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Louis Blanpain de Saint-Mars

Louis Blanpain de Saint Mars est un poète vendéen, écrivain et compositeur de musique pour piano, né le au château des Thuileries (Sigournais) et mort aux Sables-d’Olonne le .

Louis Blanpain de Saint-Mars
Biographie
Naissance
Décès
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Activités

Biographie

Louis Blanpain de Saint-Mars est le deuxième enfant d'Eugène Blanpain (1850-1937) et de Marthe Marie Le Bœuf de Saint-Mars (1853-1939) mariés en 1871. Il vit toute sa petite enfance au château des Thuileries de Sigournais (85110) construit entre 1840 et 1848 par son grand-Père René Marie Eugène Blanpain. Ce château sera ruiné en 1947 à la suite d'un incendie. En 1882, la famille quitte Sigournais pour s'installer dans la propriété de la Salière (écrit aussi "la Sallière") à Saint-Hilaire-du-bois (85410) à une quinzaine de kilomètres. il y vit toute son adolescence tout en faisant ses études qu'il termine à Paris par un doctorat en droit. Durant ses jeunes années, il s'imprègne de la vie campagnarde du bocage vendéen, de ses coutumes et s'initie à la chasse à courre que son père pratique assidûment. Il deviendra un veneur émérite et nous retrouverons cette passion pour la grande vénerie dans son second livre. Les Blanpain, depuis 3 générations s'intéressent aussi à la race chevaline et ont constitué à Sigournais un petit élevage de chevaux, en collaboration avec les haras de La Roche-sur-Yon, destinés à la chasse, à l'armée et en fin de compte aux premières courses de trot régionales. Le 3 juillet 1907, Louis Blanpain de Saint-Mars épouse à Fontenay-le-Comte (85200) Antoinette Pichard de la Caillère (1184-1965), d'une vieille famille fontenaisienne, fille de Louis et de Marie Parès, dont il aura deux enfants: Agnès née en 1908 et Jean-Baptiste né en 1909. C'est probablement dans cette période qu'il rencontre Louis Maingueneau (1884-1950), fils de tanneur né à Fontenay-le-Comte et mort au Mans, qui va se révéler musicien de grand talent, futur élève au conservatoire de Paris d'André Gédalge et auquel Louis Blanpain vouera une grande admiration artistique.

À la suite de mésententes familiales, Louis Blanpain de Saint-Mars, vers 1930 s'éloigne du Bocage et de Fontenay-le-Comte et va se fixer définitivement aux Sables-d'Olonne d'où il écrira la majorité de ses livres. Il ne néglige pas les courses hippiques du lieu dont l'une porte toujours le titre de "prix Blanpain de Saint-Mars". Le peintre vendéen André Astoul réalise son portait conservé au musée vendéen de Fontenay. Désabusé, résigné, séparé depuis de longues années de ses enfants, il nous livre très tôt "son adieu, celui d'un étranger". Il meurt aux Sables d'Olonne le 3 février 1951. Sa dépouille repose dans le caveau familial de Sigournais.

Ĺ’uvres

Nous devons à Louis Blanpain de Saint Mars trois variétés d'œuvres : des poèmes, de petites compositions musicales et des livres.

Des poèmes

  • Les Feuillets de Printemps, recueil de poĂ©sies Ă©crites dans la jeunesse avec son ami Henri du Fontenioux, dans lequel les deux auteurs s'interpellent parfois d'un poème Ă  l'autre, publiĂ© en 1897.
  • De 1900 Ă  1927, plusieurs poèmes Ă©pars: Ses longs cheveux blonds, Ses yeux sont-ils bleus, L'Etang, Veux-tu, Egoisme, Vers le Calme, Amertume Ă©ditĂ©s dans la revue du Bas-Poitou dirigĂ©e par RenĂ©e Valette. En 1918 parait Silhouettes de HĂ©ros en l'honneur des combattants de la Grande Guerre.
  • La Faute, scène biblique en vers très adroitement et finement Ă©crite en fĂ©vrier 1918, divisĂ©e en neuf petites scènes. Il n'a manquĂ© que la musique, la mise en scène Ă©tant dĂ©jĂ  tracĂ©e par l'auteur.

