Louise Sturmfeder von Oppenweiler
Louise Sturmfeder (née Maria Aloisia Freiin Sturmfeder von Oppenweiler, Erbsassin Lerch von und zu Dirmstein, à Esslingen am Neckar le et morte à Vienne le ) est une dame de la cour des Habsbourg et l'éducatrice de l'empereur François-Joseph d'Autriche, de son frère l'empereur Maximilien du Mexique, ainsi que de leurs frères et sœur.
Titre
dame de la cour auprès des Habsbourg
Titulature | baronne Sturmfeder von Oppenweiler |
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Nom de naissance | Maria Aloisia Sturmfeder von Oppenweiler |
Naissance |
Esslingen am Neckar |
Décès |
Vienne |
Père | Carl Theodor Sturmfeder von Oppenweiler |
Mère | Maria Karoline von Greiffenclau zu Vollrads |
Religion | catholicisme |
Biographie
Louise Sturmfeder von Oppenweiler est issue de la famille noble des Sturmfeder von Oppenweiler Erbsassen Lerch von und zu Dirmstein. Elle est la fille du conseiller du Palatinat Carl Theodor Reichsfreiherr Sturmfeder von Oppenweiler (1748-1799) et de son épouse Maria Karoline baronne von Greiffenclau zu Vollrads (1760-1800).
Dame de la cour des Habsbourg et éducatrice des princes
Le frère aîné du ministre des affaires étrangères autrichien Johann Philipp von Stadion la recommande à l'empereur François II lorsque sa belle-fille l'archiduchesse Sophie devient enceinte et recherche une gouvernante pour s'occuper de l'enfant à naître[1].
La baronne Sturmfeder vit à Vienne à partir de 1830, date de la naissance du futur empereur François-Joseph d'Autriche[2]. Pour l'archiduchesse Sophie et son mari l'archiduc François-Charles, François-Joseph est le premier enfant vivant après plusieurs fausses couches. Louise Sturmfeder devient sa gouvernante et presque une seconde mère. Elle occupe ensuite les mêmes fonctions auprès des frères et sœur cadets du futur empereur, l'archiduc Maximilien (1832-1867), plus tard empereur du Mexique, Charles-Louis (1833-1896) et l'archiduchesse Marie Anne (1835-1840) et dans une moindre mesure, elle éduque également le puîné des archiducs Louis-Victor (1842-1919).
Les enfants des Habsbourg idolâtrent leur éducatrice et la surnomment « Ami » ou « Aja »[3]. À propos de sa relation avec l' empereur François-Joseph, l'historien Otto Ernst écrit : « Diese Frau ist eine der interessantesten Figuren und der rührendsten Erscheinungen im Leben Franz Josephs. Sie übte auf die Entwicklung seines Charakters und die Entfaltung seines Wesens in seelischer und körperlicher Hinsicht unbeschreiblich großen Einfluß aus. » On dit de l'archiduc Maximilien qu'il sanglotait au départ de Louise Sturmfeder : « Ich liebe Dich so sehr, wie Du den Franzi (seinen Bruder Franz-Joseph) liebst ! »
Sur la suggestion de la baronne Sturmfeder, tous les enfants princiers doivent apprendre des rudiments de la langue bohème dès l'âge de deux ans. Les petits archiducs sont séparés de leur nourrice à l'âge de six ans. Après chaque naissance au foyer du couple formé par archiduc François-Charles et l'archiduchesse Sophie, une nouvelle nourrice est désignée, et plusieurs bonnes, du personnel de cuisine et des laquais sont engagés, formant une petite cour autour des enfants. Louise Sturmfeder est responsable de l'ensemble du personnel de tous ces enfants princiers et elle les élève de manière indépendante, la plupart du temps sans l'ingérence des parents[1].
La baronne Sturmfeder est jugée sérieuse : « une âme touchante, mais dotée d'un caractère déterminé, intelligent et sain. » De plus, elle a un « esprit profondément religieux » et voue une « loyauté illimitée » à la maison des Habsbourg.
Lorsque les enfants quittent leur éducatrice, Louise Sturmfeder entre au service de l'impératrice douairière Caroline Auguste en qualité de dame de la cour.
Jusqu'à sa mort, la baronne demeure à la Hofburg, au-dessus du Michaelertor, où elle est morte en 1866.
Louise Sturmfeder a également aidé à élever les enfants de l'empereur François-Joseph. Ce dernier lui rend personnellement visite plusieurs fois alors qu'elle était mourante.
Bibliographie
- (de) Constantin von Wurzbach, « Sturmfeder von und zu Oppenweiler, Maria Luise Gräfin », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 40, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 233-234 40. Theil. Kaiserlich-königliche Hof- und Staatsdruckerei, Wien 1880, S. 233 f. (Digitalisat).
- Anton Bettelheim: Biographisches Jahrbuch und Deutscher Nekrolog. Band 2, 1898, Seite 445.
- Otto Ernst: Franz Joseph I. in seinen Briefen. Rikola Verlag, Wien 1924, hauptsächlich Seiten 44–47[4].
- Hilde Knobloch (de): Der letzte Monarch. 1. Kapitel, Pustet Verlag, Graz 1949.
- Ferdinand Anders, Klaus Eggert: Maximilian von Mexiko. Niederösterreichisches Verlagshaus St. Pölten, 1982.
- Michael Martin (Hrsg.): Dirmstein – Adel, Bauern und Bürger. Chronik der Gemeinde Dirmstein. Selbstverlag der Stiftung zur Förderung der pfälzischen Geschichtsforschung, Neustadt an der Weinstraße 2005, (ISBN 3-9808304-6-2).
Références
- Dr. Otto Ernst: Franz Joseph I. in seinen Briefen. Rikola Verlag, Wien 1924, Seite 45
- Franz Herre: Kaiser Franz Joseph von Österreich, sein Leben, seine Zeit. 1992, Seite 27
- Jean Bourgoing: Briefe Kaiser Franz Josephs an Frau Katharina Schratt. 1964, Seite 6
- Zu dem Quellenwerk Franz Joseph I. in seinen Briefen von Dr. Otto Ernst.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :