Louis Berton
Louis Berton, né le à Lyon (Rhône), mort le à Plaisance (Italie), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Berton | ||
Naissance | Lyon (RhĂ´ne) |
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Décès | (à 65 ans) Plaisance (Italie) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1777 – 1814 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme aumônier dans le régiment d'Aquitaine, qui prendra le nom de 35e régiment d’infanterie en 1791, et en remplit les fonctions jusqu’au .
Le , il intègre comme capitaine le 1er bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes, qui deviendra successivement 3e demi-brigade d’infanterie légère en l’an II, puis 11e demi-brigade d’infanterie légère en l’an V, et il est nommé chef de ce bataillon le . Il fait les campagnes de 1793 à l’an VI, aux armées des Alpes et d’Italie, et il est blessé d’un coup de feu au bras droit le , sous les murs de Loano.
Le , le 1er bataillon de la 11e légère, qu’il commande, est incorporé dans la 33e demi-brigade de ligne, et reste dans cette demi-brigade comme chef de bataillon surnuméraire jusqu’en , époque à laquelle il est employé en qualité de chef de la section historique du dépôt de la guerre.
Il devient chef de bataillon titulaire dans le 33e régiment d'infanterie le , à Tournai, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il fait la campagne de 1806, avec l’armée de réserve en partie sur la rive droite du Rhin, et dans le Wurtemberg. Le , il quitte Mayence, avec le 1er régiment provisoire, qu’il conduit jusqu’à Drejwo à quinze lieues en avant de Varsovie.
Rentré en France, il en repart presque aussitôt, chargé du commandement du 15e régiment provisoire, et il est employé au mois de , à couvrir l’île de Noga. Le 24 du même mois, il part pour Tilsit, où il est promu colonel commandant d’armes de 3e classe, par décret impérial en date du . Le , il passe à la citadelle de Plaisance, et le suivant, il réunit le commandement de la ville à celui de la citadelle. Relevé de son commandement lors de l’évacuation de la ville en , il est chargé de la surveillance des militaires français dans les hôpitaux de Plaisance. Mis en demi-solde, il se fixe dans cette ville, et il est admis à la retraite le , avec autorisation de jouir de sa pension à Plaisance. Il y meurt le .
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 482.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 97-98
- « Cote LH/2781/17 », base Léonore, ministère français de la Culture