Lennox Gardens
Lennox Gardens est un square de Londres.
Pays | |
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Nation constitutive | |
RĂ©gion |
Londres (d) |
Comté cérémonial | |
Borough londonien | |
Coordonnées |
51° 29′ 44″ N, 0° 09′ 47″ O |
Statut |
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Situation et accès
Il est situé dans le quartier de Knightsbridge.
Les stations de métro les plus proches, quoiqu’assez éloignées, sont :
- Knightsbridge, oĂą circulent les trains de la ligne Piccadilly,
- Sloane Square, desservie par les lignes Circle District,
- South Kensington, oĂą circulent les trains des lignes Circle District Piccadilly.
Origine du nom
Le nom évoque la mémoire de Charles Lennox, 6e duc de Richmond [1].
Historique
Les maisons entourant les jardins ont été construites vers 1886 dans le cadre du développement du Smith's Charity Estate[2].
Aujourd'hui
Il s’agit de l'un des squares les plus chers de Knightsbridge. Une maison peut s'y vendre jusqu’à 40 millions de £. En 2018, le prix moyen d'une propriété à Lennox Gardens s'élève à 2,2 millions de livres sterling[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Les numéros 1, 3 et 5, et 2, 4 et 6, à l'extrémité nord de Lennox Gardens, de l'autre côté du croisement avec Walton Street, sont classés en grade II figurant sur la liste du patrimoine national de l'Angleterre, de même que le numéro 8 à l'arrière de St Columba's Church.
Le côté est de l'église fait face à l'entrée de Lennox Gardens à partir de Pont Street.
Une partie des jardins de Lennox sont également classés en grade II[2].
- No 8 : maison de comte Edward Raczynski, homme d'État polonais, qui a vécu à cette adresse de 1967 à 1993, comme le signale une plaque bleue en façade.
- No 25 : maison conçue par George Devey pour Samuel Juler Wyand ; elle fait partie de la collection de la British Architectural Library[4].
Personnalités
- John Dunbar et son épouse Marianne Faithfull vivent dans un appartement à Lennox Gardens à la fin des années 1960, tout comme l'écrivaine américaine Anne Edwards et son mari Leon[5] - [6].
- James Gilbey, un descendant de la famille Gilbey, est propriétaire d’un appartement à Lennox Gardens et c’est là qu’il rencontre Diana, princesse de Galles, lors de leur romance de l’été 1989[7].
Le square dans les arts
La deuxième partie du poème de 1983 du poète américain Charles Wright, A Journal of English Days, se déroule pendant un après-midi pluvieux à Lennox Gardens, où le narrateur imagine le passeur grec des enfers, Charon, traversant la Tamise sous la pluie. La section 4 du poème décrit une promenade dans les environs immédiats des jardins de Lennox[8] - [9].
Notes et références
- (en) S. Fairfield, The Streets of London: a dictionary of the names and their origins, Pappermac, 1983 (ISBN 0 333 28649 9).
- (en) « Lennox Gardens », London Gardens Online - Lennox Gardens, London Parks & Gardens Trust (consulté le )
- (en) « House prices in Lennox Gardens, London SW1X », Zoopla (consulté le ).
- (en) « Preliminary designs for a house, 25 Lennox Gardens, London, for Samuel Juler Wyand: street elevation », Royal Institute of British Architects (consulté le ).
- Anne Edwards, Leaving Home : A Hollywood Blacklisted Writer's Years Abroad, Scarecrow Press, , 320 p. (ISBN 978-0-8108-8200-3, lire en ligne), p. 128
- William Saunders, Jimi Hendrix : London, Roaring Forties Press, , 152 p. (ISBN 978-0-9843165-3-3, lire en ligne), p. 77
- Sarah Bradford, Diana, Penguin Books, , 480 p. (ISBN 978-0-14-190673-7, lire en ligne), p. 192.
- (en) Robert D. Denham, The Early Poetry of Charles Wright : A Companion, 1960-1990, Jefferson (N.C.), McFarland, , 191 p. (ISBN 978-0-7864-4198-3, lire en ligne), p. 141.
- Jonathan Gathorne-Hardy, Half an Arch : A Memoir, Timewell Press, , 368 p. (ISBN 978-1-85725-201-9, lire en ligne).