Compositions musicales

  • Bonheur sans escompte. Piano. Op. 12
  • Cercigny. Piano. Op. 13
  • SoirĂ©e d'aoĂ»t. Piano. Op. 11
  • Bonheur sans escompte. Valse pour piano par L. Blanpain de St Mars. Op 42
  • Le Roi de ThulĂ©, ballade, paroles de Arsène Houssaye.
  • Le Sphinx, romance pour chant et piano, paroles et musique de L. Blanpain de St Mars
  • Chanson d'Exil, Obstination, paroles du poète François CoppĂ©e.
  • Romance, paroles de Victor Hugo.
  • AĂŻda, petite valse
  • Musique des Chansons de VendĂ©e, paroles d'Emile Robin, 1901. "la musique est telle que l'on croit entendre et les sanglots de l'amoureux Ă©plorĂ© et le doux frĂ©missement de l'air qui passe sur les bruyères de notre bocage" Ă©crit M. Prouteau Ă  la sortie du recueil.
  • La Circulaire, 1919, petite opĂ©rette militaire en un acte, Ă©crite au moment de la victoire.
  • Harmonisation de Vieilles Chansons de VendĂ©e, recueillies par Emile Boismoreau. Pierre Bossuet Ă©diteur, 1930.

Ouvrages

  • MĂ©lusine : LĂ©gende musicale en un acte, sur un poème de Louis Blanpain de St Mars et d'Henri Aucher.. Musique de Louis Maingueneau, donnĂ©e en première reprĂ©sentation Ă  Nantes le 6 mars 1913.
  • Ninon de Lenclos, drame lyrique, en 4 actes dont 1 prologue (1919), sur un livret des mĂŞmes et musique de Louis Maingueneau. DonnĂ© en première audition le 8 janvier 1920 au théâtre des Arts de Rouen avec Mlle Mireille Berthon dans le rĂ´le de Ninon, suivi de sept reprĂ©sentations dirigĂ©es par le chef d'orchestre François RĂĽhlman. L'Ĺ“uvre, très bien accueillie par la critique, est donnĂ©e Ă  Nantes, Lyon, Bordeaux, Anvers, Genève, etc. Plusieurs extraits paraitront dans le Menestrel, journal de musique parisien. Partition, chant et piano, rĂ©duite par Alfred Françaix.
  • Au Bocage VendĂ©en (1930). Ouvrage d'une Ă©criture sĂ»re, simple et très descriptive qui rassemble les rĂ©cits, conversations et souvenirs retrouvĂ©s, entendus et souvent vĂ©cus par l'auteur. Juxtaposition d'histoires courtes, pittoresques et souvent gaies, rĂ©vĂ©latrices du terroir vendĂ©en de cette Ă©poque.
  • Souvenirs de VĂ©nerie en Bas-Poitou (1933). Une très belle Ĺ“uvre oĂą l'auteur fait appel Ă  ses souvenirs de veneurs de 1880 Ă  1914, rapportant l'engouement d'une certaine sociĂ©tĂ© pour ce type de chasse. L'auteur situe les forĂŞts vendĂ©ennes, dit quelques mots des diffĂ©rents Ă©quipages de grande vĂ©nerie, inscrit leur fanfare et surtout rapporte d'une manière très drĂ´le les anecdotes, les farces croustillantes qui agrĂ©mentaient les sorties de chasse, d'un temps tout autre. Ce livre est encore recherchĂ©.
  • M. Brichanteau des Houlières (1935) histoire d'un bourgeois vendĂ©en sous la Monarchie de Juillet (1936). Le livre possède de jolis passages sur la forĂŞt domaniale de Mervent-Vouvant.
  • Le Chevalier de Bournigal (1946). Il ne s'agit plus de nouvelles mais d'un vrai petit roman très rĂ©ussi, situĂ© Ă  la fin du premier empire et qui restitue l'atmosphère d'inquiĂ©tude et d'espoir qui existe en VendĂ©e en cette pĂ©riode apaisĂ©e mais encore sous le coup des Ă©vĂ©nements de 1793-94.
  • Le Faune (1950), roman, suivi de petits contes alertement mis en page et les Adieux de l'auteur qui mourra l'annĂ©e suivante.
  • D'autre ouvrages sont restĂ©s au stade de manuscrits: Le dernier des Marignan, L'universel en exil, Paradisus ou le Pareds, Rien qu'une Vie, Deux familles dans l'Histoire VendĂ©enne.

Pour approfondir

Bibliographie

  • « Culture populaire traditionnelle: histoire d'une transmission : VendĂ©e », par Jean-Pierre Bertrand, 2015

Liens externes

Notes et références

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