80e anniversaire : "Il paraît que j'ai composé trois cents chansons. Deux cent quatre vingt dix neuf sont oubliées. Voici celle qui reste." et c'était naturellement "Lullaby of Birdland". Compositeur, arrangeur, pianiste, accordéoniste, chanteur, il était souvent considéré comme un touche-à-tout, un pianiste pour club de luxe. Pourtant c'était un musicien d'une grande sensibilité qui au travers d'une musique bien tempérée a su montrer que ses talents allaient bien au delà d'une composition aussi jouée et célèbre soit-elle. »

• Livre : "Lullaby of Birdland: The Autobiography of George Shearing" de George Shearing. voir à la page 158, l’auteur parle de Marian McPartland et du titre "Lullaby of Birdland".
• Livre "Weather Bird: Jazz at the Dawn of Its Second Century" de De Gary Giddins. voir aux entrées "Marian McPartland"
• South Carolina Public Radio : Document sonore de 2018 : "George Shearing and Marian McPartland reviennent sur "Lullaby of Birdland" (Podcast).
• Article de Jazz Hot du 14 février 2011 : "George Shearing : Londres, 13 août 1919 – New York, 14 février 2011[25]
• Collection des archives de Marian McPartland (Document PDF de 318 pages) : archives disponibles à l’Eastman School Of Musicuniversity of Rochester.
• Livre : Alec Wilder and his Friends: The words and sounds of Marian McPartland, Mabel Mercer, Marie Marcus, Bobby Hackett, Tony Bennett, Ruby Braff, Bob and Ray, Blossom Dearie and Alec Wilder disponible au National Jazz Archives[26].