Louis Parisot (évêque)
Louis Parisot, né le à Brognon (Côte-d'Or, France) et mort le à Ouidah (Bénin), est un prélat et missionnaire catholique français, vicaire apostolique du Dahomey de 1935 à 1955 puis archevêque de Cotonou de 1955 à 1960. Il est notamment le fondateur du pèlerinage Notre-Dame d'Arigbo, à Dassa-Zoumè.
Louis Parisot | ||
Biographie | ||
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Naissance | à Brognon (France) |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | Ouidah (Bénin) |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination épiscopale | par Mgr Pierre Petit de Julleville |
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Archevêque titulaire de Chersenèse | ||
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Archevêque de Cotonou | ||
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Vicaire apostolique du Dahomey Évêque titulaire de Tacapae | ||
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« La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Lc 7,22) | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Formation
En 1897, alors qu'il n'a que 12 ans, il est admis au petit séminaire souhaite déjà être missionnaire. C'est en 1908, à la lecture d’un numéro de l’Écho des Missions Africaines, qu'il s'oriente définitivement vers la mission. Admis au sein de la société des missions africaines après le diaconat, il achève sa formation au grand séminaire de Lyon où il est ordonné prêtre le [1].
Mission
Le 16 décembre suivant, le Père Parisot quitte Marseille pour le Dahomey. Le , il arrive à Cotonou, où il est accueilli par Mgr François Steinmetz[1].
Rappelé en France en 1912, il devient économe et professeur d’Écriture Sainte au séminaire des missionnaires jusqu'en 1914, date à laquelle il revient à Ouidah. Il est ensuite nommé supérieur du séminaire Sainte Jeanne-d’Arc. Il prend ses fonctions le pour rencontrer les quatre séminaristes auxquels il se donne « avec tout le cœur, tout l’esprit et toute l’âme ». Il est notamment le maître de Thomas Mouléro, qui deviendra le premier prêtre béninois le [1].
Vicaire apostolique du Dahomey
Le , le pape Pie XI le nomme vicaire apostolique du Dahomey et évêque titulaire de Tacapae. Il est alors consacré le suivant à Dijon, par Mgr Pierre Petit de Julleville, assisté de Mgrs Jean-Marie Cessou et Gabriel Brunhes. Il choisit comme devise épiscopale : « Evangelizare pauperibus » (« La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres »), issu de l'évangile selon Luc[1].
Le , à la suite de l'apparition mystérieuse d'une image de la Vierge, il bénit solennellement la future grotte Notre-Dame d'Arigbo et en fait le centre privilégié des grands pèlerinages dahoméens en l’honneur de la Vierge Marie[2] - [3].
Archevêque de Cotonou
Le , le pape Pie XII le nomme archevêque de l'archidiocèse de Cotonou nouvellement créé. Il est alors intronisé le [1].
Le il renonce à sa charge pour raison de santé et transmet son pouvoir épiscopal à son fils spirituel, le futur cardinal Bernardin Gantin. Le pape Jean XXIII lui accorde à cette occasion le titre honorifique d'archevêque titulaire de Chersenèse[4]. Il meurt finalement le à Ouidah, à l'âge de 74 ans. Conformément à ses dernières volontés, il est enterré au sein de la chapelle du Séminaire Saint-Gall[1].
Références
- « Biographie de Monseigneur Louis Parisot », sur campagnol.fr (consulté le ).
- « Notre-Dame d'Arigbo », sur cartemarialdumonde.org, (consulté le ).
- Anicet Ahoumenou, « 11 février 1954 : inauguration de la grotte de Dassa-Zoumé », sur cepiscob.org, (consulté le ).
- (en) « Archbishop Louis Parisot, S.M.A. », sur catholic-hierarchy.org (consulté le ).