Le Regard libre

Le média est fondé en 2014 par Jonas Follonier[3], devenu par la suite également correspondant au Palais fédéral pour L'Agefi[4]. Il paraît sous forme de magazine papier mensuel depuis 2015[5].

Le 13 novembre 2021, le fondateur et rédacteur en chef de la revue Jonas Follonier s'est vu décerner la médaille d'argent de l'académie Arts-Sciences-Lettres de Paris pour son engagement culturel et journalistique, en particulier pour la création du Regard libre[6].

Le 1^er février 2022, Le Regard Libre a présenté sa nouvelle formule «thématique». Chaque édition papier propose désormais «un grand dossier autour d’un sujet principal traité sous divers angles: culturel, politique, géostratégique, philosophique, artistique, etc.»[7].

Son équipe se compose d’une petite trentaine de jeunes collaborateurs bénévoles[8], dont une vingtaine de plumes[3]. Selon un article d’ArcInfo publié le 1^er février 2020, « Le Regard libre séduit 15 000 lecteurs chaque mois en ligne »[2].

Sur son site internet, Le Regard libre se présente comme un « média de réflexion plus que d’information », qui « souhaite promouvoir la culture et le débat d’idées[8] », comme l'indique également le sous-titre de la revue « Pour la culture et le débat d'idées » apparu en 2017[9] et disparu en 2021[10] au profit de « Plus de réflexion sur l'information »[3]. Les échanges d'opinions y sont très présents[11], de même que les interviews, les analyses politiques et sociétales ou encore les critiques littéraires et cinématographiques[12].

Selon Laurent Gayard, chroniqueur à la Revue des Deux Mondes, Le Regard libre « défend un libéralisme intellectuel placé sous le signe du pluralisme et orienté avant tout vers le débat d’idées. Un libéralisme – et ce n’est plus si courant dans l’espace francophone – qui semble revendiquer une filiation somme toute assez tocquevillienne[5] ».

D'après l'hebdomadaire suisse Le Confédéré, « Le Regard Libre entretient le mot d'ordre de son sous-titre "Pour la culture et le débat d'idées" : proposer de riches pages culturelles sans concession et lancer le débat intellectuel. Généraliste et pluraliste, la ligne éditoriale de la revue se veut complémentaire aux approches traditionnelles des médias, en misant sur une plus-value importante : celle de la réflexion. »[13] Le même article relaie une citation de Pascal Couchepin, décrit comme un « soutien de la première heure »[13] : « Le Regard Libre, comme son nom l'indique, pense en dehors des dogmes et, par là même, défend l'idée de liberté de pensée et compte dans le paysage politique et intellectuel. »[13] L'ancien président de la Confédération tient d'ailleurs depuis septembre 2019 une chronique dans les colonnes du Regard Libre ayant pour titre «La lecture de Pascal Couchepin»[14].

Dans son éditorial d'octobre 2018, « Le Regard libre, orienté ? », Jonas Follonier décrit la ligne éditoriale de la revue comme une « orientation vers la réflexion »[15]. A l'occasion d'une interview pour l'Université de Neuchâtel, le rédacteur en chef de la revue déclare que sa rédaction entend s'attaquer à la mode intellectuelle, « une mode qui s’affiche parfois dans la politique, parfois dans les universités, parfois dans les médias »[16].

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