Louis-Antoine de Cipières
Louis Antoine de Cipières est un homme politique français né le à Marseille et décédé le . Il est maire de Marseille du au .
Député aux États généraux de 1789 | |
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Maire de Marseille | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 64 ans) Massif de la Sainte-Baume |
Nationalité | |
Activités |
Officier de marine, homme politique |
Membre de |
Académie de peinture et de sculpture de Marseille (d) |
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Grade militaire | |
Distinction |
Biographie
Parcours professionnel
Louis Antoine de Cipières était officier de vaisseaux, commandant des gardes du pavillon de la marine à Toulon.
Au niveau local
Il est Ă©lu maire de Marseille le . Il conserve cette fonction jusqu'au .
La situation est difficile à Marseille du fait d'une succession de faillites. La chambre de commerce de Marseille, en accord avec les échevins, fait afficher un avis remettant en vigueur un arrêt de 1730 qui interdisait l'entrée de la bourse aux faillis[1].
Il se préoccupe de la création d’une place royale qui devait se trouver à l’intersection de la rue Paradis et de la Canebière. Ce projet existait depuis longtemps et la ville avait réservé les terrains mais n’avait pas versé les indemnités aux propriétaires. Cipières proposa de construire à cet emplacement une annonerie c'est-à -dire un magasin pour la vente des blés, avec à l’étage des locaux pour l’Académie des belles lettres et des Beaux Arts. La ville aurait vendu les locaux qu’elle possédait rue du poids de la farine, rue toujours existante, ce qui aurait permis d’acheter les terrains nécessaires au projet présenté. Dans sa séance du la municipalité repoussa ce projet[2] qui avait l’inconvénient d’empêcher la création d’une place suffisamment grande qui fut réalisée ultérieurement et qui est actuellement la place du général de Gaulle.
Au niveau national
Avec André Louis Esprit de Sinéty, Louis Antoine de Cipières fut député de la noblesse aux Etats Généraux réunis le par Louis XVI. Il siège à droite. Il démissionne le .
Il était membre de l’Académie de peinture, sculpture et architecture de Marseille. Il possédait au numéro 11 de la rue Lafon un hôtel particulier. Il fut mis à la disposition des trois sœurs de Bonaparte et de sa mère Laetitia[3].
Il publie un essai, La Nation Françoise Peut Obtenir Des Avantages Importans Du Rapprochement De La Marine Militaire À La Marine Commerçante[4].
Bibliographie
- « Louis-Antoine de Cipières », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Edition Jeanne Laffitte, Marseille, 1989 (ISBN 2-86276-195-8).
Notes et références
- Octave Teissier et J. Laugier, Armorial des échevins de Marseille de 1660 à 1790, Société anonyme de l'imprimerie marseillaise, (lire en ligne)
- Augustin Fabre, Les rues de Marseille, Camoin, 1869, 5 volumes, tome 3 page 166-167
- “Les” rues de Marseille, E. Camoin, (lire en ligne)
- La Nation Françoise Peut Obtenir Des Avantages Importans Du Rapprochement De La Marine Militaire À La Marine Commerçante. Par M. Le Marquis De Cipières, Député, HardPress Publishing, (ISBN 978-0-461-53551-8, lire en ligne)
Liens externes
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