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Louise Alder

Louise Alder, née le à Londres, est une soprano lyrique britannique.

Louise Alder
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Margaret School (en)
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Biographie et carrière

Née à Londres dans une famille de musiciens - son père était chanteur et sa mère violoniste, Louis Alder a elle-même joué très jeune du violon[1] et a été membre du London Schools Symphony Orchestra, orchestre de jeunes issus des écoles musicales londoniennes[2].

Elle a également étudié à la Lady Margaret School avant de rejoindre le Royal collège of Music.

C'est dans Rosenkavalier, lorsqu'elle incarne Sophie en 2014 au BBC Proms à Glyndebourne qu'elle est remarquée par les critiques[3]. C'est un rôle qu'elle reprend d'ailleurs plusieurs fois, à l'Opéra de Francfort (2016), au Welsh National Opera (2017), au Glyndebourne Festival Opera (2018) et au Staatsoper de Vienne en 2021 puis 2022[4]

Membre soliste de la troupe de l'Opéra de Francfort à partir de 2014, elle y chante notamment Gretel dans une nouvelle production de Keith Warner pour Hänsel und Gretel, de Humperdinck[5] .

Parmi les autres temps forts de l'artiste, citons Susanna (Le Nozze di Figaro), Gilda (Rigoletto), La renarde (La petite Renarde Rusée), Sophie (Werther), Cleopatra (Giulio Cesare in Egitto).

Elle s'illustre d'ailleurs dans les oeuvres de Haendel avec Semele, dont elle chante le rôle-titre lors d'une tournée avec l'Orchestra of the Age of Enlightenment en 2017, puis avec le Monteverdi Choir et l'English Baroque Soloists sous la direction de John Eliot Gardiner en 2019 dont un concert à Paris au Théâtre des Champs Elysées[6]. Dans Haendel, elle chante également Atalanta dans une nouvelle production de Serse à l'Opéra de Francfort également en 2017, dont il sortira un DVD[7], le rôle-titre dans Theodora aux BBC Proms en 2018 et Romilda (Serse) à l'Opéra de Francfort en janvier 2019.

Elle diversifie encore son répertoire en abordant Musetta dans la Bohème au Liceu de Barcelone (2019), Zerlina dans Don Giovanni au Royal Opera House (2019), Giuletta dans les Contes d'Hoffmann au Staatsoper de Vienne (2021) et surtout Fiordiligi dans Cosi Fan Tutte où elle triomphe lors de la nouvelle production de Benedict Andrews pour l'ouverture de la saison de l'Opéra de Munich (octobre et novembre 2022)[8].

Louise Alder se produit également en récital accompagnée du pianiste Joseph Middleton, elle s'y est illustrée par l'enregistrement d'un CD consacré à la mélodie française en 2021[9].

Discographie

  • 2022 : Don Giovanni, disque Blu-ray [prĂ©sentation en ligne] : dans le rĂ´le de Zerlina
  • 2021 : Chère Nuit, French Songs, Louis Alder et Joseph Middleton - CD Chandos CHAN 20222
  • 2020 : Semele, Haendel - Louise Alder, soprano (Semele) ; Hugo Hymas, tĂ©nor (Jupiter) ; Lucile Richardot, mezzo-soprano (Ino, Junon) ; Carlo Vistoli, contretĂ©nor (Athamas) ; Gianluca Buratto, basse (Cadmus, Somnus) ; Emily Owen, soprano (Iris) ; Angela Hicks, soprano (Cupid) ; Peter Davoren, tĂ©nor (Apollo) ; Angharad Rowlands, mezzo-soprano (Augur) ; Monteverdi Choir ; English Baroque Soloists, direction : John Eliot Gardiner[10].

Notes et références

  1. « Louise Alder artist of the month | Garsington Opera », sur www.garsingtonopera.org (consulté le )
  2. « Opera star Louise Alder on the benefits of being a late starter », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Prom 6: Der Rosenkavalier, LPO, Ticciati », sur theartsdesk.com, (consulté le )
  4. Guy Cherqui, « Une Maréchale de notre temps », sur Wanderer (consulté le )
  5. (en-CA) Jeremy Hirsch, « Tweaking the Brothers Grimm in Oper Frankfurt's Hänsel und Gretel », sur Schmopera (consulté le )
  6. Catherine Scholler, « Semele est toujours aussi sexy, à la Philharmonie de Paris », sur ResMusica, (consulté le )
  7. Laurent Bury, « Xerxès et les garçons, à table ! | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  8. Dominique Adrian, « À Munich, Gerhaher et Piau mènent la danse dans Così fan tutte », sur ResMusica, (consulté le )
  9. Patrice Liebermann, « Louise Alder et la mélodie française : peut mieux faire », sur Crescendo Magazine (consulté le )
  10. Matthieu Roc, « Légère et dionysiaque, vive la Semele II de Gardiner ! », sur ResMusica, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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