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Louis-Xiste Delaplace

Louis-Xiste Delaplace est un imprimeur français du XIXe siècle.

Louis-Xiste Delaplace
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Biographie
Activité
Période d'activité
XIXe siècle

Biographie

En 1832, il arrive à Château-Gontier en tant qu'ouvrier, avec un « Brevet d'imprimeur »[alpha 1].

Il crée une imprimerie, et moins d'un an plus tard, le dimanche , est distribué le premier numéro d'un journal hebdomadaire, sous le titre de Journal de Château-Gontier. Cette feuille, jusqu'en 1870, ne fut qu’un journal littéraire, ne recevant que des annonces commerciales et judiciaires[alpha 2].

La plupart des notabilités littéraires de la ville apportèrent leur collaboration au journal, qui, pendant une période de vingt ans, au moins, publia de nombreux articles[alpha 3]. Cette collection semble aujourd'hui introuvable.

L’imprimerie Delaplace fut installée à ses débuts à Château-Gontier, dans la rue de la Harelle ; quelques années plus tard, par suite d'agrandissements nécessaires, elle fut transférée rue Dorée, aujourd’hui rue de la Poste ; ce fut ensuite l’imprimerie Veau-Besnardeau.

Dans cette même ville il a existé aussi de 1878 à 1944 un journal bi-hebdomadaire puis hebdomadaire politique littéraire agricole et commercial, la Gazette de Château-Gontier[2], dont on peut voir toute la collection.

Notes et références

Notes

  1. Des notes biographiques sur M. Martinet, notaire, ancien maire et ancien député de Château-Gontier (1830-1848), insinuent que ce fut lui qui fit venir M. Delaplace dans cette ville, ajoutant qu’il lui avança les fonds nécessaires pour monter son imprimerie. En 1853 ou 1854, M. Jean-Baptiste Bézier succédait comme imprimeur à M. Delaplace.
  2. Ce n'est donc que depuis vingt-cinq ans qu’elle est devenue un organe politique, dont la nuance républicaine a toujours été s’accentuant de plus en plus, suivant le tempérament de ses divers propriétaires. Le journal devint alors bi-hebdomadaire. À la date du dimanche 30 juillet 1893 et jusqu'en 1914, le Journal de Château-Gontier, reniant son vieux nom, prenait le titre plus énergique de Réveil de la Mayenne.
  3. René Gadbin ajoute : « et où l’esprit gaulois pétille à chaque page »[1].

Références

Annexes

Bibliographie

  • RenĂ© Gadbin, « Quelques notes sur l’histoire de l’imprimerie Ă  Château-Gontier, XVIIIe et XIXe siècles », dans Bibliophile du Maine, (lire en ligne), p. 27.

Articles connexes

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