Le Triomphe du vainqueur

Le Triomphe du vainqueur est initialement publié dans la revue russe Les Éclats, n^o 9, du 26 février 1883, sous le pseudonyme d’Antocha Tchékhonté. Aussi traduit en français sous le titre L’Œuvre des vainqueurs[1].

C’est le vendredi de Carnaval. Le fonctionnaire Alexeï Ivanytch Kozouline a invité ses subordonnés à son domicile pour un banquet mémorable. Le jeune narrateur reçoit instruction de son père de rire aux remarques spirituelles de Kozouline. Peut-être que ces marques de soumission lui vaudront une place de commis aux écritures ?

Kozouline raconte ses débuts dans la fonction publique ; il était alors sous les ordres de Kouritsine. Ce dernier le considérait plus comme un valet qu’autre chose et, pour se venger, Kozouline ordonne ce soir à Kouritsine de faire le pitre.

Puis c’est au tour du père du narrateur qui reçoit instruction de faire le coq en courant autour de la table; son fils l’imite. Peut-être sera-t-il commis aux écritures ?

• Le Triomphe du vainqueur, traduit par Madeleine Durand et André Radiguet, in Œuvres I, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » n^o 197, 1968 (ISBN 978-2-07-0105-49-6).