Lucio Loubet
Lucio Loubet, né le à Buenos Aires (Argentine) et mort le à Saint-Omer-en-Chaussée, est un artiste peintre abstrait d'origine argentine exerçant en France de 1974 à 1995.
Biographie
Il naît dans une famille originaire de France. Il étudie à l’École des Beaux-Arts de La Plata avec Héctor Cartier (1907-1997)[1], professeur de composition de la couleur et de vision. En 1965, il reçoit une mention honorifique au salon Semaine de mai de La Plata. En 1966, il fait partie du mouvement Diagonal Cero[2]. En 1967, il obtient le prix de gravure du festival des arts de Tandil (Argentine)[3]. En 1974, il s'installe à Paris. De 1975 à 1978, il enseigne la composition et les techniques de gravure et peinture à l'American Center. Il enseigne également au Center for University Programs Abroad. De 1978 à 1995, il enseigne dans son atelier parisien. En août 1982, il est à La Rochelle. En août 1983, il est à Angoulins-sur-Mer. Il est amputé d'une jambe du fait de son important tabagisme et meurt d'un cancer en 1995[1].
Ĺ’uvre
Il peint durant les 25 dernières années de sa vie un cycle de Métamorphoses[1] :
de 1969 à 1970, il réalise la 2e série de la métamorphose[5] ; la 3e série de la métamorphose de 1970 à 1972[6] ; la 4e série de la métamorphose de 1972 à 1973 ; la 5e série de la métamorphose de 1973 à 1976 ; la 6e série de la métamorphose de 1977 à 1978 ; la 7e série de la métamorphose de 1978 à 1982 ; la 8e série de la métamorphose de 1982 à 1987 ; la 9e série de la métamorphose de 1988 à 1992 ; et la Série espace dynamique de 1993 à 1995[7].
La Série espace dynamique influencera certaines peintures des années 1997-1998 de Christophe Drodelot[8].
9e série de la métamorphose (1988-1992)
Date | Nom | Dimensions | Lieu | Photographie |
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1988 | No 8[9] | Photo | ||
1988 | No 9 | 130 Ă— 91 cm[10] | Photo | |
No 10 | 110 Ă— 73 cm | Non disponible | ||
1989 | No 17[11] | Photo | ||
No 19 | 100 Ă— 73,5 cm[12] | Photo | ||
1991 | No 22 | 50 Ă— 50 cm | Paris[13] | Photo |
1991 | No 48 | 73 Ă— 50 cm[14] | Photo | |
No 70 | 55 Ă— 46 cm[15] | Photo | ||
1991 | No 71 | 65 Ă— 54 cm | Paris[13] | Photo |
SĂ©rie espace dynamique (1993-1995)
Date | Nom | Dimensions | Lieu | Photographie |
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1993 | No 5 | 55 Ă— 46 cm | Paris[13] | Photo |
1993 | No 6 | 46 Ă— 55 cm[16] | Photo | |
1993 | No 7 | 46 Ă— 55 cm[16] | Photo | |
1994 | No 8 | 50 Ă— 50 cm[16] | Photo | |
1993 | No 9 | 46 Ă— 55 cm[16] | Photo | |
1993 | No 10 | 46 Ă— 55 cm[16] | Photo | |
1994 | No 11 | 55 Ă— 46 cm[16] | Photo | |
1994 | No 12 | 36 Ă— 61 cm[16] | Photo | |
1994 | No 13 | 50 Ă— 61 cm[16] | Photo | |
1995 | No 14 | 50 Ă— 61 cm | Paris[13] | Photo |
1994 | No 15 | 93 Ă— 73 cm[16] | Photo | |
1994 | No 16 | 50 Ă— 50 cm[16] | Photo | |
1994 | No 17 | 50 Ă— 50 cm[16] | Photo | |
1995 | No 18 | 60 Ă— 60 cm | Paris[13] | Photo |
No 21 | 41 Ă— 33 cm[16] | Photo | ||
1994 | No 40 | 50 Ă— 50 cm | Paris[17] | Photo |
Analyse
Pour Héctor Cartier (1907-1997), Loubet recourt à deux éléments du langage plastique : la géométrie et l'ornement. Selon lui, la particularité de l’œuvre de Loubet consiste dans l'opposition permanente des éléments et non dans leur assemblage. Il ajoute : « Chacune de ses séries permet de constater que, malgré le formalisme conceptuel et son ascétisme technique, chacune de ses œuvres est animée d'un climat sensible qui nous fait percevoir la différence entre l’œuvre pictural et le jeu décoratif. »[3]
Selon Gilbert Wolfisberg (élève de Loubet de 1992 à 1994), Loubet est « le dernier des géants ». Il explique la méconnaissance de son œuvre en Europe par la fierté de Loubet, refusant de jouer le jeu de certains galeristes et directeurs de musée influents, mais ses œuvres sont exportées et vendues en Amérique[1].
Expositions
- 1952 : Jockey-club de la ville de Cordoba (Argentine).
- 1954 : Université de Cuyo (Argentine).
- 1969 : Galerie Lirolay, Buenos Aires[5].
- 1970 : Galerie Lirolay, Buenos Aires[6].
- 1973 : Galerie Art du Monde, Paris ; Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris.
- 1974 : Théâtre Gérard Philippe de Saint Denis.
- 1975 : Salon Contradiction, Paris.
- 1976 : Salon Contradiction, Paris.
- 1980 : Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris (7e série de la métamorphose)[18].
- 1980 : Bilan de l’Art Contemporain, Québec.
- 1981 : Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris.
- 1987 : Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris.
- 1988 : Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris (No 8, 9e série de la métamorphose[19])[9].
- 1990 : Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris.
Notes et références
- « Magistral: l'Artquarium révèle Lucio Loubet », Ph+arts, no 85,‎ , p. 4
- (es) « MOVIMIENTO DIAGONAL CERO », sur Escáner Cultural (consulté le )
- « Lucio Loubet », sur l-artquarium.ch (consulté le )
- « Marianne Padé - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Folleto de la exposición "Pinturas" », sur archivoiiac.untref.edu.ar (consulté le )
- « Folleto de la exposición "Lucio Loubet" », sur archivoiiac.untref.edu.ar (consulté le )
- « Sold at Auction: Lucio Loubet », sur invaluable.com
- « Années 1997-1998 | Christophe Drodelot », (consulté le )
- Salon Grands et jeunes d'aujourd'hui, Paris,
- « N.9, 9ème série de La Métamorphose , 1988 »
- « Lot 216: Lucio LOUBET (1927) N°17- 9ème série- 1989 Huile sur toile signée, titrée »
- « Lucio LOUBET (1927) - 9ème série de la métamorphose, n°19 », sur tradart-deauville.auction.fr (consulté le )
- « Lucio Loubet », sur l-artquarium.ch (consulté le )
- « N°48 (from 9ème série de la métamorphose), 1991 »
- « N°70 (from 9ème série de la métamorphose) »
- « Lucio Loubet », sur Invaluable.com
- « Lucio Loubet - Rennes Enchères »
- Salon Grands et jeunes d'aujourd'hui, Paris,
- Photographie
- (en-US) « Kate Shepherd », sur Kate Shepherd (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Movimiento Diagonal Cero: Calvo Perotti, Gancedo, Loubet, Morales, Piergiacomi, Vigo, , 8 p.