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Ligue communiste révolutionnaire japonaise

La Ligue communiste révolutionnaire japonaise est un parti trotskyste issu de la nouvelle gauche. La Ligue communiste révolutionnaire du Japon (Quatrième internationale) a adopté ce nom après son expulsion du Secrétariat Unifié de la Quatrième Internationale en 1991. Elle n'est désormais plus qu'une des organisations sympathisante, et c'est en tant que telle qu'elle a participé au 14ème congrès mondiale de cette internationale.

Histoire

En 1991, le 13e congrès mondial de la Quatrième Internationale vote une résolution sur l'exclusion de la section japonaise en raison de multiples cas de viol dissimulés par la direction(Affaire ABCD), et de discriminations marquées envers les femmes. L'organisation retrouve son nom d'avant 1965, Ligue communiste révolutionnaire japonaise"[1].

La Ligue a adopté le centralisme démocratique, ce qui a été critiqué par le Conseil national des travailleurs internationalistes, qui considère que le centralisme démocratique est le foyer de la bureaucratie et du stalinisme.

  • Dirigeants : Kunihito Kunihito , Yoshinori Sakai
  • Journal : Kakehashi (Le Pont), Front de la jeunesse
  • Organisation de jeunesse : Ligue des Jeunes Communistes du Japon
  • Nombre de membres : inconnu

Depuis l'attaque interne menée par la Chukaku-ha contre la nouvelle gauche en 1984, la LCRJ cherche à obtenir une autocritique de cette organisation [2].

Prises de positions récentes

L'organisation dénonce les actes terroristes comme ceux du , en tant qu’"assassinat aveugle de masse", en dénonçant de concert la guerre en Afghanistan, la mettant en pointe de l'opposition anti-guerre. Les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football sont analysés comme des événements mercantiles sur fond de spectacles nationalistes. En 1998 elle participe à la manifestation lors de la cérémonie d'ouverture des jeux d'hiver de Nagano. Elle assure aussi de sa solidarité le peuple tibétain en 2008 lors des jeux de Pékin. En ce qui concerne la République populaire Démocratique de Corée, certains membres liés aux Spartacistes avance sa défense, mais la majorité du parti dénonce la dictature que fait peser le régime, ainsi que la corruption qui le ronge.

En outre, lors de l'élection régulière de la 21e Chambre haute en 2007, il a appelé à "voter pour la révision constitutionnelle et le retrait des troupes à l'étranger", et a soutenu Ryuhei Kawada dans la circonscription de Tokyo. L'organisation appelle à voter pour des partis de gauche à chaque élections, principalement le Parti social-démocrate, le Parti des Verts, le Parti communiste japonais et d'autres. En 2013, Taro Yamamoto a été élu avec son soutien. Le parti a également menée une campagne "Personne n'a besoin de centrale nucléaire" avec le Parti des travailleurs communistes.

Le , la police de la préfecture de Kanagawa a arrêté des membres du parti parce qu'ils étaient soupçonnés d'avoir présenté de fausses déclarations, et les a détenus pendant 10 jours. La LCRJ a lancé un procès contre l'état pour obtenir des indemnisation (de la police préfectorale de Kanagawa, du bureau de procureurs du district de Yokohama, etc.) pour répression injustifié. Le , le tribunal de district de Yokohama a déclaré que l'arrestation des membres du parti pour fausse déclaration, leur détention pendant dix jours, la perquisition dans la maison d'un des membres et de deux maisons de membres du parti non-impliqué étaient déraisonnables et excessives, le tribunal a statué que le gouvernement devrait payer une indemnisation de 550 000 yens. Le pays a fait appel de la décision à la Haute Cour de Tokyo le .

En 2007, la police de la sécurité publique a émis un avertissement sur le renforcement des liens de la LCRJ avec des organisations japonaises dans le but de constituer un front uni, et la possibilité de lancement par cette organisation d'actions de protestations extrêmes contre le sommet du G8 à Hokkaido.

Depuis , le LCRJ édite et publie «Kakehashi» avec le Conseil national des travailleurs internationalistes.

Activités

La LCRJ dispose d'un réseau à l'étranger, invitant par exemple des activistes grecs pour discuter de la situation [3].

De même, le journal du parti, rapporte souvent des faits sur la situation politique à l'étranger. Ce sont principalement des articles détaillant les activités des sections étrangères de la Quatrième Internationale et la situation politique dans leurs pays.

Des contributions anonymes venant d'une personne signant "Parti communiste du Japon" apparaissent parfois.

Notes et références

  1. 「わかりやすい極左・右翼・日本共産党用語集 三訂」(警備研究会、立花書房、2008年)p136
  2. 共同行動の原則と「内ゲバ」主義
  3. 7.6 国際シンポ―ギリシャの活動家を招いて 民衆の反緊縮・ファシストとの闘い 2009年以降の債務危機に抗して かけはし 2014年7月14日号

Articles connexes

Liens externes


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