Longitude (album)
Longitude est un album en trio du pianiste de jazz français Martial Solal, sorti en 2008 sur le label CamJazz.
Albums de Martial Solal Trio
Ă€ propos de l'album
Alors âgé de 80 ans[1], Martial Solal retrouve ses complices les jumeaux François et Louis Moutin[2].
Le batteur Louis Moutin décrit ainsi leur approche du trio :
« Lorsque nous rentrons sur scène, nous n'avons aucune idée de ce que nous allons jouer. Martial pose les mains sur le piano, et improvise selon son humeur, selon l'esprit de l'instant. Avec François à la contrebasse, nous sommes à l'écoute. Et hop !, on envoie, on lui répond. Ça peut durer un petit moment. Et puis, un standard fait son apparition, ou pas. Solal s'en éloigne. Pour citer parfois un autre thème. Le tout dans une grande continuité. Je ne connais personne qui ait une telle réactivité[3]. »
Le répertoire du disque est constitué de sept compositions et de trois standards complètement réinventés, Solal jouant à déconstruire les thèmes, comme par exemple sur « l'étrange mais hilarante » introduction de Tea for Two[1].
Accueil critique
PĂ©riodique | Note |
---|---|
All About Jazz | [4] |
All About Jazz | [5] |
AllMusic | [1] |
Citizen Jazz | Positif[2] |
Les Dernières nouvelles du Jazz | [6] |
DownBeat | Positif[7] |
The Irish Times | Positif[8] |
Jazzman | Positif[9] |
Télérama | ƒƒƒƒ[10] |
L'album est très bien accueilli par la critique, à commencer par le critique de jazz américain Dan Morgenstern (en) qui dans les notes de pochette de l'album affirme que Solal est l'un des plus grands pianistes de l'histoire du jazz[6].
John Kelman et Kevin Calabro (All About Jazz) saluent la relation presque « télépathique »[4] qui existe entre les trois musiciens[11]. Pour Yvan Amar (Jazzman), il s'agit d'« un des meilleurs trios du monde[9]. »
Kelman loue le jeu de Solal, qui « bien qu'approchant les 81 ans, joue avec une fraicheur et une vitalité irrésistible[4]. » Pour Sophie Chambon (Citizen Jazz), le jeu de Solal « demeure intense et enlevé, et l’interprétation relève de la véritable frénésie — à moins que ce ne soit une vigueur permanente. […] Toujours élégant dans les exposés harmoniques, inventif dans les improvisations, il garde la mélodie pour credo à condition de la déstructurer[2]. » Débora Muller (RFI) écrit que « Martial Solal déploie un jeu saupoudré d'humour, terriblement élégant et sensuel, et inouï[3]. »
Ken Dryden (AllMusic) note la richesse des compositions, en particulier Slightly Bluesy, un morceau qui examine sous toutes ses coutures une phrase blues de trois notes[7] qui permet au trio de briller[1].
Liste des pistes
Personnel
Bibliographie
Références
- (en) Ken Dryden, « Critique de Longitude », sur allmusic.com (consulté le ).
- Sophie Chambon, « Martial Solal Trio - Longitude », sur Citizen Jazz, (consulté le ).
- Débora Muller, « Martial Solal, sacré improvisateur », sur musique.rfi.fr, (consulté le ).
- (en) John Kelman, « Martial Solal Trio: Longitude », sur All About Jazz, (consulté le ).
- (it) AAJ Italy Staff, « Martial Solal Trio: Longitude », sur All About Jazz, (consulté le ).
- Bruno Pfeiffer, « Martial Solal Trio - Longitude », sur lesdnj.over-blog.com, (consulté le ).
- Paul de Barros, DownBeat, 26 août 2008.
- Ray Comiskey, The Irish Times, 8 août 2008.
- Yvan Amar, Jazzman no 146, .
- Michel Contat, « Critique de Longitude », sur telerama.fr, (consulté le ).
- (en) Kevin Calabro, « Martial Solal to Release "Longitude" on CAM Jazz », sur All About Jazz, (consulté le ).
- « MARTIAL SOLAL - 65 MORCEAUX CHOISIS - PIANO », sur paul-beuscher.com (consulté le ).